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Test Sony A7 IV (+ FE PZ 16-35mm F4 G) : le combo parfait pour les vidéastes ?

Nous avons pu tester longuement le Sony A7 IV et l’optique FE PZ 16-35mm F4 G. Voici le récit de notre expérience.

Sony a marqué les esprits en fin d’année dernière avec le Sony A7 IV, un boîtier orienté amateur éclairé qui nous accompagne depuis le premier jour de sa sortie. Un boîtier exceptionnel et qui mérite des optiques à sa mesure. Le FE PZ 16-35mm F4 G vient-il se ranger dans cette catégorie ? C’est à cette question, et beaucoup d’autres, que nous allons tenter de répondre dans ce test deux-en-un.

Disclaimer : Ce test est volontairement tourné vers la vidéo. Si vous souhaitez savoir ce que vaut l’A7 IV sur le terrain de la photo, vous pouvez aller consulter le test publié par nos confrères du  Journal du Geek.

Prix et disponibilité du Sony A7 IV

Le FE PZ 16-35mm F4 G a plus de boutons qu'un ado
@Presse-citron

Le Sony A7 IV est disponible à l’achat depuis la fin de l’année 2021. Le prix de vente est fixé autour des 2 799 €. Ci-dessous, les revendeurs du nouveau boîtier de la marque avec les tarifs en temps réel.

Sony FE PZ 16-35mm f/4 G au meilleur prix Prix de base : 1 499 €
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Focus sur la gamme de Sony

Le boîtier est plus imposant, mais il reste compact
@Presse-citron

Pour savoir ce que vaut un boîtier photo ou vidéo, il est indispensable d’être en mesure de le contextualiser. Ce qui passe par une pleine connaissance de la gamme de son constructeur.

Sony a été parmi les premiers grands noms de la photo à prendre le virage de l’hybride. Et nous nous souvenons tous avec une certaine émotion des NEX. Le géant nippon compte aujourd’hui plusieurs gammes à son catalogue. 

Celle des Alpha se compose de 5 boîtiers très différents les uns des autres. L’Alpha 1 occupe le haut du panier avec une fiche technique difficile à critiquer. Il est suivi de l’Alpha 9, l’ancien tenant du titre. Viennent ensuite les Alpha 7R, Alpha 7S et Alpha 7. Les premiers se focalisent sur la résolution et sont davantage pensés pour les photographes. Les seconds mettent l’accent sur la sensibilité, avec des performances époustouflantes en basse luminosité. Quant aux Alpha 7, ils forment l’entrée de gamme. Un segment étendu depuis avec l’Alpha 7C.

Au premier abord, on pourrait donc croire que les A7 sont des boîtiers au rabais. Il n’en est heureusement rien. L’A7 IV en est d’ailleurs un très bon exemple puisqu’il emprunte beaucoup à l’A9, un boîtier qui est pourtant proposé à deux fois son prix.

Sony A7 IV, une ergonomie revue à la hausse

L'A7 IV a un beau profil
@Presse-citron

Il n’y a pas plus différent d’un A7 III qu’un A7 IV. Si les deux boîtiers héritent de la même identité, ils affichent de nombreuses différences sur le terrain de l’ergonomie.

L’A7 IV est globalement plus gros et plus lourd. Le boîtier atteint ainsi les 96,4 mm de haut et les 131,3 mm de large, avec une profondeur de 79,8 mm et un poids de 658 grammes avec batterie et carte mémoire incluses. Contre 95,7 mm de haut, 126,9 mm de large et une profondeur de 73,7 mm pour 650 grammes sur la balance pour l’A7 III.

Mais cet embonpoint n’est pas à ranger dans la colonne des défauts. L’A7 IV offre en effet une prise en main bien meilleure que celle de son prédécesseur.

La poignée, pour commencer, est un peu plus haute. Elle pourra donc accueillir tous vos doigts, y compris l’annulaire qui avait très souvent tendance à venir se placer sous l’A7 III.

Un ultra grand angle très polyvalent
@Presse-citron

Il y a aussi du neuf au niveau des boutons et des molettes. Sur l’épaule droite du boîtier, nous allons donc trouver en premier lieu une double molette consacrée aux modes de prise de vue.  Celle du bas nous permettra de basculer entre la photo, la vidéo et le mode S&Q. Celle du dessus nous donnera la main sur les modes auto, manuel, M, S, A et P. C’est aussi elle qui nous permettra d’activer l’un de nos modes préenregistrés.

