Passer au contenu

Une mini-turbine qui utilise le flux sanguin pour produire de l’énergie !

Le titre évoquerait presque Le voyage fantastique ou L’aventure intérieure et si nous étions proche du premier avril nous pourrions avoir quelques doutes. Mais le projet semble on ne peut plus sérieux, d’autant qu’il est d’origine suisse, pays de l’horlogerie réputé pour son savoir faire dans les mécanismes miniatures de précision.

Le titre évoquerait presque Le voyage fantastique ou L’aventure intérieure et si nous étions proche du premier avril nous pourrions avoir quelques doutes. Mais le projet semble on ne peut plus sérieux, d’autant qu’il est d’origine suisse, pays de l’horlogerie réputé pour son savoir faire dans les mécanismes miniatures de précision.

L’idée est simple : le flux sanguin et sa pression sont une source potentielle d’énergie. Pourquoi ne pas reprendre alors le bon vieux principe de la dynamo ou du moulin à eau, en installant une micro-turbine dans l’organisme afin de produire de l’électricité ?

Pas de quoi recharger votre iPod ni faire avancer votre Prius hybride sur la route des vacances, mais l’énergie produite, à hauteur d’un milliwatt, suffirait à alimenter en électricité l’équivalent de dix pacemakers. Il s’agirait alors de fournir un moyen aux patients portant un stimulateur cardiaque de se débarrasser des contraintes liées aux piles et de devenir totalement autonomes et auto-suffisants en énergie : tant que le coeur bat, il s’alimente avec sa propre énergie.

Cette turbine magique, présentée récemment lors de la Conférence Internationale sur les Microctechnologies en Médecine et Biologie de Lucerne par des chercheurs de l’Université de Berne, n’est cependant pas sans risque puisque sa présence dans le réseau sanguin pourrait causer la formation de caillots de coagulation. Le travail n’est donc pas fini pour ses créateurs, et il faudra encore de longues étapes de mise au point avant que le dispositif soit sûr et opérationnel.

(source)

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Par : Opera
17 commentaires
17 commentaires
  1. Et du coup, quand le coeur ne bat plus, le pacemaker s’arrête 😀 Non je rigole, je ne sais même pas comment fonctionne un pacemaker exactement ! Intéressant en tous cas de voir comment les chercheurs passent en revue les unes après les autres chaque source d’énergie pour les recycler dans un autre usage. A quand le générateur à fixer à la sortie du tuyau de douche pour recharger la brosse à dents électrique ? Un brossage éco-responsable… 🙂

  2. Pas de mouvement perpetuel, il y a quand meme un apport d’énergie par le corps. Moi je trouve l’idée sympa, à voir comment ca se développe…

  3. Mouais.
    Bouger le bras produit davantage d’électricité je pense.
    Voire, même, le différentiel de température avec l’extérieur.
    db

  4. C’est la technologie avec ce qu’on l’appelle énergie propre. Je pense que l’idée de Gourmet peut être utile s’ils les bien étudier.

  5. @Gourmet : pas exactement… Il me semble plutôt que nos mouvements (ou l’écart de température inter/exter) génèrent de l’énergie, pas de l’électricité…

  6. Edd : je pense que l’auteur fait un raccourci et veut dire : le pacemaker fait battre le coeur, ce qui produit une energie qui dès lors peut alimenter à nouveau le pacemaker.

    oui, l’energie, ce sont des joules, les watts, c’est une puissance : des joules par seconde… (Mais là, tu en demandes beaucoup… 🙂

  7. Pas mal pour fatiguer son cœur. On augmenter les pertes de charges dans le réseau, on fait travailler le cœur plus fort..

  8. @vicnent : Il est excellent, mais truqué ton développement, puisque le coeur s’arrêtera de battre pour de tierces raisons

    @Eric : Je viens de lire un article (impressionnant) sur les résultats d’un bras bioniques. Je suis vraiment curieux de voir ce que ça donnera dans 10 ans !

  9. La puissance et le joule sont quasi les memes excepté que la puissance s’exprime en watts et les joules (en electricité), signifie en fait le travail qui est la puissance x le temps.

    Le pacemaker fonctionne comme un circuit RC, il se charge et quand le pacemaker a besoin de “réactiver” le coeur, il utilise la décharge de ce condensateur.

    Sinon, vous parlez que le corps génère de l’électricité, mais elle n’est pas considéré comme l’électricité comme on se l’imagine, c pour envoyer des impulsions aux muscles qui est contrôlé par le cerveau, donc il est évident que ce serait très compliqué d’utiliser ces impulsions destinées à autre chose pour charger ce “condensateur”.

    Sinon, ce qui pourrait être réalisable, plus simplement, c’est d’utiliser un piézoélectrique qui génère un petit courant à chaque respiration. Le diaphragme toucherait ce piézo. Mais pour tout système, il y a une part de risque (caillots pour la “pompe” décrite ci-dessus et pour le piézo, il pourrait générer des parasites, car notre corps est dirigé par des impulsions.

    Bonne soirée

  10. Comme disais Gourmet, il vaudrait mieux un matériel piezzo-électrique sur une articulation comme un bras. Effort transparent pour le muscle et énergie électrique produite énorme par rapport à la consommation d’un pacemaker.
    Yvan

  11. Je pense que d’autres applications seront possibles dans les années à venir, pas forcément orientées pacemaker. Pourquoi ne pas imaginer le soutien à d’autres prothèses …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *