Le succès des réseaux privés virtuels est tel que les offres se multiplient années après années et ce, malgré la présence d’intervenants déjà bien implantés. Atlas VPN fait partie des petits nouveaux puisqu’il est arrivé sur le marché en 2019.
Politique no-log, audit de sécurité, connexion rapide, fonctionnalités avancées, offre gratuite… À en croire ce qu’on peut lire sur son site, ce service semble compétitif, mais n’est-ce pas trop beau pour être vrai ? Comment un fournisseur si jeune peut-il réussir à offrir ce que d’autres VPN ont mis près de dix ans à construire ? Pour le savoir et se faire un avis sur Atlas VPN, nous avons testé ce service. Voici notre compte-rendu du service dans les moindres détails.
Qui est Atlas VPN ?
Atlas VPN a été lancé en 2019. Basé aux États-Unis, ce service VPN s’est construit une base de clients assez rapidement grâce notamment à son offre gratuite. Atlas VPN souhaite en effet garantir la sécurité numérique à tous, autrement dit ceux qui ont un budget serré ou qui ne sont pas très à l’aise en informatique. Pour cela, il a mis au point une application avec un design simple, sans superflu.
En 2021, Atlas VPN a rejoint Nord Security, le leader dans le domaine de la sécurité numérique. Le groupe possède des marques de renom comme NordVPN et Surfshark. Le service s’est nettement amélioré depuis, en intégrant de nouvelles fonctionnalités.
Si on pouvait lui reprocher le manque de clarté de sa politique no-log, Atlas VPN s’est récemment prêté à l’exercice de l’audit. Néanmoins, le service a quelques faiblesses. Le fait que l’application et l’intégralité de son site ne soient pas traduits en français n’est qu’un petit aperçu des manquements de ce VPN. Nous allons voir tout cela dans la suite de cet avis sur Atlas VPN.
Les plus
- interface très intuitive
- tarifs attractifs et version gratuite
- connexions simultanées illimitées
- changement d’emplacement efficace
- fonctionnalités intéressantes (SafeSwap, MultiHop+, serveurs pour le streaming)
Les moins
- couverture réseau limitée (47 pays)
- ne fonctionne pas sur la plateforme Netflix (blocage dû à la détection du VPN)
- absence du protocole OpenVPN
Comment installer l’application ?
Atlas VPN met à disposition une application compatible sur de nombreux supports : PC (macOS et Windows), tablette et mobile (iOS et Android) sans oublier les TV connectées Android et le boîtier Fire TV d’Amazon. La plupart des systèmes d’exploitation sont pris en charge. Notons toutefois que le VPN n’est pas disponible sur Linux. Étant donné que Atlas VPN s’adresse à un public plus novice, ce n’est pas étonnant.
Le téléchargement du fichier sur Mac et mobile s’effectue depuis les magasins d’application App Store ou Google Play Store selon l’OS. Il y a une exception pour les utilisateurs Windows qui devront lancer le téléchargement du fichier directement sur le site Internet du fournisseur.
L’installation est automatique. L’application se lance dès la fin du téléchargement. On ne passe par aucune configuration complexe, ce qui est plutôt appréciable. Comme Atlas VPN propose une version gratuite, vous pourrez commencer à utiliser le VPN sans identifiant, ce qui est très intéressant. Par contre, vous n’aurez pas accès à toutes les fonctionnalités.
Pour ceux qui se sont créés un compte premium en amont, vous devrez vous connecter en cliquant sur Settings, puis Sign in. Il faudra alors renseigner votre adresse e-mail. Un code de vérification vous sera envoyé. Ce dernier fait office de mot de passe. Lorsque vous aurez entré le code, vous serez connecté et vous pourrez utiliser le VPN sans limite, dans sa version premium.
Comment utiliser Atlas VPN ?
Sans surprise, l’application Atlas VPN est très facile à utiliser. Vous n’avez pas besoin de passer des heures à lire le mode d’emploi tant l’interface est intuitive. La fenêtre principale comprend la liste des pays couverts, les serveurs dédiés pour le streaming et le bouton d’activation.
Pour se connecter, il suffit de cliquer sur une localisation. Ici, vous n’avez pas la possibilité de choisir un serveur comme le fait NordVPN par exemple. De manière générale, la connexion est rapide (moins de 10 secondes). Ensuite, un décompte vous indique la durée de connexion.
