Passer au contenu

Twitter dévoile son arme de destruction massive contre les trolls

Petites listes noires entre amis : Twitter déploie une nouvelle fonctionnalité qui permet de partager des listes de membres bloqués.

Les trolls et le harcèlement (ce qui va souvent ensemble) sont les plaies de Twitter. Pour s’en prémunir, il existe déjà des fonctions assez efficaces de vide sanitaire comme le blocage d’un membre ou la fonction “Mute”, un peu moins radicale, qui sans le bloquer permet de lui faire fermer sa grande gueule sur votre timeline.

Mais quand ils sont nombreux, les abrutis qui pourrissent l’intérêt de Twitter sont plus difficiles à gérer, ou alors il devient vraiment fastidieux de les bloquer un par un. Twitter vient de dévoiler une nouvelle fonctionnalité qui répond à cette problématique : la possibilité de partager des listes de membres bloqués.

L’idée étant qu’on est toujours plus fort à plusieurs et que les trolls agissent souvent en bande (phénomène de meute cher aux réseaux sociaux), cette nouvelle option permet d’exporter en quelques clics une liste des personnes que l’on a bloquées et de la partager avec d’autres membres, qui peuvent à leur tout vous faire profiter de leur petite liste noire.

Pour activer cette option (pas encore présente sur mon compte, mais qui sera comme d’habitude probablement déployée progressivement chez tout le monde), il faut aller sur ses paramètres de profil en cliquant sur son logo en haut à droite sur le site Twitter.com, puis dans le menu de gauche cliquer sur “Comptes bloqués” et à droite de chaque compte apparait une petite liste déroulante d’options proposant d’exporter ou d’importer une liste. Une fois les comptes sélectionnés vous pouvez donc exporter votre liste d’indésirables et la partager avec qui vous voulez.

Bien sûr, on objectera que les trolls des uns ne sont pas forcément ceux des autres, car tout cela reste éminemment personnel et plein de subjectivité, mais il y a sûrement un tronc commun d’imbéciles dont le blocage sans effort peut potentiellement intéresser beaucoup de monde. J’en ai quelques-uns bien gratinés à vous proposer si vous voulez 🙂

(source)

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Par : Opera
2 commentaires
2 commentaires
  1. Merci de l’info ! Toujours aussi agréable / intéressant de lire le patron #modecetaitmieuxavant #nonjenesuispasuntroll

  2. Je me sens visé.
    Je m’attaque a divers consensus, et pas de la façon consensuelle d’être dissident.

    y aura t’il une liste noire des climato sceptique, des supporter de la fusion froide, de l’EmDrive, du Dombas, des opposant à la politique pro-daech contre Assad, des libéraux, …
    de tout ces gens qu’il est consensuel de détester, ridiculiser, maudire, et surtout qu’il est important de ne pas lire.

    un est effet des réseaux sociaux contrairement a ce qu’on croyait est d’exposer les gens a des opinions différentes, pas extrêmement différents, avec pour effet d’adoucir et d’ouvrir les opinions, qui sont souvent plus endogames dans la vie courante.

    si on commence a crére une liste noire par opinion politique, par conformisme régional…
    la liste de Libé, du Monde, de Futura-Science, de l’APS, de SciAm, de France24, et que des “mindguards ” (au sens de la théorie du groupthink) en prennent le contrôle comme cela s’est produit sur Wikipedia, ne seront nous pas dans un “meilleur des mondes” avec une police de la pensée?

    la théorie du groupthink de benabou explique que ce phénomène collectif de consensus par la terreur, vient du choix inconscient de ne pas voir les informations déplaisantes, et de criminaliser la dissidence pour des raisons rationnelle (la raison du groupthink est qu’un membre d’un groupe ne peut tirer bénéfice d’une bonne information, et n’a d’autre choix que de couler avec des frères à la fin en évitant d’être lynché immédiatement).

    http://www.princeton.edu/~rbenabou/papers/Groupthink%20IOM%202012_07_02%20BW.pdf

    je le dis donc, ce genre d’outils est une manière de faire du groupthink au niveau industriel, de reproduire l’effet de bannissement qu’on retrouve dans les média et académies usuelles.

    je prévois que des agences de mindguards vont apparaitre.

    on a déjà vu des climatosceptiques proémineht se faire fermer leur compte suit au signalement pour spam, en réponse a leurs tweet , sur conseils public des potes consensuels.

    la twitosphère est étrangement utilisé par les journalistes et les influenceurs divers. filtrer les influenceurs en masse va reproduire l’endogamie des autre smédia.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *