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Volunia, plus qu’un moteur, un concept

Créer un moteur de recherche ! En 2012 ? Dans un marché planétaire phagocyté par des monopolistes géants qu’on peut compter sur les doigts de la…

Créer un moteur de recherche ! En 2012 ? Dans un marché planétaire phagocyté par des monopolistes géants qu’on peut compter sur les doigts de la main. L’imaginer, au plan conceptuel, en développer toute la technique, extrêmement sophistiquée, pour le plus dans un contexte académique, en impliquant des étudiants dans ce beau projet, ambitieux, trouver des fonds, puis tenter de le déployer au niveau mondial, d’emblée en 12 langues (allemand, anglais, espagnol, français, italien, portugais, polonais, arabe, russe, japonais, chinois, coréen), tel est le défi un peu fou accompli par Massimo Marchiori, professeur utopiste à l’Université de Padoue.

Je n’ai pas encore pu le tester, donc tout ce que j’écris ici se base sur la présentation du moteur faite hier, à la bibliothèque de l’Université, dans ce qui restera comme un lancement “historique”, selon les mots de Marchiori lui-même, tellement il a été catastrophique : rien ne fonctionnait, projecteur en panne, écran blanc, pas de connexion Internet (ce qui est quand même le comble pour lancer un moteur !), à la fin, après plus de 40 minutes (!) d’attente inutile, il a dû se résoudre à un “pauvre point” sur clé USB pour expliquer Volunia. Donc, honneur à son sens de l’humour et à sa bonne humeur pour tenter de sauver les meubles…

En partant d’une métaphore : 2012 est l’année où de nouvelles normes européennes, adoptées en 1999, entrées en vigueur pour tous les États membres, sont censées libérer les poules de leurs “conditions de vie [] misérables, entassées dans les cages sans accès à l’extérieur”, en rêvant à de grands espaces.

Or dans son esprit, les internautes, eux aussi en quête de grands espaces vitaux et de “socialité”, sont parqués dans les cages dorées de Facebook & Google, entre autres, davantage enclins à faire de la rétention de navigation plutôt qu’à la libérer…

Un constat d’autant plus évident depuis le 10 janvier 2012, qui “restera dans l’histoire des outils de recherche et d’accès à l’information comme la date à partir de laquelle Google a définitivement cessé d’être le moteur de recherche du web pour devenir le moteur de recherche de l’entreprise Google.”

Volunia se propose donc de créer une alternative à cette forme traditionnelle de navigation, dont le fonctionnement n’a pas véritablement changé depuis 15 ans, en voulant offrir à l’internaute “une perspective neuve, totalement différente de que les moteurs traditionnels ont proposé jusqu’à présent”.

En lui faisant prendre de la hauteur. C’est-à-dire que lorsque le moteur vous propose un résultat, avant même de cliquer pour entrer dans le site, l’algorithme de Volunia en détermine l’arborescence et vous en propose une visualisation, soit cartographique soit par dossiers, sur laquelle vous pouvez intervenir et la modifier si elle ne vous convient pas.

Le but de l’opération est d’éviter à l’internaute de pénétrer dans le labyrinthe d’un site complexe en lui fournissant d’emblée une vue d’ensemble, grâce à la barre de navigation, qui est le véritable applicatif de Volunia : en choisissant les catégories “images”, “audio”, “vidéo” ou “documents”, vous avez une prévisualisation de ce que le moteur considère comme les éléments correspondants qu’il juge significatifs. D’un coup d’œil, un site complexe comme celui de la NASA vous livre ses meilleures images, ou vidéos, sans devoir les chercher en suivant un parcours tortueux.

De ce point de vue, il me semble que le moteur met en avant l’aspect “sérendipité”, apte à séduire le flâneur plutôt que celui qui cherche quelque chose de précis. C’est d’ailleurs un point qui ressort des premières critiques que j’ai lues sur le Web italien, à savoir que la pertinence des résultats n’est pas au rendez-vous.

