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Critique Avatar 2 : la voie de la perfection ?

Après 13 ans d’attente, Avatar s’offre enfin une suite. Et dire qu’elle est attendue est un euphémisme. Prêt à en prendre plein les mirettes ? On vous dit tout dans notre critique d’Avatar : La voie de l’eau.

En 2009, James Cameron crée l’événement avec Avatar. En effet, le film est révolutionnaire, séduit les spectateurs et s’inscrit dans l’Histoire du cinéma avec plusieurs milliards de recettes au box-office. Après presque quinze ans, le réalisateur offre (enfin) une suite à son chef-d’œuvre.

Le rendez-vous est pris et il est fixé à demain. Nous avons eu la chance de découvrir Avatar : La voie de l’eau en avant-première. On ne va pas tourner autour du pot longtemps : voici notre critique d’Avatar 2, garantie sans spoilers. Tous les éléments cités dans cette critique ont déjà été dévoilés dans les bande-annonces ou proviennent du synopsis officiel.

Une intrigue pleine de ressources

Dans Avatar : La voie de l’eau, nous retrouvons Jake Sully et Ney’tiri dix ans après les événements du premier opus. Ayant fondé une famille, les Sully sont épanouis dans leur forêt jusqu’au jour où ils doivent la quitter brusquement pour se protéger.

Traquée, forcée à abandonner toutes leurs racines, la famille Sully doit s’adapter à une nouvelle culture et à une toute autre manière de vivre. C’est l’occasion pour nous, les spectateurs, de découvrir d’autres peuples de Pandora. Leurs ressemblances avec les Na’vi… Et leurs différences. Un pan du scénario qui est incontestablement très intéressant.

Ce nouveau long métrage nous emmène, aussi, à la rencontre de la nouvelle génération des Sully. Les enfants de Jake et Ney’tiri sont plus touchants que leurs parents dans le premier volet, ce qui est assez rafraîchissant. C’est notamment le cas du fils cadet, Lo’ak, qui nous offre quelques belles tranches d’émotion tout au long du film. Contrairement au premier film, en 2009, Avatar : La voie de l’eau s’impose avec une intrigue en relief, bien plus prenante. On se laisse embarquer dans ce voyage aquatique intense avec bonheur.

Pour ne rien gâcher à votre plaisir, nous préférons ne pas nous attarder sur les éléments de l’intrigue. Toutefois, nous pouvons vous dire que les thèmes abordés par le film sont des plus pertinents. Sans surprise, la famille est au cœur du récit, tout comme l’écologie et le respect de notre environnement. Des thématiques qui sont réellement bien amenées et approfondies au cours des 3 heures que dure le film.

Le seul point d’ombre d’Avatar : La voie de l’eau, c’est peut-être bien sa durée. Bien que le rythme soit maîtrisé, la première heure de ce deuxième opus aurait pu être un peu raccourcie sans que cela ne nous gêne en tant que spectateur. Mais ce n’est pas grand chose. Rien qui ne vienne gâcher le moment féérique que nous vivons.

Extrait d'Avatar la voie de l'eau
© Disney

Avatar 2 : des prouesses visuelles qui mettent l’eau à la bouche

Comme en 2009 avec son premier volet, James Cameron démontre qu’il est clairement en avance sur ses homologues. Avec Avatar : La voie de l’eau, le réalisateur nous offre une véritable perle. Pour ce faire, il lui aura fallu sortir l’artillerie lourde. Alors que la majorité du film se passe sur et sous l’eau, il fallait mettre en lumière ces multiples scènes aquatiques. Et les rendre majestueuses.

Pour nous éblouir, l’équipe du film a eu recours à un tout nouveau système de tournage mis au point avec les caméras Venice de Sony. Boulonnées, elles permettent ainsi de créer un système de 3D stéréoscopique. Accrochez-vous bien à votre fauteuil, Avatar : La voie de l’eau envoie du lourd. Les équipes du film ont également utilisé des jet-packs sous-marins pour les scènes aquatiques. Il n’y a rien à dire : le résultat est bluffant.

Visuellement, Avatar : La voie de l’eau est hallucinant. En effet, pendant toute la durée du film, James Cameron nous transporte à Pandora comme par magie. Si vous avez l’occasion de visionner ce nouveau long métrage en 3D, c’est encore plus saisissant.

Croyez-nous, le retour à la réalité après Avatar : La voie de l’eau est compliqué. Comme nous, vous aurez sûrement l’impression de marcher sur des nuages tout moelleux, comme dans un rêve, pendant les quelques minutes qui suivent votre sortie de la salle obscure. Un rêve enchanté qui ne tombe clairement pas à l’eau. Merci James Cameron.

Extrait d'Avatar la voie de l'eau
© Disney

De son côté, Kate Winslet, qui incarne Ronal, a carrément battu le record d’apnée sur un tournage en tenant sept minutes sous l’eau. Le record était jusqu’alors détenu par Tom Cruise pour un des films de la saga Mission Impossible. Prouesse sur prouesse pour Avatar : La voie de l’eau. Ça aurait été bien qu’elle fasse ce record en 1998… On pense à toi, Jack.

Verdict : plongez pour aller voir Avatar, la voie de l’eau

Vous l’aurez compris, Avatar : La voie de l’eau nous a émerveillé. Son intrigue comme ses effets spéciaux et son casting 5 étoiles… Nous avons retenu notre souffle au fil (de l’eau) des 3h12 de ce tout nouvel opus. À l’approche de Noël, James Cameron nous offre le plus beau cadeau possible avec le deuxième opus d’Avatar 2.

Ainsi, les plus jeunes comme les adultes seront éclaboussés par la beauté de ce voyage aquatique sur Pandora. Une chose est certaine : on ne sort pas indemne du visionnage d’Avatar : La voie de l’eau.

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Avatar : La voie de l'eau

9

Note Globale

9.0/10

On aime

  • Une claque visuelle
  • Des effets spéciaux bluffants
  • Une intrigue en relief bien plus saisissante

On aime moins

  • Un chouïa long
1 commentaire
1 commentaire
  1. Pas que au Japon. C’est arrivé à un ami sur paris.
    Film figé 20 min avant la fin…
    C’était avec Gaumont je crois. Place offerte pour revoir le film.. Et sa fin.

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