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À son tour, la France veut contrôler Huawei

Huawei est la cible de plusieurs critiques venues de pays occidentaux, au point que la France cherche à son tour des pistes pour que le constructeur reste sous son contrôle.

Voilà quelques années maintenant que Huawei est au centre des préoccupations de plusieurs États. En effet, certains d’entre eux soupçonnent la firme chinoise de collaborer avec son gouvernement, ce qui pourrait nuire à la sécurité nationale des autres pays.

Les autorités françaises se posent également la question de la fiabilité du constructeur, ce qui les a conduits à lancer une opération baptisée projet Cerbère dès l’année 2015, révélait Challenges en 2018.

Huawei sous contrôle dans plusieurs pays

Dans un article daté du 21 janvier, le média Les Échos révèle que les autorités françaises s’attellent sérieusement au cas Huawei en songeant à de nouvelles pistes lui permettant de garder la firme sous contrôle. Comme l’indique une source, « Le gouvernement veut aller vite pour ne pas paraître moins-disant que les États-Unis, il veut faire des annonces très rapidement ».

Plus concrètement, le gouvernement songerait à donne plus de pouvoir à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), elle-même sous le contrôle de du secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN). Votée par l’Assemblée nationale l’an dernier, la loi Pacte pourrait ainsi permettre l’extension de ce pouvoir et l’accord sur un nouvel amendement « anti-Huawei ». Si un tel accord venait à être validé, l’Anssi pourrait porter un droit de regard, non seulement sur la 5G, mais aussi sur des équipements déjà présents en France, comme la 3G et la 4G.

De cette façon, les autorités françaises pourraient contrôler l’entreprise chinoise sans pour autant déclarer la guerre frontalement à la Chine, avec qui la France souhaite conserver de bonnes relations. À l’inverse, ce n’est pas le cas des États-Unis, qui ont officiellement demandé à leurs alliés de se méfier de Huawei, c’est-à-dire à l’exclure de leur pays respectif. Plusieurs États ont répondu à cet appel avant la France, à l’exemple du Japon qui a pris la décision d’interdire les équipements de la firme ainsi que ceux de ZTE sur le territoire.

Les Échos ajoute que ce fameux amendement a déjà été présenté aux opérateurs français comme Orange, Bouygues Telecom, Free, mais aussi à la Direction générale des entreprises (DGE), la Fédération française des télécoms (FFT) et l’Arcep (l’Autorité de régulation des télécoms).

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1 commentaire
1 commentaire
  1. C’est vrai que les i’occidentaux eux n espionnent personne et sont blancs comme neige lol. C’est l’hôpital qui se fou de la charité, ou plutôt la peur des occidentaux de perdre définitivement leur leadership technologique et commercial sur le monde

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