Mais cela s’explique par l’approche retenue par Marchiori, qui n’a jamais eu l’intention de se mesurer à Google sur son terrain, comme il l’explique fort bien dans l’interview qu’il m’a accordée :

Google est trop énorme. Et du reste, quiconque s’y connaît un peu en moteurs sait que pour faire un outil de recherche qui s’approcherait juste de Google, sans aucune innovation, serait déjà un travail formidable, vu la complexité que représente le déploiement d’un moteur de recherche de taille planétaire. Par conséquent, il n’a jamais été question de « Google killer » : j’ai juste dit que je voulais faire un moteur de recherche d’un autre type, pour permettre aux gens de faire certaines choses mieux, et différemment. Quelque chose de semblable aux futurs moteurs de recherche que nous aurons dans cinq ans. La concurrence directe est impossible : Google, tel que je l’imagine, est comme un boxeur de 200 kilos (vu les ressources dont il dispose), trop puissant dans la lutte, et capable d’anéantir tout autre adversaire pesant bien moins que lui (une start-up, par exemple). Par conséquent, toute compétition directe ne serait que folie, perte de temps et d’énergie. Par contre, si au lieu de l’affronter sur le ring on se la joue à la belote, il se pourrait que le boxeur ne soit plus vraiment à l’aise. C’est donc là où je veux arriver, il faut que l’on fasse du neuf, qu’on arrête avec la pensée unique selon laquelle la seule façon de chercher est celle dictée par les moteurs de recherche d’aujourd’hui, et inventer de nouveaux modèles de recherche.

Ainsi, tous les avis négatifs que je vois passer en argumentant qu’on n’y est pas au niveau pertinence me semblent se tromper de débat pour éviter la vraie question : – est-ce qu’avec Volunia Marchiori réussira à faire adopter une nouvelle façon de naviguer ?

La réponse dépendra évidemment du taux d’adoption, massive ou confidentielle, mais cela nous le saurons dans les mois à venir.

Lui-même explique d’ailleurs que Volunia ne pouvait pas débuter en indexant déjà tout le Web, donc ils ont choisi pour toutes les langues concernées les sites et services retenus plus significatifs. Sur quels critères, impossible de le savoir pour l’instant, mais je me réserve de le lui demander un jour…

Il a également conçu le moteur pour qu’il soit multidevice et aisément scalable : toute la mécanique est déjà en place, sur toutes les plateformes (tablettes, mobiles, etc.), et s’il faut monter en puissance, il suffira d’ajouter des serveurs sans que l’architecture du système ne soit remise en cause. C’est tout le mal qu’on lui souhaite…

* * *

J’en arrive maintenant au deuxième volet, social.

Volunia propose deux modes de navigation : anonyme ou logué. Il faut s’enregistrer pour explorer la “socialité” du service et naviguer en interagissant avec les autres internautes, qui visitent éventuellement le même site que vous en même temps que vous. Leurs profils s’intègrent ainsi dans la cartographie dynamique des sites générée par Volunia, dans laquelle je peux zoomer pour approfondir le niveau de détail et savoir immédiatement qui est susceptible de partager mes intérêts.

Le Web devient ainsi un seul et unique lieu de rencontre où le point de départ de l’interaction ou du dialogue n’est plus “la cage Facebook” ou autre, mais simplement l’endroit où vous vous trouvez, hic et nunc.

Le paramétrage est entièrement définissable au niveau utilisateur, même si je vois d’ici la levée de boucliers sur la confidentialité des données, le respect du droit à la vie privée, les politiques de sécurité, etc. Autant de thèmes que j’approfondirai et sur lesquels j’essaierai d’obtenir l’avis de Marchiori directement.

Pour l’heure j’observe ceci : généralement, le search est une activité éminemment personnelle, voire secrète. Sans parler de visiter des sites pornos à longueur de journée, je ne pense pas qu’il nous vienne naturellement à l’esprit de partager nos parcours de recherche sur le Web. Or par son aspect social, Volunia nous propose un changement radical de paradigme ! Et cela, selon les mots de son inventeur, dans le but d’accroître notre propre réseau informationnel en l’enrichissant grâce à celles et ceux avec qui nous nourrissons des intérêts communs.

Il n’est pas question ici de recherche sociale au sens traditionnel, où l’intérêt plus ou moins spontané du plus grand nombre peut influencer le mien (digg-like, etc.), mais plutôt de socialité dans la recherche, d’échanges d’opinions, nuance. Un niveau d’intégration entre les personnes et les informations beaucoup plus ouvert que lorsque cette intégration a lieu dans un seul site (Facebook, par exemple), et là où le Web tel qu’il existe trace une ligne de démarcation nette entre les sites et les internautes, Volunia tente d’éliminer cette distinction en mettant les visiteurs en contact direct, en faisant de chaque site un lieu de rencontre et d’échange, un peu comme s’il s’agissait d’un forum classique, où l’interaction se double d’une vision sociale, multiculturelle et multilingue.

* * *

Ma conclusion, pour l’instant, est que Volunia n’est pas un moteur de recherche traditionnel, c’est autre chose, une nouvelle façon de naviguer, pas vraiment comparable.

Donc juger et jauger Volunia à l’aune des comparatifs avec Google et Facebook (j’ai même vu l’équation Volunia = mix de Google + Facebook), c’est se tromper de débat. Ce n’est pas un moteur destiné à remplacer ou à faire mieux que Google, mais quelque chose de complémentaire qu’on peut utiliser en plus, en parallèle, en fonction des humeurs et des usages.

C’est un nouveau concept de navigation, dans l’air du temps selon moi, un banc d’essai, un laboratoire d’idées, avec aussi une vision prospective sur le Web sémantique, qui mise énormément sur l’interaction “volontaire et spontanée” avec l’internaute, un moteur participatif, dans ce sens, qui tente de mettre l’avenir en perspective pour mieux y adapter le présent :

Ce n’est pas comme ça que ça marche, pour innover véritablement il ne faut pas faire dans la continuité, il faut une rupture. Prendre le futur le plus éloigné et tenter de le rapprocher de nous, plutôt que d’essayer d’améliorer le présent. Et c’est exactement ce que j’ai essayé de faire avec Volunia : il n’est pas dit que ça réussisse, mais je suis sûr que dans cinq ans, tous les moteurs de recherche fonctionneront ainsi, et c’est ça qui compte.

Les internautes l’adopteront-ils ? De façon massive ou confidentielle ? Nous le saurons dans les mois à venir.
Et les moteurs s’y adapteront-ils ? Volunia est breveté pour le monde entier, donc même sans savoir ce que le ou les brevet(s) recouvrent, il sera intéressant de voir si quelqu’un s’inspire des nouveautés de Volunia.

Pour des copies d’écran plus lisibles, voir ce billet d’Abondance.

En tout cas, de mon point de vue, c’est une tentative et une alternative qui méritent qu’on s’y intéresse. Les poules que nous sommes le feront-elles ? Pas dit : je connais plein de poules fort contentes des cages où elles pataugent volontairement en compagnie de millions d’autres gallinacés…

Ça me rappelle une petite histoire belge : pourquoi le coq est-il l’emblème des français ? Parce que c’est le seul animal qui arrive à chanter en ayant les pieds dans la merde ! 😉

Donc saluons le courage de Massimo Marchiori et de toute son équipe, qui se sont lancés dans l’aventure avec les moyens du bord face à des mastodontes immensément puissants, et longue vie à Volunia !

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
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Par : Opera
53 commentaires
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  1. Salut,

    Alors j’ai essayé Volunia (et oui je fais partie des chanceuses qui ont eu leur accès à la beta).

    Je suis resté assez perplexe :
    – l’interface est tout simplement hideuse. C’est juste très, très moche, on se croirait revenu il y a 10 ans 🙂
    – le système du chat avec les autres personnes qui visitent un site est assez amusant, mais j’ai vraiment peur que ça ne devienne totalement ingérable sur les sites qui reçoivent trop de monde. Sans parler de la home page de volunia lui-même…
    – au niveau des résultats, le moteur est encore quasiment vide, il manque beaucoup de sites (de taille moyenne pourtant) que j’ai cherché. Y a du boulot de crawling à faire !

    Donc voilà, à surveiller, mais j’ai peur que ce moteur soit un peu mort né, malheureusement car l’idée de voir émerger un concurrent à Google me réjouissait plutôt…

    A+

  2. Bonjour,

    Je trouve l’interface très surchargée. Je ne connais pas la pertinence des résultats sur des requêtes données.

    amicalement

  3. Oui, le plus grand nombre de critiques lues sur le Web italien concerne le graphisme du site, mais c’est un défaut de jeunesse qui peut être corrigé. Du reste, sur ce point, il sera intéressant de voir la réaction de Volunia, qui a tout intérêt à être à l’écoute de ses utilisateurs, plus que jamais en cette phase initiale…

    La pauvreté de l’inventaire indexé me semble plus grave, donc là aussi la réactivité du moteur fournira des indications précieuses sur la volonté de mieux faire.

    Et moi aussi, l’émergence d’une alternative me réjouit, donc à suivre…

  4. P.S. Autre problème encore plus grave que je viens de découvrir en lisant cet article italien :
    http://www.webnews.it/2012/02/07/volunia-no-a-google-facebook-twitter-e-youtube/
    Il serait impossible de visiter Google, Facebook, Twitter, YouTube et d’autres avec Volunia du fait qu’ils ne consentent pas la navigation à partir d’un site utilisant la technologie “iframe”.
    Beaucoup de problèmes à résoudre, donc, et Marchiori et son équipe ne sont qu’au début d’un chemin qui s’annonce long et plein d’obstacles !

  5. Pour ma part grosse déception.

    Venant d’un mathématicien je m’attendais à ce que j’attends depuis belle lurette : un système expert qui ne serait pas un “moteur de recherches” mais un “moteur de trouvailles”.

    De plus considérant l’information comme un domaine d’expertise pointu , l’aspect social dans la recherche m’apparaît comme une régression , trop aléatoire pour être efficace : l’information passant par le “raisonnement social” fini par être déformée , voir pire , dévoyée.

    Je pense donc au contraire qu’il faut un web cloisonné d’une certaine manière pour éviter les contaminations dans l’information.

  6. Mouais, je viens d’essayer vite fait, et je ne vois pas bien pour le moment ce que ça peut apporter de plus qu’un autre moteur de recherche…

  7. Personnellement j’ai beaucoup de mal avec le concept de base, c’est à dire: aider l’utilisateur à trouver l’information pertinente en un temps moindre.
    Dis comme ça, c’est vrai que c’est défendable, mais voilà, je suis graphiste de profession, et un site, pour moi, ne représente pas qu’un contenu, mais également un esthétisme et une façon propre d’organiser les informations. L’arrivée sur un site doit être une expérience en soit, et la navigation doit être instinctive. Créer un moteur pour aider à trouver l’information escompté, c’est prendre le problème à l’envers, et tenter de palier la mauvaise ergonomie des sites aujourd’hui en ligne.
    Et malheureusement, je ne pense pas que ce soit la meilleur méthode, car elle irait vers un appauvrissement progressif de l’attention portée à l’organisation pour se reposer sur un moteur qui ferait le boulot à la place des concepteurs.
    En aucun cas un moteur ne doit se substituer à une bonne ergonomie. Si un utilisateur n’arrive pas à trouver l’information souhaitée en un nombre limité de liens et de façon logique, c’est tout simplement que le concepteur du site n’a pas fait son boulot.
    Malheureusement, ou heureusement, aujourd’hui nous sommes saturés par l’information, information qui est distribué par des gens de toute évidence incompétents dans le domaine organisationnel. C’est à ces gens là de s’auto-former sur la manière d’agencer l’information pour l’utilisateur, et non pas à un moteur de recherche de se substituer de façon maladroite à cet écueil.

  8. Faisant partie du nombre restreint d’utilisateurs pendant quelques jours, je note surtout l’aspect surtout social de l’outil avec la possibilité d’entrer
    en contact pour discuter, il n’y plus de frontière entre la recherche et le social. Ayant été un fan des premiers jours de Google pour sa simplicité, ses résultats et sa vitesse d’utilisation, je suis moins convaincu par la techno cartographique, mais ce qui m’intéresse surtout c’est la validité du classement offert, et surtout trouver des repères qui n’existent plus vraiment chez le leader du marché, mais là il faut faire un test complet sur plusieurs jours.

  9. Sans vouloir offenser l’auteur de l’article, je trouve qu’il a écrit beaucoup de blabla inutile, il faut attendre le 7ème paragraphe pour savoir de quoi il s’agit…

    Mais bon, je dois reconnaître que j’ai arrêté de lire après la citation de 18 lignes.

    Ce moteur de recherche, de ce que j’en ai compris, ressemble un peu au principe proposé par carrot2 qui existe depuis plusieurs années déjà. Pas de véritable innovation en soit donc, mais j’aime beaucoup l’idée de changer la façon de naviguer.

    Des travaux intéressants sont proposés depuis 2-3ans sur un affichage plus original et une navigation différente. Par exemple, les mindmap, comme ici: http://www.wikimindmap.org/ ou encore un affichage par “quadrillage” avec des tailles de carrés différentes selon la pertinence, le nombre de clics etc… (je n’arrive pas à retrouver le lien, il me semble que c’était des japonais qui ont bossé là-dessus).

  10. Je dois faire remarquer que la navigation sur les sites webs passent entièrement par volunia. Si je clique sur un lien, je me retrouve dirigé sur le site web, en conservant dans mon url volunia.fr/blabla.

    Quid du phishing ? Comment faire pour reconnaitre son url ? Volunia se pose en véritable man in the middle annoncé. Je me doute qu’il n’y aura pas d’écoute entre les deux extremitées, mais volunia reste en plein milieux, avec la POSSIBILITE de faire absolument ce qu’il a envie.

    Je dois avouer que j’attends qu’un peu plus de monde calé aille visiter ce site, histoire d’avoir des retours différents.

  11. J’ai également essayé Volunia en tant que power user et j’ai été agréablement surpris, car le concept est *vraiment* nouveau. Je ne parle pas des performances techniques ou autres, mais bien de l’approche de recherche et de partage d’information. Après avoir lu l’article de Jean-Marie Le Ray, je retrouve bien la vision de Massimo Marchiori dans l’interface que j’ai pu tester.

    Je souhaite bonne chance et longue vie à ce projet qui apporte sa pierre à l’édifice de l’infosphère 😉

  12. Et comment concrètement ils comptent s’y prendre pour améliorer la qualité de ces services ( moteur de recherche ) ?

    Si c’est basé sur le social à fond c’est sans intérêt, au contraire. J’ai du mal à bien comprendre leur fonctionnement.

  13. Si je ne dis pas de bêtise et si j’ai tout compris a Volunia cela me fait penser au projet Quaero.

    Dont la recherche était un peu différente de google.

    Je pense que ce genre de projet Volunia sera juste bon pour que les google bing et cie le rajoute a leur moteur de recherche en clair ce monsieur va donc prendre un max d’argent mais sans revolutionner la recherche ..

    Google est toujours pour l’instant numéro 1 ..jusqu”‘au jour ou enfin quelqu’un proposera un algorithme qui permette de trouver avec une précision encore plus fine que google !!

    ( pour cela évidemment il faut trouver une algo qui est capable de prendre en charge les index et non le contraire ce que fait google car là évidemment cest tout simplement aujourdhui quasi impossible d’arriver au niveau de google qui indexe depuis + de 15 ans !

    enfin ce genre de projet rappel le moteur de recherche CUIL fait par des anciens de google..l’idée n’était pas mauvaise et ils se vantaient d’etre au niveau et de dépasser google..!!.;ce qui nétait pas le cas et dont aujourdhui cuil a disparu ..

    dommage car il faut un nouveau entrant dans ce secteur !

  14. Sujet fort interessant. Souvent je reste sur ma faim en terme de recherche, qqsoit le moteur d’ailleurs. Les résultats sont triés par “pertinence” (je simplifie) ce qui est rarement l’idéal je trouve, je dois souvent fureter dans les 3eme ou 4eme page avant de trouver mon bonheur.
    PA

  15. Sujet fort interessant. Souvent je reste sur ma faim en terme de recherche, qqsoit le moteur d’ailleurs. Les résultats sont triés par “pertinence” (je simplifie) ce qui est rarement l’idéal je trouve, je dois souvent fureter dans les 3eme ou 4eme page avant de trouver mon bonheur.
    Par exemple je cherchais hier un player video HTML5 pour intégrer à mon site, Google m’a sorti plein de résultat, comment savoir lequel est le plus apprécié et le plus utilisé, afin de ne pas perdre mon temps dans un truc qui fonctionne mal ? J’aurais bien aimé profiter de l’expérience et des avis de ceux qui ont fait la meme recherche avant moi.
    C’est là que le social intervient. Les seules solutions que j’avais furent d’aller dans des forums où certains avaient fait des comparatifs, ou bien de poser la question sur des sites comme Q/R. Il m’aurait été profitable de bénéficier de l’apport “social” dès le moteur de recherche. Je n’ai pas testé Volunia je ne sais donc pas comment il fonctionne sur ce point, le chat me semble pratique mais uniquement dans certains cas, un système de notation par ceux ayant effectué la meme recherche me semble plus pertinent, mais cela existe deja , sous forme de plugins navigateurs essentiellement.

