Passer au contenu

La lutte contre le changement climatique est menacée par la désinformation

Les fausses nouvelles abondamment relayées sapent la confiance des citoyens dans l’avenir et empêchent donc d’agir.

C’est un rapport en guise de signal d’alerte. L’Académie royale suédoise des sciences, une des instances organisatrices du Prix nobel, vient de publier ses préconisations pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité. Mais les scientifiques préviennent que les efforts et le volontarisme des nations pourrait se heurter à un mur : la désinformation sur les réseaux sociaux.

Les fausses informations polarisent l’opinion publique

Cité par le Guardian, Owen Gaffney, un des auteurs, par ailleurs membre du Stockhold Resilience Centre alerte : « L’un des plus grands défis auxquels l’humanité est maintenant confrontée est notre incapacité à distinguer les faits de la fiction. Cela sape les démocraties, ce qui à son tour limite notre capacité à prendre les décisions à long terme nécessaires pour sauver la planète. »

Alors que des décisions majeures ont déjà été prises et doivent maintenant être mise en œuvre, il faut qu’elles soient acceptées par les citoyens. Ces derniers sont toutefois confrontés à certains contenus trompeurs en ligne, qui nient les problèmes, et pourrait donc conduire à une polarisation malvenue sur ces sujets.

Les dirigeants auront en tout cas l’occasion d’en discuter à l’occasion du Sommet du prix Nobel « Our Planet, our Future » qui se tiendra virtuellement du 26 au 28 avril prochain. Joe Biden, Al Gore, ou encore le Dalaï Lama sont déjà annoncés.

Pour rappel, les discours haineux et la désinformation en ligne peuvent avoir d’autres conséquences tragiques. Outre l’invasion violente au Capitole du 6 janvier dernier, nous citions l’an dernier cette étude allemande très instructive.

Les chercheurs s’étaient concentrés sur la page Facebook du parti allemand d’extrême droite Alternative für Deutschland (AFD). Ils ont pu constater un lien entre les pics de publications sur les réfugiés et les attaques contre ces derniers. Selon eux, les géants du web ne sont pas directement responsables, mais ils constatent que laisser les utilisateurs exprimer des points de vues extrémistes pourrait contribuer à renforcer la violence dans le monde réel.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

1 commentaire
1 commentaire
  1. Qui a commencé la désinformation ? les déclarations catastrophistes et les mesures démagogiques de certains mouvements dits écologiques sont au moins aussi responsables de la manipulation des cerveaux … on ne sait plus qui croire mais le retour à l’âge de pierre n’est de toutes évidences pas la bonne solution !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *