« Les parents ne donneraient jamais les clés de leurs voitures à leurs enfants s’ils n’avaient pas reçu une formation pour apprendre à conduire ». C’est l’image choisie par Douglas Gentile, une chercheur de l’Université d’État de l’Iowa, pour sensibiliser aux besoins criants d’une éducation au numérique. Il n’est en effet pour lui pas souhaitable de voir les plus jeunes accéder à Internet sans avoir été au préalable sensibilisés aux risques.
Cette préoccupation rejoint la thématique de l’alphabétisation numérique. Pour rappel, il s’agit de la capacité d’une personne à pouvoir trouver, évaluer, produire et communiquer des informations claires sur une plateforme numérique.
Un problème universel appelle une solution globale
Le scientifique peut étayer son propos en s’appuyant sur une étude qu’il a mené avec des chercheurs travaillant en Corée du Sud et à Singapour. 145 000 enfants et adolescents de 30 pays ont participé à cette enquête. Il en ressort que 60 % d’entre eux ont été exposés à des cyberrisques tels que la des intimidations, des troubles du jeu et de la violence.
Alors que le problème semble universel, Douglas Gentile et ses collègues appellent donc à la mise en place d’une solution globale. Une coalition pour l’intelligence numérique a été créée et vise à soutenir le projet « un milliard de compétences numériques ». L’idée est de former d’ici dix ans, un milliard de personnes, de la maternelle au lycée, des enseignants et des parents, aux enjeux du numérique.
Un système de certification des programmes serait mis en place, tout comme la mise en place de microbadges visant à encourager les étudiants qui participent à ces apprentissages. Enfin, une plateforme d’évaluation en ligne serait mise en place pour mesurer les compétences acquises.
Avec des citoyens mieux formés à ces problématiques, Douglas Gentile estime que nous pourrons tirer le meilleur des outils numériques tout en luttant mieux contre les préjudices qu’ils pourraient poser. Il précise : « Si quelqu’un peut publier des informations en ligne, qu’elles soient vraies ou fausses, nous devons donner aux utilisateurs les compétences nécessaires pour les détecter et s’en prémunir ».
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Hello,
Enfin une bonne nouvelle.
Évidemment, le risque est de confondre former et formater nos chères petites têtes blondes.
Ces deux lettres me font penser aux 2% qui nous séparent génétiquement de certains singes.
Alors, allons nous nous comporter en êtres humains responsables ou en singe qui se contenteront de singer ce que nous leurs apprendrons ?
Cordialement,
Neuro.