L’onglet Settings donne accès aux paramètres du VPN. Il y en a peu, mais on retrouve les éléments “de base” qu’il est possible d’activer ou de désactiver :
- l’activation automatique du VPN dès l’ouverture de l’application
- l’arrêt d’urgence Kill Switch
- les statistiques de l’application qui récolte vos données (report de crash par exemple) pour améliorer l’expérience et la stabilité du VPN
- Safebrowse Plus (bloque les sites malveillants et les publicités)
Vous aurez aussi la possibilité de choisir le protocole. En l’occurrence, Atlas VPN prend en charge IKEv2/IPSec et WireGuard. Une option Auto est disponible. Elle est censée sélectionner pour vous le protocole le plus adapté, mais malheureusement cela ne fonctionne pas correctement car nous avons été obligé de changer manuellement le protocole pour que le VPN fonctionne sur notre réseau.
Atlas VPN tient sa promesse de proposer un outil simple d’utilisation, avec peu de réglages. La prise en main est très rapide, malgré le fait que l’interface soit en anglais. Néanmoins, en prônant la simplicité, certains utilisateurs confirmés pourront lui reprocher son manque d’options et de personnalisation. C’est un élément à prendre en compte dans cet avis sur Atlas VPN.
Tests de vitesse
Pour juger un VPN, il est indispensable de mesurer ses performances. Pour cela, nous avons effectué des tests de vitesse sans VPN puis avec. Nous avons choisi de le faire depuis un serveur en France et un autre aux États-Unis afin d’avoir une moyenne des performances.
Vitesse de référence sans VPN
Pour la vitesse de base, sans connexion au VPN, nous avons un ping (temps de latence) très faible de 6 ms, un débit descendant (download) de 292 Mb/s et un débit montant (upload) de 191 Mb/s. Cela permet de nous donner un élément de comparaison lorsque le VPN est activé.
Vitesse avec le VPN connecté en France
En étant connecté à un serveur français sur Atlas VPN, on note une nette augmentation du ping qui passe à 155 ms. Le débit en download est sensiblement le même. Par contre, la vitesse d’upload baisse beaucoup et passe à 28 Mb/s.
Si on veut interpréter ces résultats, on peut dire que Atlas VPN risque d’affecter la navigation, notamment au niveau des temps de chargement des sites Internet et lors du partage de fichiers (sur un cloud ou les pièces jointes d’un mail par exemple). Cela dit, la vitesse de download qui est plutôt optimale permet de contrebalancer ces résultats, si bien que l’on arrive à des performances ni bonnes ni mauvaises, mais moyennes. C’est ce que nous avons ressenti lors de notre test.
Vitesse avec le VPN connecté aux USA
Dernière mise en situation à présent en optant pour un serveur américain Atlas VPN. Le temps de latence est de 224 ms, le débit en download de 206 Mb/s et le débit en upload de 156 Mb/s. Le ping et le débit en upload sont beaucoup moins bons, ce qui est assez logique puisque la distance entre nous et le serveur est plus importante. Cela dit, le débit en download est relativement similaire. C’est une bonne surprise.
Finalement, les performances délivrées par Atlas ne sont pas catastrophiques, mais on sent tout de même une baisse de vitesse lorsque le VPN est activé. De plus, le débit peut varier sensiblement selon les serveurs. Il faut donc se déconnecter et se reconnecter assez souvent jusqu’à trouver le serveur le plus optimal. À notre avis, Atlas VPN pourrait faire des efforts sur cet aspect, ce qui améliorerait l’expérience de navigation.
Streaming
Poursuivons cet avis sur Atlas VPN en faisant un point sur le streaming – une activité qu’il met en avant. Atlas VPN possède effectivement des serveurs dédiés pour le streaming basés dans 15 pays. Ces derniers ont pour but de donner accès aux contenus géo-restreints tout en évitant la mise en mémoire tampon et des temps de chargement interminables. On les trouve facilement sur l’application, depuis l’onglet Streaming en haut.
En se connectant à ses serveurs, nous avons remarqué une réelle amélioration de la vitesse par rapport à ses serveurs standards. Par la suite, le service a été décevant. En effet, il n’est pas possible d’accéder à Netflix. La plateforme détecte immédiatement le VPN et nous bloque l’accès à la vidéo. Même constat après plusieurs essais en changeant de serveurs. Sur Prime Vidéo et Hulu, le visionnage n’a pu se faire qu’après de nombreuses tentatives.
Heureusement, nous avons été plus chanceux pour les chaînes TV étrangères et sur YouTube. Comme illustré sur la photo ci-dessous, nous avons pu accéder à YouTube Australie et lancer des vidéos sans problème. La qualité est plutôt aléatoire. Certains contenus se sont lancés immédiatement en 4K alors que pour d’autres nous avons eu le droit au phénomène de pixellisation.
