Si vous cherchez un argument pour vous convaincre que le continent asiatique est une véritable mine d’or pour l’économie tech, lisez les articles sur Xiaomi. Alors que la société chinoise n’a pas encore attaqué les marchés occidentaux (mais ne cache pas ses ambitions), elle réalise déjà des ventes exceptionnelles.
26.1 Millions, c’est le nombre de smartphones que Xiaomi a vendus, rien que durant le premier semestre 2014. Pour vous faire réaliser à quel point la croissance du constructeur est rapide, sachez que durant toute l’année 2013, celui-ci aurait vendu 18.7 millions de smartphones. Le plus impressionnant dans tout cela, c’est que Xiaomi n’est encore présent qu’en Chine et dans quelques pays asiatiques comme la Malaisie, les Philippines et l’Inde, et que le premier téléphone de la nouvelle marque a été commercialisé en 2011. Il va sans dire que depuis, le constructeur a fait beaucoup de chemin.
Pour toute l’année 2014, Xiaomi prévoit de vendre 40 Millions de smartphones, mais n’exclut pas le fait que cette prévision soit dépassée et que les vente atteignent les 60 Millions d’unités.
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Le secret de Xiaomi : des smartphones adoptant de hautes spécifications mais dont les prix demeurent accessibles et intéressants pour les populations des pays émergents. De ce fait, à l’instar de l’One Plus One, les « hauts de gamme » de Xiaomi sont assez souvent désignés comme des « flagship killer ». Mais outre cela, Xiaomi est parfois accusé par les médias de manipuler la demande en contrôlant la disponibilité de ses produits dans les points de vente. La société, elle, s’en défend et évoque plutôt des problèmes d’approvisionnement.
Après l’Asie, l’Amérique Latine
Si Xiaomi n’est encore présent que sur le continent asiatique, il ne cache plus ses ambitions internationales. L’une des manœuvres les plus révélatrices fut le recrutement de l’ancien employé de Google, Huggo Barra, qui a été nommé Vice-Président « international ». Il y a quelques mois, il présentait encore le Nexus 7 devant les caméras, lors d’une keynote de Google.
Et justement, il y a quelques mois, une publication d’Huggo Barra a laissé comprendre que la prochaine étape, après l’Asie, pourrait bien être l’Amérique Latine.
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