  16. Je voulais l’essayer : il faut rentrer son adresse mail ! Déjà pour le coté anonyme, c’est pas le bon truc. Je peux chercher avec Exalead sans avoir à me logger par ex.

    Le design est juste affligeant, mais bon, passons.

    Le pire, c’est ce coté social. Pourquoi cherche t on à mettre du social dans un moteur où on cherche les sites les plus pertinents sur un sujet???? J’ai lu un article de F. Manjoo qui résume mon avis personnel. Mes amis, que j’adore, ne partagent pas nombre de mes goûts musicaux, esthétiques, … Je ne veux pas de leurs avis sur ces sujets mais l’avis de millions d’inconnus plutôt que de 30 mecs, que le moteur me trouvent les sites les plus pertinents sans tenir compte de mon contexte “social”, comme il le faisait il y a 10 ans.

    Et sachant que je n’ai pas de facebook, pas de twitter, que je ne publie pas sur G+, je sais pas où il ira chercher de la pertinence sociale.

    Nous sommes en train de réduire le net à un tas de publicités en ligne alors que c’est un outil extraordinaire. C’est lamentable. Et pour certaines de mes connaissances pour qui le net se limiterait presque à Facebook, je suis atterré.

    Pourtant, suite aux modifs de google sur la vie privée et au nouvel algo qui n’est plus “impartial” à mon sens, une solution alternative pourrait émerger rapidement si elle garantit qu’elle ne nous donne pas des résultats biaisés, comme le sont ceux de google maintenant.

  17. Après avoir lu vos commentaires, il me semble que le pari de devenir le nouveau Google Killer semble compromis pour Valunia. Ca me rappelle Blekko, encensé hier, oublié aujourd’hui

  18. Article très intéressant de mon point de vue.
    Le concept me parait plus que pertinent mais, je le crains, élitiste.
    Par exemple, si je cherche à comprendre le principe du web prédictif, Volunia va vraisemblablement a) me faire gagner un temps précieux en synthétisant les points d’entrée d’éventuelles informations, b) faciliter l’entrée en contact avec des sources complémentaires d’information et c) me permettre de nouer des relations culturelles ou business pour approfondir ma démarche.
    Maintenant, si ma démarche n’est pas représentatif des internautes, alors Volunia m’est utile mais ne sert qu’une minorité à laquelle j’appartiens.

  19. Après avoir testé Volunia je doit dire que j’ai eu l’impression de faire un bon 10 ans en arrière.

    Bon c’est laid , mais surtout très intrusif.
    le fait de rester captif du moteur est pour moi un vrai mauvais point. La sécurité de nos données l’anonimat faut oublié.

    Autre gros point la pauvreté du résultat des résultats : en tapant presse citron seulement 2 résultats et c’est tout ????

    En tapant mon nom et prénom , 1er résultat un site de cul avec mon prénom dans l’url heureusement que Filtre SafeSearch était sur élevé…

    Il a fallu que je recherche “nom prénom” pour enfin me retrouver.
    Le tri des résultats semble plus que limite sur les test que j’ai fait.

    Au cas ou certain voudrait tester en temps que power user on a moyen d’inviter des personnes il sufit de donner un email.

  20. @ toutes et @ tous,

    Je n’ai pas encore pu tester le moteur personnellement, donc je n’ai pas grand chose à ajouter par rapport au billet.
    Après avoir vu la carto générée pour Abondance, je me dis que ça c’est une application très intéressante, et il ne me semble pas que Kartoo faisait ça aussi au niveau d’un seul site.
    Concernant l’opposition négatif-positif, je peux vous dire que le Web italien est en flammes avec une majorité d’avis négatifs (dont beaucoup sont également trop superficiels, selon moi), et une minorité de commentaires qui veulent y croire (dont je fais partie).
    Un moteur s’apprécie sur la durée, la réactivité de ses concepteurs à combler les lacunes (rappelez-vous les débuts de Twitter et les critiques par milliers parce que le service ne tenait pas la charge), et, surtout, le taux d’adhésion, ce qu’on ne pourra juger que lorsque l’accès sera ouvert au grand public.
    Donc pour l’instant, je crois qu’il est urgent … d’attendre 🙂
    Pour les anglophones, j’ai bien aimé le billet sur Search Engine Land : http://searchengineland.com/volunia-a-social-search-engine-says-the-web-has-come-alive-110462

  21. Franchement j’y crois pas trop à ce moteur de recherche. Je ne vois pas comment il pourrait concurrencer directement Google, j’ai du mal à le voir dans le futur devenir célèbre et utilisé par des millions d’internautes. Faudrait vraiment un séisme pour détrôner Google, et même s’il avait lieu je vois plutôt Bing y gagner que Volunia.

