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Vous voulez perdre votre job ? Utilisez Twitter

La mésaventure qui vient d’arriver à un ex-futur employé de Cisco aux USA, devrait finir de convaincre ceux qui ne sont pas encore tout à fait…

La mésaventure qui vient d’arriver à un ex-futur employé de Cisco aux USA, devrait finir de convaincre ceux qui ne sont pas encore tout à fait conscients de la nécessité absolue de contrôler son image sur internet, en soignant notamment leur participation dans les blogs, forums et réseaux sociaux.

En l’occurrence dans le cas précis, c’est de Twitter qu’il s’agit : @theconnor (son pseudo Twitter), une future employé de Cisco à San José, Californie, a publié hier sur Twitter le message suivant :

“Cisco just offered me a job! Now I have to weigh the utility of a fatty paycheck against the daily commute to San Jose and hating the work.” (Cisco m’a proposé un poste. Maintenant je dois évaluer l’utilité d’un gros salaire pour job que je vais détester m’obligeant à un trajet quotidien à San José)

Ce tweet a immédiatement attiré l’attention de Tim Levad, de Cisco, qui a répondu dans la foulée à la future employée indélicate :

“Who is the hiring manager. I’m sure they would love to know that you will hate the work. We here at Cisco are versed in the web.” (Je suis le responsable du recrutement. Je suis sûr qu’ils apprécieraient fortement de savoir que vous allez détester ce job. Ici à Cisco nous sommes très présents sur le web.)

@theconnor a aussitôt réagi en passant son compte Twitter en statut privé, puis en supprimant le tweet, mais trop tard : une recherche sur Twitter Search permettait encore pendant quelques heures d’accéder au tweet indélicat.

L’affaire est en train de faire le tour du web aux USA, sous le nom de cisco fatty, et les discussions continuent à aller bon train sur… Twitter, et comble du bon goût, un blog a même été mis en place pour relater la boulette et ses conséquences : http://ciscofatty.com/

Que faut-il en conclure ?

  • Twitter est un faux ami : les moins avertis ont peut-être tendance à prendre ce site de micro-blogging comme un tchat entre potes, où l’on peut tout dire sans risque. Faux : Twitter est public, et fait récent, de nombreuses entreprises y ont maintenant un compte, voire une présence active.
  • Twitter est un outil de veille très efficace pour les entreprises. Ca on le savait déjà. Mais mieux : il est un outil de monitoring et de surveillance de la réputation des marques. Les antennes des grosses boîtes sont déployées et les oreilles traînent partout, même dans ce que certains pensent être encore les recoins du web.
  • Il n’est pas certain que si la même remarque avait été publiée sur un forum ou dans les commentaires d’un blog, elle ait eu le même impact. Twitter est actuellement sous les feux de la rampe, et agit comme une formidable caisse de résonance.
  • la persistance des données sur internet est un vrai problème : pas de droit à l’erreur, pas de droit à l’oubli. Le moindre dérapage verbal (qui n’en n’a jamais commis dans sa vie ?) est consigné, indexé, repris, amplifié, et vous revient dans la figure comme un boomerang bardé de lames de rasoir. Et surtout, vous ne pouvez pas l’effacer. Autrement dit vous perdez le contrôle que vous pourriez légitimement revendiquer sur vos propres écrits.

Cela étant, il est à souhaiter que l’arrivé massive des entreprises sur Twitter ne modifie pas les comportements et la spontanéité de ce réseau au point d’en faire un immense marche de la langue de bois où la paranoïa deviendrait le seul mot d’ordre. Le tweet de @theconnor est aussi à considérer dans les remarques que l’on peut faire en privé devant des amis. Il n’aurait pas forcément de conséquence sur la qualité de la future employée de Cisco, et annuler un recrutement juste pour cette phrase malheureuse et maladroitement publique me paraît peut-être un peu expéditif. Une bonne discussion en tête à tête devrait dissoudre le malaise. D’ailleurs, d’après ce que j’ai pu lire en enquêtant sur le sujet, je n’ai pas trouvé de preuve réelle que le recrutement de @theconnor ait été remis en question. Cette déduction a éte faite un peu rapidement par une twittosphère en émoi.

Mais il est vrai que la baseline originelle de Twitter consiste à répondre à la question “Que faites-vous en ce moment”. Pas à “Que pensez-vous en ce moment”…

(sources : bhc3, Networkworld et autres blogs et médias US, via Standblog)

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Twitter
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Par : Twitter, Inc.
4.1 / 5
22,5 M avis
64 commentaires
64 commentaires
  1. Eric, pourquoi avoir choisi de laisser ces mauvaises traductions ?
    – “the daily commute to San Jose” devient “un éloigné de mon domicile”
    – “Who is the hiring manager” devient “Je suis le responsable du recrutement”

    Un oubli ?

    Au plaisir de te lire souvent,
    Joan

  2. Disons que j’ai évité les traductions littérales, mais si tu es meilleur que moi en anglais donne-moi les traductions exactes et je m’empresse de corriger, même si je pense que ça ne changerait pas grand chose à la compréhension du sens général de savoir qu’elle rechigne à bosser à San José.

  3. Amazing…
    J’ai passé mon compte en privé depuis longtemps, justement pour éviter que n’importe qui, y compris le personnel de ma boite, puisse avoir accès à mes réflexions / humeurs (souvent râleuses, de surcroît, après tout Twitter me sert surtout à ça) ne soient interprétées par mes collègues.
    Il y a déjà le blog, c’est bien suffisant…

    Mais ce sont effectivement des tendances qui montrent qu’il y a des questions à se poser, concernant le contrôle de son identité et son image sur le Web.
    Une petite dose de “marketing personnel” que les semi-pros que nous sommes pouvont appréhender facilement, mais ce n’est pas le cas de 85% des internautes… Plus néophytes.

    Nous aurons donc sûrement d’autres histoires croustillantes de ce genre à nous mettre sous la dent ! 😀

  4. @Eric: Désolé si ma remarque a été mal perçue. Je ne voulais pas jeter la pierre 😉 En effet, ça ne gâche pas la compréhension de ce post très intéressant.

    Sans orgueil mal placé, je pense avoir un peu plus de bon sens que google traduction.
    – “the daily commute to San Jose” serait pour moi “l’aller-retour (ou le trajet) quotidien à San Jose”
    – “Who is the hiring manager” serait pour moi “Qui est le responsable du recrutement?”

    Joan

  5. La rançon de la gloire de Twitter… Il faut faire attention à tout ce qu’on fait maintenant !
    Évidemment puisque les entreprises utilisent les réseaux sociaux pour leur Social Influence Marketing 😀
    Les particuliers doivent aussi prendrent en compte que Twitter est devenu un média puissant ou Pierre Paul ou Jacques peuvent être “peopleiser”…

  6. Cela montre que dans la communauté internet, l’esprit potache perdure après la puberté. Dire tout ce qui vous passe par la tête, et le rendre publique, cela devient un réflexe sur lequel il devrait y avoir une réflexion. Qui cela peut-il bien intéresser que Jacques rentre chez lui ou qu’il parte au travail, qu’il prépare une omelette ou tant d’autres banalités ?
    Combler le vide, sans doute, à tout prix.
    Encenser twitter sous prétexte que des informations sur telle ou telle atrocité sont parvenues à nos oreilles un peu plus vite que par les agences de presse, et du coup, en déduire que tout ce qui nous passe par la tête mérite de suivre le même chemin,cela devient pathétique.

  7. @Joan :
    J’ai bien cherché le sens de cette phrase, mais ta version ne me satisfait pas non plus.
    Tu traduis “Who is the hiring manager” par “Qui est le responsable du recrutement?”, ce qui paraît évident, sauf que dans la phrase originale il n’y a pas de point d’interrogation. Sauf s’il a été oublié, j’en déduis que cela a peut-être un sens un peu différent, et c’est pour ça que j’ai traduit comme ça.
    Pour le trajet à San José, je ne l’ai pas mis car il fallait comprendre la phrase au sens de l’éloignement, ici tout le monde ne sait pas où est San José, mais bon je corrige 🙂
    Précision : je n’utilise pas Google Translate, je suis meilleur que Google en anglais 🙂

  8. On va encore nous parler d’un nouveau Big Brother, on donne encore un bâton pour nous (les blogueurs, les twitters, les facebookers) faire battre. Cependant, certes il n’est pas vital de faire savoir que l’on est aux toilettes mais prenons tous ces objets du web 2.0 avec du recul, les gars. Le second degré, un peu de jugeotte et tout ira bien 😛

  9. Intéressante anecdote, j’avais d’ailleurs entendu d’autres histoires de ce type dans des podcast de “L’Atelier Numérique” sur BFM radio, incriminant – à tort ou à raison – les réseaux sociaux (Facebook, Twitter… ) mais ta réflexion sur le sujet ramène finalement au bon sens de chacun. Bien vu 🙂

  10. C’est quoi cette traduction ?

    C’est vraiment une bétise quand même. Je sais que des fois, c’est pas évident de rester calme quand on décroche un job mais bon, faut savoir se controler, surtout pour dire des choses comme ça.

  11. Ces remarques sur la traduction me semblent déplacées…
    Les anglophones se contenteront de lire la phrase en anglais, fournis par Eric, en se forgeant leur propre interprétation

    et pour les moins à l’aise avec l’anglais, comme moi, je dis : merci Eric !

  12. @eiffel tu as raison et un peu tord aussi, je suis très mauvais en anglais mais souvent ce genre de chose restent mieux gravées dans la mémoire que d’autres textes entendus ou lus ce qui fait qu’avoir une traduction plus proche est aussi une bonne chose non ?
    Donc pour moi le sens d’éric plus proche de moi (pour ce qui est de faire comprendre) et compensé positivement par Joan pour moi je me regal souvent à lire le billet mais surtout les commentaires qui vont avec c’est que je j’aime dans les blogs.

  13. Cette aventure montre aussi le rapport encore compliqué qu’entretiennent les sociétés et les marques avec le web collaboratif. Alors que ce dernier propose un formidable espace de dialogue, de feedback et d’échange entre marque et client (ou employé), les sociétés jouent le jeu de la punition et de la censure. (A rapprocher aux boites qui demandent d’effacer des commentaires peu flatteurs après la publication d’un article sponsorisé qu’elles ont commandé…).

    Quant à la traduction, contrairement à chez nous, la phrase interrogative déclenche forcement une inversion du verbe rapport au sujet (Who the hiring management is ?). Donc je pencherais plus pour “Machin bidule qui est le responsable du recrutement.” Comme Eric le proposait. (Ca c’est du débat !)

  14. Encore un bon exemple qui montre que la protection de son image (et de ses données aussi mais ça c’est un autre sujet) est très importante.
    Après ça reste juste une bonne histoire pour laisser courir un buzz et permettre aux journalistes d’envoyé spécial de montrer aux non utilisateurs que c’est mal d’utiliser twitter, facebook et autres réseaux sociaux…

    Pour ma part je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt d’un service comme twitter. Je pense être assez ouvert d’esprit en matière de service web mais Twitter ça bloque, je ne comprend pas le succès de ce site qui repose sur un simple suivi de la vie des gens…

    Merci pour l’info en tout cas 😉

  15. Depuis quelques temps, il semble évident que le succès de ce génial outil qu’est Twitter provoque quelques “jalousies” et récréminations diverses.
    Aucun outil du Net et encore moins Twitter dans ce qu’il a d’instantanné, ne peut être tenu responsable des propos quelquefois (ou trop souvent) débiles et déplacés qui jalonnent les profils de ceux et celles qui savourent à tort un sentiment de gloire fugace lié à une diffusion mondiale de propos et sentiments qui ne devraient nullement quitté la sphère personnelle et privée.

  16. @Eric: Je suis navré Eric car je ne voulais pas créer une mini vaguelette de polémique sur un contre-sujet limite futile. Mon but était vraiment tout autre…

    J’utilise twitter, et j’ai rencontré cette situation. Pour éviter le chaos interne dans une startup de 3 personnes, j’ai accepté d’être suivi par mes collègues et mon patron. Cependant, j’ai accepté par la même de tronquer une part de ma liberté d’expression. C’est encore frais et je ne sais pas si je vais limiter l’accès à mes twitts. Probablement. Le cas twitter est le seul à me poser problème car il est le seul à permettre de suivre des gens sans préalable. (encore que j’ai le même problème sur friendfeed mais on en parle moins). @+ sur twitter @joandossetto

    @eiffel: Idem, désolé que ça soit mal perçu. Je ne veux pas que la traduction soit l’opprobre de ce post. Je ne suis pas non plus pour la génuflexion.

    @francis: merci 🙂

  17. Le tout est de savoir où mettre des frontières. Parce-qu’en sens inverse un employé peut très bien se faire mousser en disant du bien de l’entreprise alors qu’il ne le pense pas forcément. Quand Twitter devient un critère d’embauche discriminatoire 😀

  18. Comme l’a dit Eric, il n’a pas trouvé de preuves que le recrutement de la fille ait été annulé. Il faut faire comme Lousia, avoir plusieurs comptes. Pour les pensées “sensibles” il y a les DM sur Twitter. Pour le reste, il suffit de ne pas trop s’exposer, perso je suis sur Twitter et personne dans mon taff ne le sait et à moins de remonter jusqu’à moi avec mon ip, je ne vois pas comment mon boss pourrait m’identifier.

  19. @Djeby : les DM (direct messages ou messages privés pour les novices) c’est bien mais quand tu utilises Twihrl faut vraiment faire gaffe car on peut facilement cliquer sur la mauvaise icône et envoyer en public un message que l’on destinait à une seule personne en privée 🙂
    Je sais de quoi je parle, ça m’est arrivé récemment, c’était pas compromettant mais ça aurait pu l’être selon le contexte.

  20. moi je dis qu’elle est surtout sacrément conne. y’a pas d’autre qualificatif.
    Ca viendrait à l’idée à personne de prendre un mégaphone et d’aller sur la dalle de la Défence hurler “On vient de me proposer un boulot qui va me faire chier mais bien payé”.

  21. @jcfrog : oui enfin ça serait pas la première fois qu’un potentiel employé d’entreprise accepte d’y travailler pour un bon salaire et un job inintéressant. Moi j’ai fait pire : le job ET le salaire étaient inintéressants. Puis j’ai quand même tenu 8 ans, hein… 😉

  22. Je sais que ce n’est pas le lieu mais puisque ça cause de twitter… C’est déjà arrivé aux utilisateurs chevronnés de twitter de voir leur derniers updates disparaître???

  23. @Guillaume: j’entends bien.

    C’est bien de parler de ces choses, mais en même temps ce genre d’anecdotes sur Facebook, twitter and Co, c’est ultra minoritaire et ça fait les choux gras des média “adverses” qui les relayent sans comprendre, ce qui est perçu ensuite comme une vérite, alors que ce ne sont que des faits divers.
    Du coup ma maman croit qu’on doit pas aller sur Facebook parce que les DRH scrutent tout ou qu’on va avoir ma photo sur les murs pour une pub Durex.

    J’exagère à peine! 😉

  24. Encore une fois, évitons une diabolisation de l’outil, ou une victimisation de l’utilisateur.

    Chacun doit être conscient de ce qu’il fait et de ce qu’il dit, et du lieu (aussi virtuel soit-il) où ses propos vont apparaître.

    Exceptée dans notre boîte mail, les informations sont généralement accessibles à un grand nombre de visiteurs (facebook, linkedin, twitter). A nous de mesurer nos propos ou de faire nos déclarations en connaissance de cause.

    Et Eric n’a pas tort : la baseline Twitter est “What are you doing now”, la nouvelle baseline Facebook est “What’s on your mind”. A ne pas confondre !

    Enfin, opinion très personnelle : je comprends l’employeur qui refuse d’embaucher une candidate qui viendrait à reculons.

  25. Bonjour,

    la remarque de PoP ma parrait parfaitement judicieuse : effectivement ça ne viendrait à l’idée de personne de gueuler ça dans la rue et pourtant… sur le web les mêmes personnes le font.
    Il y a une sorte de déréalisation (si le mot n’existe pas je l’invente : détacher de la réalité quelque chose qui en fait partie) de ce monde là, comme si les règles du réel n’y existaient pas.
    Dans la vie de tous les jours il est très facile d’avoir conscience de la portée (au sens de la voix) de ce que l’on dit, de ce que l’on fait, de qui le “reçoit” mais dès que les gens s’expriment au travers d’un medium, que ce soit un journal papier, la radio (ah les emissions de nuit de skyrock), la télé il leur devient très difficile de “réaliser” la masse des gens qui “reçoivent” ce qu’ils disent.
    Le problème supplémentaire avec internet c’est la persistence de l’information et la facilité d’y accéder par rapport aux autres médias.
    C’est tout de même curieux que les gens arrivent à considérer que ce qu’ils disent ou font sur le net à moins d’importance, de gravité qu’ailleurs alors que les données y sont bien plus accessibles !

