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Les déchets plastiques sont les gisements d’énergie du futur (explications)

Une nouvelle technologie mise au point par des chercheurs britanniques s’avère très prometteuse.

  • Un nouveau procédé mis au point par des chercheurs britanniques permet de produire de l’hydrogène et de l’acide glycolique à partir de matières plastiques.
  • Les scientifiques ont bon espoir de s’approcher de la commercialisation
  • L’enjeu est de taille, alors qu’une écrasante majorité des déchets plastiques ne sont pas recyclés

Et si les déchets plastiques étaient un gisement insoupçonné d’énergie ? C’est en tout cas le point de vue de chercheurs de l’université de Cambridge qui ont mis au point un système fonctionnant à l’énergie solaire. Ce dernier permet de recycler le plastique et le CO2 en deux gaz de synthèse.

Le premier est notamment utilisé pour produire de l’hydrogène, un carburant émettant peu de gaz à effet de serre. Ce procédé amène également à la production d’acide glycolique. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il est très utilisé dans l’industrie cosmétique (crèmes, masques, et autres gels nettoyants).

Concrètement, cette technologie recourt à des composés qui accélèrent la réaction chimique, dans un absorbeur de lumière. En clair, tout se fait naturellement en exposant le produit à la lumière du soleil et sans autre intervention humaine.

Du recyclage respectueux de l’environnement

Cité par nos confrères de la BBC, Erwin Reisner, le chercheur qui dirige ces travaux, se montre très optimiste : « En combinant les deux, nous ajoutons de la valeur au processus. Nous disposons désormais de quatre flux de valeur : la réduction des déchets plastiques, la réduction du CO2 et la production de deux produits chimiques précieux. Nous espérons que cela nous rapprochera de la commercialisation. »

On observera donc avec intérêt si cette technologie parvient à se déployer à plus grande échelle. Quoi qu’il en soit, cette innovation représente une alternative de choix par rapport au recyclage chimique actuel qui utilise des additifs afin de modifier la structure des déchets plastiques afin de les transporter en matières premières qui peuvent plus tard servir à fabriquer de l’essence ou du diesel. Cette méthode coûte en effet beaucoup d’argent et n’est pas très efficace.

Il y a en tout cas urgence, et les chiffres font clairement froid dans le dos. On décompte 400 millions de tonnes de plastiques produites chaque année dans le monde, et 85 % d’entre elles ne sont pas recyclées.

On estime aussi qu’à l’heure actuelle environ 5000 milliards de morceaux de plastique flottent sur les océans. Cela constitue un vrai piège pour des centaines d’espèces d’animaux marins, mais aussi indirectement pour la santé humaine.

Récemment, le Conseil national de la recherche espagnol (CSIC) a publié une étude laissant espérer des avancées très intéressantes dans ce domaine. Les chercheurs ont en effet pu établir que deux substances présentes dans la salive des vers de cire permettent de décomposer le polyéthylène, un des plastiques les plus couramment utilisé. Vous pouvez d’ailleurs relire notre article sur le sujet ici.

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1 commentaire
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  1. Le plastique est une plaie pourtant il a son heure de gloire et est encore incontournable. La mise en place du produit s’est fait sans réflexion comme encore aujourd’hui l’est la mise en place de nouveaux produits. Voiture électrique qui au moment d’un accident pose un problème possible d’explosion et d’évacuation. toute intervention sur un véhicule électrique ou hybride ne peut être fait que par les ouvriers spécialisés sous peine d’être électrocuté. l’énergie photovoltaïque ne représente que 2% de la production électrique et consomme des terres rares venues de chine. Pour revenir aux plastiques que l’on trouve dans les océans, selon une étude ceux sont les pêcheurs qui en seraient pour une grande partie responsable : question : qu’est-il fait ? rien. autre question : dans les pays en voie de développement les décharches sont à ciel ouvert proches des rivières ou des océans, qu’est-il fait ? rien. Enfin pour une fois dans un article on parle d’une SOLUTION RENTABLE pour éliminer des déchets. ENFIN QUELQUE CHOSE QUI NE DEVRAIT RIEN COÛTER AU CONTRIBUABLE.

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