  22. Pas de Goolge killer ici, mais plutôt l’intégration complète du volet social de la recherche dans un moteur.
    Quant au business model, j’espère qu’il ne s’agit pas seulement de se faire racheter par l’un des deux gros du secteur, mais qu’il va perdurer dans le temps.

  23. @jeanmarie
    “Concernant l’opposition négatif-positif, je peux vous dire que le Web italien est en flammes avec une majorité d’avis négatifs (dont beaucoup sont également trop superficiels, selon moi), et une minorité de commentaires qui veulent y croire (dont je fais partie).”

    —->>> tout depend ou vous trouvez les avis?..ne soyons pas naif tout le monde sait que le web pullule de faux commentaires ..

    @autres

    pour ce qui est de volunia cest annoncé des le depart , que ce moteur de recherche se paye par la pub en clair comprendre vous netes pas anonyme et que cest le principe google ..

    Pour ma part je ny crois pas du tout a ce projet. Il y a eu tant de projet equivalent sans parler du projet européen qui devait concurrencer google ..et qui aujourdhui c’est scindé en 2 minables sites ( un projet allemand qui continue l’autre français ..dans les 2 cas avec notre fric, celui de l’europe !!

    maintenant a quand un moteur de recherche qui ne fasse pas tourner en rond ? parce que les resultats de google cest cela finalement les 100 premieres pages ( deja faut y arriver apres 10 ) mais ce nest que référencement etc ..alors que pourtant il y a bien du contenu intéressant mais pas trouver par google..d’ou peut etre le certain succés de recherche de la part de facebook qui fonctionne par mon ami m’informe de tel site etc .. certes la encore ca tourne en rond mais cest lami de lami ..et non un résultat tombé par google par le référencement ..

    a méditer tout cela..peut etre alors finalement un bon retour des portails mais libres? ( car la encore ca tournait bien en rond lol

    finalement le web pour une majorité de personne ne sert qua tourné en rond et seulement 10 pour cents et encore est exploité !

  24. Oupp, c’est quoi cette idée de faux commentaires ?
    Hier Volunia a été trending topic sur le Twitter italien toute la journée, et j’ai suivi un peu tout ce qui s’est publié en Italie, des articles par dizaines, blogs et presse compris. Donc la température correspond exactement à ce que j’ai dit, à moins que je n’aie vu aussi défiler des centaines de faux tweets…

  25. La nouvelle mode pour les google killer semble être d’y ajouter une part de social.
    d’après ce que j’ai lu au dessus, son index semble assez désertique. Il me parait très surprenant de lancer la communication d’un tel service avec une base aussi faible.
    Donc ça va faire comme tous les google killer précédent : un peu de buzz sur les sites ntic jusqu’à sa sortie réelle puis on n’en entendra plus parler

  26. J’ai aussi accès à la beta, et je suis d’accord avec un commentaire précédent, l’interface est hideuse !
    C’est, lent, trèèèès lent…
    J’ai effectué quelques tests, les résultats ne sont pas grandioses, et surtout, lorsque l’on clique sur un lien on a l’impression d’être sur un site d’il y a 10 ans avec la frame vers le site précédent. Et les cartographies, qui n’ont selon moi aucun intérêts, sont moches

    Wikipedia :
    Résultats : http://s4.noelshack.com/upload/3931232477436_capture_dacran_20120209__201437.png
    Carto : http://s4.noelshack.com/upload/6303947582196_capture_dacran_20120209__200618.png
    En y ayant accédé : http://s4.noelshack.com/upload/5989745705526_capture_dacran_20120209__200630.png

    Presse-citron (mauvais résultat) :
    Résultats : http://s4.noelshack.com/upload/19217395118295_capture_dacran_20120209__200533.png
    Carto : http://s4.noelshack.com/upload/13876553905830_capture_dacran_20120209__200649.png

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