Notons toutefois la continuité du flux. Mis à part deux ou trois interruptions courtes, la vidéo est stable. À ce stade, cet avis sur Atlas VPN pourrait être meilleur. Les serveurs pour le streaming peuvent être améliorés, notamment quand il s’agit d’accéder aux sites géo-bloqués et de fournir un flux en HD.
Sécurité et politique de confidentialité
Comme le fondement des réseaux privés virtuels repose sur la sécurité en ligne, analysons ce que Atlas VPN propose.
Quelles sont les données conservées par Atlas VPN ?
Tout d’abord, Atlas VPN est un fournisseur basé aux États-Unis. Et comme vous le savez peut-être, ce territoire est membre de l’Alliance des services de renseignement des Fives Eyes. Si cela peut être rédhibitoire pour de nombreux utilisateurs, nous avons creusé le sujet. En effet, Atlas affirme ne conserver aucun log (journal de connexion ou registre d’activité) ni adresse IP de ses clients. Ainsi, la situation géographique de l’entreprise ne poserait pas réellement problème. Le VPN ne peut rien soumettre aux services gouvernementaux s’il ne collecte rien.
Dans sa politique de confidentialité (en anglais), on en sait plus sur les données enregistrées : adresse e-mail pour la création de compte, informations partielles de paiement, utilisation des données de l’application VPN, le type d’appareil utilisé et le numéro d’identification de votre smartphone. Ces éléments sont récoltés en vue d’améliorer le service et à des fins marketing. C’est assez semblable à ce que l’on retrouve chez d’autres concurrents, mis à part le numéro d’identification mobile (attribué par le fabricant).
Aussi, lors de la visite sur son site Internet, Atlas VPN enregistre les cookies. Par ailleurs, il se réserve le droit de collecter l’adresse IP des visiteurs et les pages visitées. Le fournisseur explique que c’est uniquement pour faciliter les éventuels partages d’informations de son site sur les réseaux sociaux.
Si certains points de la politique de confidentialité de Atlas VPN peuvent refroidir les utilisateurs soucieux de leur anonymat, il est important de rappeler que le fournisseur a soumis la sécurité de son application iOS à un audit en 2021. C’est l’agence de consulting américaine VerSprite qui a mené cette étude. D’après les résultats, VerSprite a relevé cinq failles de sécurité, dont trois de faible niveau et 2 de niveau moyen. Il est expliqué que ces failles ne peuvent pas être de réelles menaces tant qu’elles ne sont pas associées à des failles de risque élevé. La conclusion est qu’il n’y a aucun danger sur les données personnelles des utilisateurs.
Comment Atlas VPN sécurise la navigation ?
Atlas VPN souhaite protéger la vie privée des internautes. Pour cela, son application crée un tunnel chiffré entre l’appareil de l’utilisateur et Internet. Les données sont chiffrées avec l’algorithme AES-256, ce qui est une norme dans le milieu. ChaCha20 et Poly1305 sont aussi utilisés pour le chiffrement sur mobile car ils sont plus rapides (mais pas à l’abri d’attaques).
Atlas VPN se base également sur deux protocoles : IKEv2/IPSec et WireGuard. L’avantage est qu’ils se complètent dans leur usage. On regrette qu’un troisième protocole ne soit pas proposé, comme OpenVPN par exemple. Ces techniques assurent une navigation sécurisée de façon efficace puisque personne ne pourra lire vos activités en ligne.
Pour éviter que quiconque ne connaisse votre identité et vous suive, Atlas VPN agit également en masquant votre adresse IP réelle et votre emplacement. Une simple activation à un serveur VPN suffit. Ensuite, une autre IP et une nouvelle localisation vous seront attribués, selon le pays choisi. Pour vérifier que l’anonymat soit bien garanti, nous avons effectué des tests de fuites d’IP sur le site web ipleak.
Sur la première image, vous pouvez voir notre adresse IP, basée en France à Paris. Jusqu’à présent, rien de surprenant.
Ensuite, nous nous sommes connectés à un serveur australien Atlas VPN, puis nous avons actualisé la page. Le changement d’adresse IP et de localisation a été immédiat. Ce qui est intéressant à noter est que non seulement nous avons modifié notre géolocalisation en un seul clic, mais également qu’aucun problème de fuite n’a été recensé, que ce soit au niveau de l’IP, des DNS ou du WebRTC. Dans des conditions d’utilisation normale, Atlas VPN fournit donc un accès sécurisé à Internet.
De plus, Atlas VPN intègre la fonction Kill Switch, ce qui veut dire que le trafic web est automatiquement bloqué en cas de problème de connexion avec le serveur VPN. Cette option n’est pas activée automatiquement alors pensez à le faire. Vous pourrez naviguer sereinement, même quand vous n’êtes pas attentif à la connexion VPN.