Le bouton C1 disparait pour sa part, remplacé par le bouton d’enregistrement vidéo. Un bouton qui sera du même coup beaucoup plus facile à trouver, notamment en mode vlog.

En dehors du déclencheur et du bouton C2, nous allons trouver trois autres molettes. Ici, tout dépendra des modes et de la configuration du boîtier. En manuel, vous aurez une molette pour régler la vitesse et une autre pour régler l’ouverture. La dernière servira à la compensation de l’exposition. Elle perd en revanche le marquage, si pratique. En échange, elle sera ornée d’un bouton qui vous permettra de la bloquer.

A l’arrière, aucun changement. Ou presque. Les boutons sont placés aux mêmes endroits et on retrouve aussi le joystick accompagné d’une molette. Le plus gros changement a finalement trait à l’écran. Il n’est plus seulement orientable.

Sony a en effet choisi de le monter sur une rotule. Il pourra donc pivoter sur lui-même, à la manière de ce que propose l’A7S III. Encore une fois, ce changement facilitera la vie des vlogueurs, et plus globalement de toutes les personnes amenées à se filmer.

Les autres ajouts portent sur la connectique et le stockage. La trappe des cartes est toujours placée sur le côté droit et elle pourra accueillir deux cartes SD ou bien… une carte CFexpress Type-A et une carte SD. Avec un avantage de taille : le CFexpress Type-A offre des débits plus importants, des débits allant jusqu’à 700 Mo/s en écriture et 800 Mo/s en lecture. De quoi profiter pleinement de l’enregistrement en 4K. 

La connectique repose sur une sortie HDMI complète, une prise microphone, une entrée casque, un connecteur USB Type-C 3.2, un second port USB Type-C utilisable comme port Ethernet et une prise micro USB. On appréciera également que chaque port, ou presque, soit recouvert par sa propre languette en plastique.

Une languette s’accompagnant de tous les joints d’usage. L’A7 IV, tout comme son prédécesseur, est en effet tropicalisé. Il ne craindra ainsi ni l’eau ni la poussière, du moins à condition que vous utilisiez une optique présentant la même caractéristique. Le Bluetooth répond présent, de même pour le WiFi, en 2,4 et 5 GHz.

Du neuf sur le terrain des caractéristiques

Le boîtier est plus imposant, mais il reste compact
@Presse-citron

Sans pour autant détailler la fiche technique de l’A7 IV, il nous paraît important de revenir sur ses principales caractéristiques.

Le premier changement notable a trait au capteur. Sony a en effet remplacé le capteur plein format de 24,2 millions de pixels de l’A7 III par un capteur Exmor R CMOS de 33,1 millions de pixels. Un capteur qui est stabilisé sur cinq axes.

Ce gain de définition n’est pas négligeable. Il intéressera notamment les photographes qui auront ainsi un peu plus de flexibilité pour recadrer leurs photos.

L’A7 IV affiche également un gain sur la sensibilité. Les ISO iront ainsi de 100 à 51 200, voire à 204 800 en photo et à 102 400 en vidéo sur les modes étendus. Même l’obscurité la plus complète n’aura pas raison de lui. 

La dynamique, de son côté, est étendue à 15+ stops en S-Log. Un format qui n’est pas facile à exposer, mais qui offrira du même coup un gain conséquent.

Pour animer son nouveau boîtier, Sony s’est tourné vers un nouveau processeur, le BIONZ XR. Extrêmement efficace, ce dernier permettra au boîtier d’encaisser ce gain de définition, mais aussi l’arrivée du 10-bit. Sur lequel nous reviendrons un peu plus tard. Quant à la vitesse de l’obturateur, elle ne pourra pas dépasser les 1/8000 seconde.

Et puis, il y a l’autofocus. Proprement redoutable, il repose sur un système hybride par contraste et par corrélation de phase sur pas moins de 759 collimateurs, des collimateurs qui couvrent 94 % de la surface du capteur. Sur ce terrain, l’A7 IV arrive donc à rivaliser avec l’A7S III… mais aussi l’A1 !

En pratique, l’A7 IV tape vite et juste. La mise au point est presque immédiate, même sur des sujets en mouvements. Le suivi de l’oeil s’enrichit également en prenant en charge les humains, bien sûr, mais aussi les animaux comme les chats, les chiens ou encore les oiseaux. Ce qui facilitera la vie des photographes et vidéastes animaliers, bien sûr, mais également des influenceurs de tout poil. Et plus globalement de tous ceux qui doivent très souvent réaliser des facecams et qui ne peuvent pas toujours opter pour une mise au point manuelle.

Enfin un écran orientable !
@Presse-citron

C’est bien simple, depuis que l’A7 IV nous accompagne, nous avons réalisé une centaine de facecams, dans des conditions parfois très difficiles. Et jusqu’à présent, nous n’avons pas déploré la moindre erreur. C’est proprement remarquable. 

Le viseur électronique apporte lui aussi un vent de fraicheur. Il repose sur une dalle OLED QXGA avec une définition de 3,69 Mpts et une cadence de 120 images par seconde. Sans égaler pour autant l’A7S III ou l’A1, il fait donc mieux que l’A7 III. Il sera donc tout à fait possible de faire appel à ses services sur des tournages très ensoleillés.. et en cas d’oubli de pare-soleil.

L’écran est aussi de bonne facture. Il atteint les 7,6 cm de diagonales et il gagne en définition pour atteindre les 1,03 Mpts. Le fait qu’il soit monté sur une rotule est aussi un avantage évident. Non content de faciliter les prises de vue un peu exotiques, il sera aussi possible de le protéger lorsque le boîtier ne sera pas utilisé.

L’autonomie est correcte, mais il sera bien entendu préférable d’avoir plusieurs batteries à sa disposition avant de partir en tournage. Il est d’ailleurs regrettable que le chargeur ne soit pas fourni avec le boîtier. Encore plus à ce prix. L’A7 IV coûte effectivement plus cher que l’A7 III à sa sortie.

Du mieux sur la 4K, mais quelques oublis difficiles à comprendre

On retrouve l'identité visuelle chère à Sony
@Presse-citron

L’A7 IV apporte du neuf sur le terrain de la vidéo. La compression ALL-I est disponible et il sera donc possible de compresser et d’enregistrer chaque image séparément pour conserver le maximum de détails. En prime, il faudra aussi compter sur l’échantillonnage en 4:2:2 10-bits… en interne sur le boîtier. Quant à la compression, elle pourra se faire en H.264 ou H.265, avec un bitrate maximum atteignant les 600 Mbps.

Et les résultats sont là. Les séquences générées par l’A7 IV sont bien plus précises que celles que pouvaient obtenir l’A7 III. Des couleurs plus riches, des images plus profondes et plus vivantes… avec en prime beaucoup plus de flexibilité en étalonnage. Du moins à condition de passer par un espace colorimétrique adapté.

Ici encore, le boîtier va loin. Il prend en effet en charge le S-Log3, le S-Log 2, le S-Cinetone, le HLG2 et bien d’autres. Une flexibilité bienvenue et qui permettra aux vidéastes de répondre à des besoins et des projets variés.

Côté cadence, en 4K, il sera possible de monter à 24, 25, 30 ou encore 50 et 60 images par seconde ! Et ce alors que son prédécesseur ne dépassait pas les 30 images par seconde.

Si cette amélioration est bienvenue, un bémol doit être souligné. En 50 ou en 60 images par seconde, le boîtier va automatiquement recadrer l’image et basculer sur un format Super35. Une limitation incompréhensible, mais qui s’explique sans doute par le fait que Sony ne souhaite pas cannibaliser ses gammes. L’A7S III peut lui aussi filmer en 4K à 50 ou 60 images par seconde, sans recadrage cette fois.

Il faudra aussi compter sur des limitations importantes pour le live streaming. Le boîtier est censé, sur le papier, pouvoir retransmettre un flux en 4K. Toutefois, dans ce cas, la cadence tombe à 15 images par seconde. Il sera donc préférable de se tourner vers une captation en Full HD pour conserver une cadence correcte.

Bon point également, la chauffe est maitrisée. Le Sony A7 IV peut tourner de longues heures d’affilée en 4K sans se bloquer. Le seul avertissement que nous avons eu est apparu lorsque le boitier était placé… devant une lumière.

Et le FE PZ 16-35mm G, alors ?

Le FE PZ 16-35mm F4 G, une optique qui a tout d'une grande
@Presse-citron

Si nous utilisons l’A7 IV depuis de longs mois, nous avons également eu la chance de pouvoir tester la toute dernière optique de Sony : le FE PZ 16-35mm G.

Une optique un peu à part dans le line up de la marque et qui s’adresse principalement aux vidéastes, avec quelques particularités intéressantes à la clé.

La construction, pour commencer par le début, est robuste. Le zoom inspire confiance et il a le mérite d’être tropicalisé. Il pourra donc affronter sereinement les conditions climatiques les plus difficiles. La plage focale est intéressante aussi et elle permettra à l’optique d’exceller dans la photo d’architecture, mais aussi dans la photo urbaine.

Et puis, il y a l’ergonomie. Le FE PZ 16-35mm G rivalise ici avec les G Master. Outre le bouton personnalisable propre à cette gamme, il embarque une bague de contrôle du diaphragme dotée d’un double système de rotation. En jouant avec l’interrupteur dédié, vous pourrez donc passer d’une rotation crantée ou lisse.

Mieux encore, l’optique embarque également un interrupteur permettant de passer d’une ouverture manuelle à une ouverture automatique, mais aussi d’un autre bouton grâce auquel vous pourrez passer d’une mise au point automatique à une mise au point manuelle.

Il y a plus intéressant cependant. Le FE 16-35mm G est également doté d’un zoom motorisé. Le changement de plage focale pourra donc se faire de deux manières, soit en tournant la bague dédiée, soit en passant par une commande placée sur le flanc gauche. Une commande totalement silencieuse et qui vous permettra de zoomer ou de dézoomer sur votre sujet sans le moindre son… ni le moindre a-coup.

Un avantage de taille sur le terrain, d’autant que les commandes associées à ce panneau pourront aussi être attribuées à d’autres boutons présents sur le boitier.

Mais le FE PZ 16-35mm G a une autre carte à jouer : son poids et son encombrement. Zoom motorisé oblige, il ne s’étirera pas vers l’extérieur lorsque vous irez chercher votre sujet. Vous conserverez donc un encombrement réduit, avec une longueur de seulement 8,8 centimètres et un poids ne dépassant pas les 350 g.

Un poids extrêmement léger et qui sera clairement un atout à la fin de la journée, après un gros tournage.

D’autant que les résultats sont là. Le FE PZ 16-35mm G est capable de produire des images à la fois nettes et précises, du moins à condition de ne pas dépasser les f/8. Au-delà, le piqué diminuera un peu. La distorsion est assez présente de son côté, surtout lorsqu’on reste sur du 16mm. A 35 mm et sans la moindre surprise, la situation s’améliorera. Même chose d’ailleurs pour la vignettage.

Quant au bokeh, il reste doux et homogène. En revanche, à f/4, l’arrière-plan ne disparaitra pas vraiment. Il faut également souligner que cette optique est dépourvue de stabilisation optique. Cela étant, la stabilisation du capteur du Sony A7 IV permettra de compenser cet oubli.

Sony FE PZ 16-35mm f/4 G au meilleur prix Prix de base : 1 499 €
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Le duo gagnant ?

Le FE PZ 16-35mm F4 G a plus de boutons qu'un ado
@Presse-citron

Avec l’A7 IV, Sony muscle son jeu. Alors que l’A7 III avait un positionnement très grand public, ce nouveau boîtier se veut plus professionnel et il sera donc une bonne option pour les vidéastes dotés d’un budget réduit. D’autant qu’ils pourront aussi compter sur un parc optique très vaste et couvrant la plupart des focales-clés.

Et puis, il y a le FE PZ 16-35mm G. Une optique compacte, tout terrain et qui pourra zoomer en toute discrétion sur nos sujets. Une optique qui est proposée à 1500 € et qui sera donc une bonne alternative aux gros zooms de Sony. Des zooms parfois inaccessibles pour les vidéastes débutant leur activité.

