VPN est l’abréviation de “virtual private network” (ou “réseau privé virtuel” en français) et désigne un service qui protège votre connexion Internet et garantit votre confidentialité sur le net.
Il existe beaucoup d’usages qui ont rendu les VPN aussi populaires. En France, une étude affirme que 28% des internautes font appel à un tel logiciel – aussi bien sur ordinateur que sur mobile. Parmi les raisons qui justifient un tel outil, il y a la confidentialité en ligne, la protection sur des Wi-Fi publics ou l’accès à un contenu illimité (finis la censure et les blocages géographiques).
6200 serveurs
111 pays couverts
30 jours satisfait ou remboursé
10 connexions simultanées
3000 serveurs
105 pays couverts
30 jours satisfait ou remboursé
8 connexions simultanées
Il y a toutefois des idées reçues qui circulent sur le VPN et qui sont souvent infondées. Ci-dessous, nous avons relevé 4 clichés qui sont régulièrement associés à ces logiciels, et qui sont pourtant faux !
Un VPN ne sert qu’aux activités douteuses
En choisissant un VPN qui ne conserve pas l’historique de navigation (“no-log”) comme NordVPN ou ExpressVPN, vous serez anonyme sur le net. Personne, pas même votre FAI, ne saura ce que vous faites.
Si certains utilisateurs peuvent utiliser cet avantage à mauvais escient, l’archi-majorité des utilisateurs a un usage parfaitement légal de cet outil. C’est un peu comme les crypto-monnaies, qui ont longtemps été considérées comme exclusivement de l’argent de la drogue.
Dans un cadre légal, les utilisateurs peuvent vouloir sécuriser leurs communications et leurs données en utilisant le système de chiffrement intégré dans les VPN. C’est indispensable si vous êtes fréquemment sur des Wi-Fi publics / partagés. De cette façon, les administrateurs et autres utilisateurs du réseau ne verront pas vos informations en clair.
Les détenteurs d’un VPN peuvent également vouloir devenir anonyme pour ne pas être surveillé ou suivi par des traceurs publicitaires. Aussi, ils peuvent faire appel à cet outil pour accéder à des contenus pas toujours accessibles, notamment en cas de censure. Certains programmes TV, qui ne sont pas disponibles dans leur région, peuvent être accessibles via un VPN. Avec son réseau de serveurs, ce dernier vous permet de vous déporter dans un autre pays du monde.
Un VPN ralentit la connexion internet
Pour comprendre cette idée reçue, il faut revenir au fonctionnement même de ce logiciel. Par défaut, vous êtes connecté à un routeur qui est géré par votre FAI (avec une adresse IP spécifique). Le principe du VPN est de vous fournir un canal sécurisé vers un second serveur qui lui appartient (et qui ne conserve pas les logs). Votre FAI verra uniquement votre connexion à ce dernier, puis il perdra votre trace.
C’est depuis ce serveur que vous pourrez alors naviguer en anonymat total sur le net. Etant donné qu’il y a ce deuxième serveur qui entre en jeu, il y a une possible déperdition en termes de vitesse. Si vous choisissez toutefois le bon éditeur de VPN, avec une infrastructure solide et un large réseau de serveur, cela ne se fera pas ressentir. Cela dit, il faut choisir un partenaire fiable pour cela.
Logiquement, si vous choisissez un serveur géographiquement très distant (par exemple, celui de Los Angeles si vous êtes basé à Paris), il pourra y avoir un petit ralentissement par rapport à la vitesse de votre routeur par défaut. Cela dit, si vous avez un très bon débit initial et que vous optez pour un VPN solide (avec des serveurs efficaces), cela ne se fera pas ressentir.
La navigation privée est similaire à un VPN
Les navigateurs web (Chrome, Firefox…) vous donnent la possibilité d’utiliser une “fenêtre de navigation privée” pour surfer sur internet. Celle-ci n’a strictement rien à voir avec un VPN. En utilisant cette fonctionnalité, vous aurez tout au mieux de la discrétion sur votre machine. En revanche, vous ne serez strictement pas anonyme.
Cette fenêtre a pour objectif de ne pas conserver de trace sur le navigateur standard. Elle permet ainsi de ne pas conserver l’historique de navigation, les cookies ou les mots de passe. C’est pratique si vous partagez votre appareil avec d’autres personnes : cela vous donne une relative discrétion. En revanche, votre FAI et votre administrateur réseau pourront tout savoir sur ce que vous faites sur internet.
Un VPN gratuit peut être fiable
Comme pour beaucoup de logiciels, on a quelques VPN gratuits qui sont disponibles sur le marché. La réalité, c’est qu’aucun d’eux n’est fiable. Pourquoi ? Parce qu’un VPN a besoin d’une infrastructure technique (un réseau de serveurs avec de la maintenance) pour fonctionner. Sans financement, ils ne peuvent pas assurer le service.
Se pose alors la question du modèle économique de ces VPN “gratuits”. Dans la majorité des cas, c’est vous le produit : le VPN va revendre les données de ses utilisateurs pour générer des revenus et financer son infrastructure. C’est tout l’inverse du principe même de ce logiciel, qui a pour but de vous rendre anonyme. Ce conflit d’intérêt n’existe pas chez les éditeurs qui facturent leur service de façon transparente et qui sont audités.
Dans tous les cas, les VPN restent des logiciels abordables : la majorité d’entre eux est à moins de 3 euros par mois. Dans tous les cas, vous avez 30 jours d’essai (par exemple, chez les NordVPN ou ExpressVPN) pour tester et apprécier le service rendu.
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