Par ailleurs, il a développé l’option SafeSwap ou IP rotatives. Trois serveurs, basés à Singapour, aux Pays-Bas et aux États-Unis, proposent actuellement cette option.
Le SafeSwap va modifier votre adresse IP à chaque session sans que vous ne vous en rendiez compte. Le fait de permuter d’adresse IP améliore l’anonymat et rend le tracking beaucoup plus complexe.
Le contournement de la censure fonctionne-t-il ?
Continuons cet avis sur Atlas VPN en testant sa capacité à contourner la censure web. En effet, rappelons que dans certains pays du monde, le gouvernement contrôle l’accès à Internet en interdisant certains sites et en surveillant les internautes. Atlas VPN se dit engagé dans la lutte contre ces restrictions Internet. Il s’assure que vous puissiez accéder aux contenus de votre choix quelle que soit votre destination. Pour cela, ses serveurs modifient votre adresse IP tout en chiffrant vos données. Les administrateurs réseau sont alors dans l’incapacité d’entraver vos accès.
Si Atlas VPN fonctionne dans de rares pays (les Émirats Arabes Unis notamment), les territoires plus contrôlés comme la Chine, la Russie et certains pays d’Afrique posent problème. Et comme il n’y a que deux protocoles disponibles, cela complique les choses.
Pour une réelle liberté numérique, d’autres services VPN sont plus efficaces. On peut par exemple citer NordVPN ou ExpressVPN. Si vous vivez dans un pays qui censure Internet ou que vous prévoyez d’y faire un séjour, privilégiez plutôt un des deux fournisseurs. Et n’oubliez pas de d’installer le VPN avant et non une fois que vous êtes sur place.
Par contre, Atlas VPN a mis au point la fonction MultiHop+ qui offre une excellente protection aux utilisateurs vivant dans les zones plus à risque. En effet, cette fonction fait transiter le trafic par des serveurs aléatoires en Europe et en Amérique de Nord afin de “brouiller les pistes” en ajoutant une couche de confidentialité supplémentaire. Actuellement, cette fonction est disponible sur toutes les plateformes sauf macOS.
À notre avis, Atlas VPN n’est pas encore à la hauteur pour contourner la censure dans certains pays. Quand on sait que des fournisseurs VPN de renom ont mis un certain temps à trouver une solution viable, ce n’est pas étonnant que ce prestataire récent n’y parvienne pas encore.
Le réseau de serveurs et la couvertures pays
Avant de choisir un VPN, il est indispensable de consulter son infrastructure. Même si la quantité ne signifie pas qualité, cela assure néanmoins une moindre surchage des serveurs et, potentiellement, de meilleures performances.
Dans le cas de Atlas VPN, il dispose de 750 serveurs répartis dans 47 pays. Sa couverture pays n’est pas immense en comparaison à d’autres concurrents (105 pays pour ExpressVPN par exemple), mais Atlas VPN a le mérite d’être implanté sur tous les continents. Les serveurs Atlas VPN exécutent aussi leur propre DNS privé, ce qui est important pour la confidentialité des utilisateurs.
Comme évoqué précédemment dans cet avis sur Atlas VPN, il met aussi à disposition des serveurs pour le streaming dans 15 pays, des serveurs SafeSwap dans 3 pays et MultiHop+ (pour les utilisateurs Windows, Android et iOS).
L’infrastructure Atlas VPN est assez satisfaisante, malgré la trentaine de pays couverts.
Notre avis sur l’assistance client Atlas VPN
Bien qu’on trouve une fenêtre de discussion sur son site, Atlas VPN ne propose pas de chat en ligne. L’assistance se fait par e-mail. Malgré tout, les équipes sont très réactives. Nous avons reçu la réponse à notre requête en moins de deux heures, ce qui est assez remarquable pour un fournisseur de VPN sans messagerie instantanée. Le second mail a été reçu en une vingtaine de minutes.
Les échanges se font en anglais, mais les équipes sont très efficaces et n’hésitent pas à creuser en apportant plusieurs solutions tant que le problème n’est pas résolu.
Atlas VPN marque des points avec son service client performant et à l’écoute. Les conseillers viendraient presque à nous faire oublier le centre d’aide non traduit. Ce dernier contient tout de même des articles importants sur l’installation et l’utilisation du VPN. Même si vous ne parlez pas bien anglais, les nombreuses captures d’écran vous aident à comprendre la marche à suivre.