    Pour finir, le plus beau la dedans c’est qu’il n’y a pas besoin d’espionner les gens ou de faire pression sur eux : ils donnent eux mêmes les informations. Curieuse aussi cette tendance à vouloir étaler à la face du monde même les choses les plus futiles de sa propre vie : j’existe puisqu’on me regarde.

  26. J’aurais plus peur d’un service comme Back Type qui me répertorie tous mes commentaires laissés à droite et à gauche sur le net sans que je leur ai demandé plutôt que Twitter où là je sais à quoi je m’attends.

  27. Dans ce contexte, je dirais pour “Who’s the hiring manager” : Qui est le manager qui recrute…

    Ce ne sont pas les DRH qui recrutent mais les Managers… et le fait de savoir qui c’est lui permettra de mettre son veto.

    Sinon, c’est effectivement un vrai cas d’école pour la notion d’identité et de réputation…

  28. Franchement, si c’est vraiment ce qui s’est passé, faut être stupide pour balancer un truc pareil en citant le nom de la boite. Dire que c’est à cause de Twitter qu’elle a perdu son job, est invraisemblable… Quand on se tire une balle dans le pied tout seul est-ce qu’on accuse le marchand de canon ?

  29. moi récemment on a utilisé mon statut facebook pour me griller pour un job au cabinet d’un président de région…

  30. La question qu’on peut se poser est la valeur des méssages qu’on trouve sur Internet.
    Faut-il accorder autant d’importance pour ce type de discution

  31. Elle le savait que son compte Twitter était publique. Même l’image sur la page d’accueil de Twitter le dit: un oiseau sur une branche, pas une enveloppe scellée. Il faut l’assumer.

    Et puis que ce soit sur le Web ou ailleurs… si tu dis à ta blonde que tu vas jouer au golf et qu’une amie lui rapporte qu’elle t’a vu avec une fille dans un bar, c’est clair que tu “FAIL”.

    Les médias aiment bien faire un scandale avec les nouvelles technos, mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Toute pub est une pub. Au moins maintenant, les gens savent ce qu’est Twitter.

    Ça peut effrayer une mère paranoïaque mais bon, elle pense encore que les soviétiques veulent lancer une bombe nucléaire. Moi je tweet et je n’ai pas peur. Je suis mon patron et il peut me suivre s’il le veut. Comme l’a dit @littlecelt “un peu de jugeotte et tout ira bien”.

  32. Et cela rejoint exactement ce que tu disais de Facebook… Même pour un stage, des agences ont rejeté des candidatures faute de connerie sur différents profils… Les photos de ta “murge” du week-end ou en string la bouche en cul de poule à oublier.

  33. Je connaissais déjà l’histoire d’une secrétaire qui avait créé son blog (petiteanglaise.com) et avait relaté des faits professionnels sur son site, ce qui lui avait valu un licenciement.
    Ici, ce qui est surprenant, c’est qu’on propose à cette jeune femme un super salaire (c’est vrai que Cisco paye bien!), bien loin de celui d’une assistante, et elle snobe son futur employeur. Pour son e-réputation, il y a mieux, sachant que, malheureusement pour elle, ça envoie un bien mauvais signal à d’autres employeurs susceptibles de l’embaucher.
    Une erreur de jeunesse, sans doute !

  34. Comme quoi les gourous du personal branding ont de beux jours devant eux tant certains sont crédules au point de s’imaginer que poster des infos perso sur le web est sans conséquence!
    Ça me rappelle le coup de Boris Boillon (l’ambassadeur de France en Tunisie…) en slip sur facebook 😉 Comme quoi finalement, avec du piston, on peut faire abstraction de ses erreurs de jeunesse 😉

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