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Après un an de droit à l’oubli, Reputation VIP dresse un bilan

Aujourd’hui, on n’en parle plus tellement. Il y a un an, le sujet faisait pourtant l’objet d’une grosse polémique.

En mai 2014, la Cours de Justice de l’UE rend un arrêt qui permet en substance aux citoyens de l’Union Européenne de demander le déréférencement des liens sur Google, dont les pages peuvent présenter des contenus licites mais qui peuvent tout de même être assez embarrassants pour la personne.

Ainsi, s’il n’est pas possible de demander à un site d’information de supprimer un article, il est depuis un an possible de demander à Google de le déréférencer pour qu’il n’apparaisse plus sur les résultats de recherche sur les versions européennes du moteur.

Bien entendu, il y eu ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre. Car le droit à l’oubli peut priver le public d’une information qui lui est utile, et certains considèrent qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une forme de censure.

Google, puis suivi par Bing, a ainsi proposé un formulaire sur lequel les internautes peuvent demander le déréférencement d’un lien.

Puis, c’est au moteur de recherche de décider si ce lien sera supprimé ou si l’information représente une utilité pour le public.

D’un autre côté, des entreprises ont commencé à proposer leurs services, s’occupant d’envoyer les formulaires à Google, à la place des internautes.

Parmi celles-ci, il y eu le français Reputation VIP. Et un an après le « lancement » du droit à l’oubli, il dresse le bilan, via cette infographie.

Pourquoi il ne faut pas en profiter ?

Profiter du droit à l’oubli peut sembler un réflexe naturel lorsqu’on a un passé embarrassant. Mais avant d’envoyer votre formulaire aux moteurs de recherche, il est conseillé de réfléchir.

En effet, si les médias ne peuvent à priori rien faire face aux déréférencements de leurs liens, ils en sont avertis. Et certains décident de faire un article sur le déréférencement d’un ancien article. Là, c’est l’effet contraire qui se produit pour la personne qui voulait faire oublier une information. On appelle ça l’effet Streisand.

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Par : Opera
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