Grille tarifaire
Avant de conclure en vous donnant notre avis sur Atlas VPN, nous allons faire un point sur ses tarifs. Il faut savoir que Atlas VPN propose une offre 100% gratuite et une autre payante donnant accès à plus de fonctionnalités.
Les abonnements premium de Atlas VPN diffèrent par la durée d’inscription et le prix qui est dégressif. En 2024, voici les possibilités qui s’offrent à vous :
- 1 mois à 11,22€ / mois
- 1 an à 3,07€ / mois
- 2 ans à 1,71€ / mois
Ses tarifs commencent à devenir intéressant dès l’engagement annuel. La concurrence se situe généralement aux alentours de 5€ / mois pour un an d’abonnement. Le forfait 2 ans est le plus avantageux. Même si vous devez payer la souscription au VPN en une seule fois (une méthode pratiquée chez la majorité des VPN), c’est plus économique sur le long terme.
Le règlement peut s’effectuer par cartes bancaires, Google Pay, PayPal et crypto-monnaies. Cette dernière option est importante pour offrir la possibilité aux internautes qui le désirent d’accroître leur confidentialité.
Notez qu’un compte comprend des connexions simultanées illimitées. Vous pourrez donc couvrir l’intégralité de vos appareils avec un seul compte. C’est un avantage de taille dans notre avis sur Atlas VPN car beaucoup de fournisseurs instaurent des restrictions à ce niveau.
Enfin, il faut noter que Atlas VPN met à disposition une garantie Satisfait ou Remboursé de 30 jours. Cependant, cette garantie ne se fait pas sans condition. En effet, en lisant ses conditions d’utilisation de plus près, il est indiqué que les équipes Atlas VPN, soucieuses de la satisfaction client, feront d’abord tout leur possible pour résoudre le problème que vous rencontrez avant de procéder au remboursement.
Il faudra donc être vigilant au moment de souscrire et prendre cela en compte.
Offre gratuite
Atlas VPN s’est fait connaître grâce à son offre gratuite. Elle est idéale pour les internautes qui souhaitent s’inscrire au VPN sans prendre de risque. Elle donne accès à deux pays, à savoir les États-Unis et les Pays-Bas ainsi que 5 Go de bande passante. Atlas VPN ne limite pas la vitesse des utilisateurs gratuits. Il ne fait pas non plus l’impasse sur la sécurité en offrant le même chiffrement, les deux protocoles de sécurité et la fonction de camouflage d’adresse IP.
L’offre gratuite Atlas VPN permet de tester l’outil et de l’utiliser à titre occasionnel. En effet, vos données seront limitées à 5 Go, ce qui est très peu. Il suffit de lancer une vidéo en HD et ce quota diminuera très rapidement.
De plus, vous serez aussi limité au niveau du choix de pays et, de ce fait, lors de votre navigation. Si vous partez à l’étranger, vous ne pourrez pas obtenir une adresse IP française par exemple.
Fonctionnalités complémentaires
Malgré ses quelques années d’expérience, Atlas VPN propose un certain nombre de fonctionnalités intéressantes. On peut citer le bloqueur de logiciels malveillants et de publicités, le Kill Switch, le split tunneling sur Android, ses serveurs MultiHop+ (sauf sur macOS) et SafeSwap (IP rotative). Le Data Breach Monitor est un plus non négligeable qui permet de détecter les fuites d’adresse mail.
Atlas VPN offre donc un service VPN plutôt complet, malgré la simplicité apparente de son application.
Conclusion : notre avis sur Atlas VPN
Atlas VPN est un service VPN qui se revendique comme simple et sécurisé. Son application est effectivement très rapide à prendre en main. L’interface ne laisse place à aucun doute sur l’utilisation. La protection en ligne est assurée efficacement grâce au chiffrement puissant et la dissimulation d’adresse IP. Seulement deux protocoles de sécurité sont disponibles, ce qui peut s’avérer insuffisant dans certains cas.
Nous apprécions ses fonctionnalités et ses serveurs spécifiques (MultiHop, IP rotative, streaming). Sa version gratuite, bien que limitée en termes de pays accessibles (États-Unis et Pays-Bas) et de bande passante (5 Go) est tout de même un plus pour découvrir le VPN ou s’en servir occasionnellement sans frais. D’ailleurs, si notre avis sur Atlas VPN est relativement bon, c’est en partie grâce à ses tarifs compétitifs et ses connexions simultanées illimitées.
Le VPN a encore certains aspects à travailler, comme l’accès aux sites géo-bloqués. Selon nous, il s’agit d’un élément indispensable pour un VPN en 2024. Le contournement de la censure Internet est un autre élément perfectible. Aussi, une traduction de l’outil en français serait un plus.
