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Volunia, un nouveau moteur de recherche !

Le lancement d’un nouveau moteur de recherche est suffisamment rare pour être signalé ! Volunia.com annonce un nouveau type d’expérience pour les internautes, qui plus est multilingue. Voici la page de lancement :

Le lancement d’un nouveau moteur de recherche est suffisamment rare pour être signalé ! Volunia.com annonce un nouveau type d’expérience pour les internautes, qui plus est multilingue. Voici la page de lancement :
où vous pouvez vous inscrire pour être sélectionnés parmi les utilisateurs privilégiés (excellent exemple d’atterripage, soit dit en passant…).

Au fil des ans on entend assez régulièrement parler de nouveaux moteurs destinés à devenir des “Google killers” et qui finissent aux oubliettes aussi vite qu’ils ont été annoncés (qui a jamais utilisé WolframAlpha ou Blekko, Teoma, Quaero, etc. ?).

Le responsable de l’équipe derrière Volunia est un italien, Massimo Marchiori, professeur et auteur d’un célèbre papier sur les Hyper Search Engines à la fin des années 90, cité en référence par Sergey Brin et Larry Page dans leur document historique sur le PageRank, qui enseigne aujourd’hui à l’Université de Padoue et fait partie du comité de gestion d’Atomium Culture ; voir un bref CV ici.

Un gage de sérieux, donc, après trois ans de développement pour l’avènement de ce moteur innovant, dont son concepteur nous assure qu’il n’est pas question de le comparer à un Google amélioré de 10%, mais plutôt de le considérer comme quelque chose de totalement nouveau, disponible d’emblée en 12 langues, et capable de fournir à l’internaute une perspective neuve, totalement différente de que les moteurs traditionnels ont proposé jusqu’à présent :

Donc je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi ça me met l’eau à la bouche, et j’ai hâte d’en apprendre davantage et de découvrir ce nouvel outil de recherche. Si quelqu’un a des news, merci de partager 😉

Et puisque j’en parle, un autre nouveau moteur sera à surveiller de près, Trap.it, issu de la même techno qui se cache derrière Siri, qu’Eric Schmidt considère comme une sérieuse menace pour Google… À suivre !

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Par : Opera
37 commentaires
37 commentaires
  1. “qui a jamais utilisé WolframAlpha ou Blekko, Teoma, Quaero, etc. ?”
    Moi, j’utilise très régulièrement WolframAlpha, et je ne pense pas être le seul.

  2. Encore un concurrent de Google qui ne va pas faire long feu. Rien que le nom “Volunia” n’est pas suffisament simple pour devenir un réflexe pour l’internaute. Ne parlons pas de tous les autres domaines où on pense automatiquement à Google pour nous mâcher le travail.

  3. Martin, tout dépend qui le dit 🙂

    Quand on parle “moteur de recherche” on fait toujours référence à Google comme étalon de comparaison. Donc si quelqu’un d’aussi sérieux que Marchiori dit que c’est un concept totalement nouveau qui n’est pas comparable à Google, même en l’absence de détails, la chose m’intrigue assez pour suivre l’évolution de cette annonce.
    Après, ce sera à chacun/e de juger sur pièces…

  4. Xtof,

    Sur Wolfram Alpha, dont j’ai lu récemment que la techno aussi serait derrière Siri :
    http://www.businessinsider.com/wolfram-alpha-2011-10
    et les autres, ce que je voulais dire c’est qu’il n’y a pas eu vraiment de rapport entre les annonces et les résultats.
    Il n’y a qu’à voir les études mensuelles de comScore sur les parts de marché des moteurs pour comprendre ce que je veux dire.
    Or personnellement j’aimerais bien trouver un jour une véritable alternative (ou mieux : un outil complémentaire) à Google, donc je suis curieux de découvrir ce nouveau moteur…

  5. Jean-Marie, c’est votre article qui est du baratin.

    “nouveau type d’expérience pour les internautes”
    => vous avez testé ?

    “vous pouvez vous inscrire pour être sélectionnés parmi les utilisateurs privilégiés”
    => ils cherchent des beta-testeurs

    “son concepteur nous assure qu’il n’est pas question de le comparer à un Google amélioré de 10%, mais plutôt de le considérer comme quelque chose de totalement nouveau, disponible d’emblée en 12 langues, et capable de fournir à l’internaute une perspective neuve, totalement différente de que les moteurs traditionnels ont proposé jusqu’à présent”
    => j’appelle-ça du baratin

    Sur la base d’éléments fumeux de la part Volunia, pour votre défense.

    OK pour votre curiosité personnelle pour ce projet, par contre sur Presse-Citron on est habitué à des articles plus factuels.

  6. Je pense qu’il va rejoindre tous les google killer de ces dernières années.
    D’après ce que j’ai compris, Siri n’est pas un moteur de recherche, mais une interface vocale.
    Ca sent le buzz à plein nez, le fait d’en parler alors qu’il n’ouvrira au public que dans plus d’un mois et puis, vouloir démarrer avec la reconnaissance d’une douzaine de langues ça me parait très optimiste.
    Et même si le fondateur a écrit quelques principes à l’origine du page rank, il y a bien plus de 10 ans, le problème c’est que d’une idée à sa réalisation l’écart est grand et, en plus, google a fortement évolué depuis, rendant l’impact du pr presque négligeable

  7. Dans les moteurs de recherche, on peut distinguer, en TRES gros, trois pôles.

    Le crawling (le parcours des pages sur internet).
    L’indexation (l’analyse du contenu des pages pour en sortir des mots clefs qui y conduiront)
    Le ranking (la pondération de deux pages trouvable avec les même mots clefs).

    On peut ajouter le sponsoring qui consiste à modifier l’indexation pour affecter directement une page à des mots clef sans que le moteur d’indexation le fasse lui même.

    Avec les nouveaux moteurs, le ranking est facile à realiser (et même être plus pertinent que celui de google qui est fortement dépendant du sponsoring).

    Le sponsoring, est indépendant.

    maintenant viennent les soucis.

    le crawling et l’indexation. Et c’est la que google à malheureusement une GROSSE longueur d’avance sur tout ses concurrent.

    Pourquoi ? Parce que ça necessite plus d’argent de que de compétances.

    pour le crawling, il faut des serveurs, beaucoup de serveurs, de la bande passante, beaucoup de bande passante et de l’espace disque, beaucoup d’espace disque.

    pour l’indexation, il faut du cpu, beaucoup de cpu, et de la ram, beaucoup de ram.

    Et les autres, les petits nouveaux n’ont pas la capacité à fournir ses ressources de manière suffisante pour indexer “internet”.

    C’est la raison pour laquelle, sans s’associer à un grand groupe financier, ces petits moteurs sont voués à rester confidentiel.

    On verra bien, mais ça risque aussi d’etre le cas de volunia s’ils restent indépendant.

  8. Amapi,

    Excellentes remarques ! J’imagine qu’il y a quand même des ressources derrière, puisque ça fait déjà presque 4 ans qu’une équipe travaille dessus en grand secret. Il est certain que cette collaboration est prise en charge pour une bonne partie par l’Université de Padoue, où enseigne Marchiori, mais rappelons-nous que Google aussi a vu le jour dans une université, avant le garage…
    Une autre personnalité associée au moteur est Mariano Pireddu, qui fut déjà l’origine de Tiscali à la fin des années 90, donc je ne crois pas qu’ils partent sans biscuits non plus 🙂

    Toutes proportions gardées, bien sûr 🙂

  9. P.S. Je viens de découvrir une interview extrêmement intéressante de Massimo Marchiori ici :
    http://corrieredelveneto.corriere.it/vicenza/notizie/cronaca/2010/22-ottobre-2010/uomo-che-fece-decollare-google-ora-fuori-controllo-1704006628292.shtml
    C’est en italien, j’ai pas le temps de traduire, mais ça aide vraiment à comprendre le sérieux du personnage et, entre les lignes, il me semble que ça donne même des indications sur un aspect possible du fonctionnement du moteur : “une mosaïque sociale”…

  10. Je ne doute pas du sérieux du personnage. Je me demande juste si ce nouveau moteur de recherche pourra rattraper l’avance considérable prise par Google dans le domaine de la recherche en ligne sur tous ses concurrents. Je pense qu’annoncer un moteur de recherche seul ne suffit pas. Bref on attend plus d’informations sur le moteur avant de se décider 🙂

  11. Sika,

    Comme je le dis dans un précédent commentaire, …quand on parle « moteur de recherche » on fait toujours référence à Google comme étalon de comparaison.
    Je ne pense pas qu’il s’agisse de “rattraper l’avance considérable prise par Google dans le domaine de la recherche en ligne sur tous ses concurrents”, je crois plutôt qu’il s’agit de faire autre chose, une alternative à Google, complémentaire et non exclusive. Autrement dit Google reste Google, et Volunia, je sais pas encore…
    Mais le personnage et son parcours sont vraiment atypiques, puisque le PageRank s’est inspiré de ses travaux, donc je pense que ça vaut la peine de buzzer un peu le lancement de Volunia, au moins pour faire en sorte que le plus de gens possible puissent le tester 🙂

  12. Vous et Mr Marchiori avez plusieurs fois déclaré Volunia comme révolutonnaire, changeant complètemet la perception d’un moteur de recherche.

    Ce qui est marrant, c’est qu’on explique jamais pourquoi ni comment. Comme dit précédemment, du gros baratin pour faire du buzz.

    Sérieusement, l’article fait déjà l’éloge de Volunia alors qu’on ne sait rien de lui. C’est une publicité déguisée ?

  13. ArthurS, commentaire légèrement incompréhensible, mais je vais essayer d’y répondre quand même.

    “Vous et Mr Marchiori avez plusieurs fois déclaré Volunia comme révolutionnaire”

    Que M. Marchiori essaie de lancer son produit en disant ce qui lui semble bon, c’est son droit le plus absolu, et personnellement je répète ce qu’il dit. Sur la base qu’il me semble être une personne sérieuse et compétente. Et si je me trompe, ça n’engage que moi. Donc ce n’est pas de la publicité déguisée, c’est ce que je sens, comme je le sens. Point barre. Après, à chacun son odeur.

  14. François,

    Pour faire des articles plus factuels, faut avoir des faits. Et pour l’instant je n’ai rien trouvé d’autre que ce que j’ai écrit. Mais prétendre que je n’aurais pas dû annoncer la sortie d’un nouveau moteur sous prétexte que je n’ai pas assez de faits pour prouver ce que je dis, c’est se tromper de débat.
    1. D’abord je n’ai rien à prouver à qui que ce soit
    2. Si mes billets ne sont pas assez factuels, adressez un courrier de protestation en lettre recommandée avec accusé de réception au maître de ces lieux
    3. Faut pas déconner non plus…

  15. Visiblement ça pourrait être un moteur de recherches d’investisseurs 😉
    « Nous avons suffisamment de fonds pour financer les premières étapes du projet. Il est encore prématuré de parler de l’entrée possible de nouveaux actionnaires, »

  16. Dominique,

    Oui, j’ai lu ça sur le Monde Informatique
    http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-un-mathematicien-italien-defie-google-sur-le-moteur-de-recherche-46712.html
    (comme quoi, baratin ou pas, l’info commence à sortir), et je me réserve de revenir sur le sujet.
    J’ai contacté Massimo pour lui proposer une interview, il s’est déclaré d’accord sur le principe et je lui ai fait parvenir mes dix questions.
    Il est très occupé donc j’ignore quand est-ce qu’il répondra, mais soyez sûrs que les lecteurs de Presse-citron seront les premiers à en être informés 😉

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