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Sony A7 IV

2799 €
9.2

Caractéristiques

9.5/10

Qualité de construction

9.5/10

Prise en main & ergonomie

9.5/10

Qualité d'image

9.0/10

Rapport qualité-prix

8.5/10

On aime

  • Un boîtier plus orienté pro
  • Un écran enfin orientable
  • La 4:2:2 10-bit en interne
  • Un autofocus renversant
  • Une ergonomie revue

On aime moins

  • Un seul slot CFexpress
  • Le crop en 4K 50/60ips
3 commentaires
3 commentaires
  1. Pourquoi le crop en 4K50 et 60p serait incompréhensible quand Nikon et Panasonic en font de même sur les appareils de la même gamme (S5 et Z6)? Seul le R6 de Canon ne fait qu’un léger crop, et il suffit d’un peu de recherche pour voir qu’avec celui-là il n’y a pas besoin d’une lumière de face pour que ça se coupe à cause de la surchauffe, et pas après quelques longues heures 😉 .
    Il ne faut pas confondre “oublis” et “choix”, faire un crop ou surchauffer, mettre une stab optique ou non…
    Si vous voulez pointer un truc plus incompréhensible et dont vous ne parlez pas du tout, c’est la rafale limitée à 10ips qui tombe à 6 en formats RAW et RAW non compressé alors que l’A7R IV parvient à faire au moins autant (même un peu mieux puisqu’il tombe à 7 au lieu de 6) malgré ses 61MP et où la concurrence dans la même gamme fait cette fois toujours mieux.
    Néanmoins, l’A7 IV est effectivement une machine de guerre. Je n’ai pas encore le 16-35 f/4 G mais c’est en vue ^^.

    1. Bonjour, l’article traitait d’un boîtier que j’utilise au quotidien depuis son lancement, et que j’avais précommandé dès l’ouverture des précommandes, pas des boîtiers de la concurrence.

      Panasonic, j’ai arrêté au GH5 et je n’ai jamais utilisé de boîtier Nikon après mon D810. Je préfère parler de ce que je connais et de ce que j’utilise, encore plus sur un test portant sur un produit aussi pointu.

      Concernant Canon et les problèmes de chauffe, je pense qu’ils sont assez connus pour que je n’aie pas besoin de revenir dessus. Et effectivement, pour le R5, ça faisait très mal. C’est d’autant plus dommage que le boîtier a l’air très sympa. J’avais pu le prendre en main un peu avant son annonce et j’avoue qu’il m’avait pas mal tapé dans l’oeil.

      Le crop est sans doute un choix, je vous l’accorde. Comme je l’explique, Sony ne veut pas cannibaliser ses gammes et si l’A7 IV avait été trop bon, l’A7S III aurait sans doute un peu perdu de sa superbe. Mais le résultat, au final, est le même. Cela déçoit. Maintenant, cela ne m’empêche pas d’adorer mon boîtier. Je bosse avec tous les jours et j’en suis pleinement satisfait. Merci en revanche pour la précision sur la rafale.

      Le 16-35 est retourné chez Sony malheureusement, et je suis du coup retourné sur mon fidèle 24-70mm f/2.8 GM :p

      1. Re Fred,

        pas eu de notification de la réponse donc il a fallu que je retombe dessus pour la voir lol.

        J’évoquais la concurrence pour dire que ce n’est pas si incompréhensible, même ceux qui n’ont pas d’A7S III à “protéger” font la même chose donc c’est encore plus compréhensible chez Sony. Même sans parler de la concurrence, sortir de la 4K sans crop à partir d’un capteur de 33MP demande beaucoup plus de travail au processeur qu’avec un capteur de 12MP, cropper est un bon moyen de réduire le nombre de pixels à traiter.

        Panasonic je me suis arrêté à leurs micro 4/3 et j’ai même fini par partir sur un Olympus E-M5 III, vu que je fais principalement de la photo et que Panasonic s’entête à rester sur un AF par contraste (apparemment ça va changer avec le prochain S5 II).

        Depuis le 16-35 f/4 n’est plus en vue, il est dans le sac 😉 . Même s’il est plus axé vidéo, ses dimensions et sa qualité optique le destinent aussi très bien à la photo.

        Bonne année! 🙂

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