Une information potentiellement explosive
Nos confrères de Reuters ont potentiellement révélé une information explosive pour Uber. L’entreprise aurait réduit le nombre de capteurs de sécurité utilisés sur ses véhicules. Résultat ? La présence d’angles morts, comme sur la voiture autonome impliquée dans l’accident.
Concrètement, une voiture autonome utilise radars, caméras et LiDAR pour détecter les obstacles et personnes situées sur son itinéraire et réagir en conséquences. Mais, Uber n’utiliserait plus qu’un seul capteur Lidar sur les véhicules Volvo actuellement utilisés dans la phase de test.
Au final, les véhicules seraient donc plus “aveugles” que ceux des précédentes générations ou de la concurrence qui peuvent compter jusqu’à 5 ou 6 capteurs. Rien n’indique encore que la quantité réduite de capteurs ait joué un rôle dans l’accident, mais cet aspect va sûrement être étudié par les forces de l’ordre.
Fin des tests en Californie
Dans le même temps, Uber vient de jeter l’éponge en Californie. L’entreprise ne va pas demander le renouvellement de son autorisation pour les tests de voitures autonomes dans cet État. Selon toute vraisemblance, une interdiction était au programme, il s’agit donc plutôt d’une anticipation. L’entreprise espère ainsi réussir à se faire oublier le temps de l’enquête.
Mais, dans le même temps, c’est une décision lourde de conséquences. Si, Uber venait à sortir indemne de l’investigation, le processus d’autorisation devrait alors être repris de zéro. Or, la Californie est beaucoup plus rigide d’un point de vue réglementaire que l’Arizona, notamment sur les antécédents des véhicules. Uber risque de souffrir longtemps des conséquences de l’accident en Arizona.
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