Entre un épisode de la saison 2 de Severance et un épisode de la saison 3 de The White Lotus, Netflix a discrètement ajouté une nouvelle série à son catalogue : Adolescence. Disponible depuis le jeudi 13 mars 2025 sur la plateforme, cette mini-série a immédiatement séduit les abonnés et s’est hissée au sommet des séries les plus regardées dans de nombreux pays.
L’engouement provoqué par Adolescence a eu raison de moi, et je n’ai pas été déçue du visionnage. J’ai dévoré les épisodes d’une traite, chose qui ne m’était pas arrivée depuis un bon moment. Pour la peine, je vous donne 4 raisons de binge-watcher Adolescence dès maintenant sur Netflix.
1/ Un excellent format
Pour commencer, j’ai été séduite par le format d’Adolescence. Il est ici question d’une mini-série. Ainsi, l’engagement n’est pas trop élevé. Il y a un début et il y a une fin. Que demander de plus ?
Ainsi, la nouvelle pépite de Netflix est composée de seulement 4 épisodes d’environ une heure chacun. Ainsi, Adolescence est faite pour être binge-watchée. En quatre heures, c’est plié. Et c’est tant mieux, car l’intrigue de la mini-série est tellement haletante que plus d’épisodes aurait été criminel.
2/ Une intrigue palpitante
Adolescence s’ouvre sur une descente de police brutale de police à six heures du matin dans un quartier calme d’une petite ville du Royaume-Uni. La mini-série ne perd pas une seconde : à la quatrième minute du premier épisode, on apprend que le jeune garçon braqué par les policiers est suspecté de meurtre. Il n’en fallait pas plus pour que je sois parfaitement plongée dans la série. On suit alors toute l’affaire alors que les policiers, les parents de Jamie désarmés ainsi qu’une psychologue tentent de comprendre ce qu’il s’est passé. C’est poignant, c’est captivant, c’est mémorable.
Sans vous gâcher l’expérience, disons simplement qu’en plus d’une intrigue captivante, Adolescence se démarque en abordant une multitude de sujets de manière intelligente, comme les masculinités, la misogynie, le harcèlement, les effets néfastes des réseaux sociaux ou encore la cruauté de l’adolescence. Chaque épisode est un coup de poing et on n’a qu’une hâte : lancer le suivant.
3/ Une réalisation maîtrisée et soignée
Si Adolescence m’a autant scotchée, c’est aussi grâce à sa mise en scène. Jack Thorne et Stephen Graham, les créateurs, ont fait le pari audacieux d’une mini-série intégralement filmée en plan séquence. Quatre épisodes, donc, quatre plans séquences. Cela permet de nous immerger encore plus dans ce drame effroyable et cette enquête bouleversante. Toute la réalisation de la série est maîtrisée, intelligente et soignée. L’expérience est ainsi particulièrement immersive et même oppressante. On a presque la sensation d’être dans la salle d’interrogatoire avec Jamie. C’est un véritable bijou et une leçon de réalisation !
4/ Des acteurs subjuguants
Mais rien ne serait possible sans les performances remarquables des acteurs et des actrices d’Adolescence. C’est le premier projet d’Owen Cooper, qui incarne Jamie Miller, et il est renversant. Le jeune homme crève tout simplement l’écran. Stephen Graham (Bodies) joue le rôle de ce père démuni avec brio tandis que c’est un plaisir de retrouver Erin Doherty (excellente dans Chloe) qui est magistrale dans l’épisode 3. Chacun maîtrise sa partition sur le bout des doigts. C’est d’autant plus impressionnant que chaque épisode est tourné en plan séquence.
Décidément, Netflix sait nous réserver de bonnes surprises. Nous avions déjà été agréablement étonnés avec Meurtres à Åre il y a quelques semaines. Les 4 épisodes d’Adolescence sont à dévorer dès à présent sur la plateforme.
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