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Pollution plastique : enfin une solution à ce fléau écologique majeur ?

Une étude menée par des chercheurs apporte une début de réponse à ce défi écologique.

300 millions de tonnes de plastiques sont produites chaque année sur la planète. Dans le même temps, environ 5000 milliards de morceaux de plastique flottent sur les océans. C’est un véritable fléau pour de très nombreuses espèces d’animaux marins, et de manière indirecte pour la santé humaine.

Une méthode prometteuse pour en finir avec la pollution plastique

L’ONU l’a bien compris, et un accord historique visant à créer un premier traité mondial sur la pollution plastique a été trouvé cette année. Juridiquement contraignant, ce dernier pourrait voir le jour d’ici 2024.

Pour passer des actes à la parole, nous aurons probablement besoin d’une régulation assez forte pour agir en amont sur les déchets plastiques. Mais pour résoudre les problèmes actuels de pollution, l’innovation sera essentielle.

Et justement, le Conseil national de la recherche espagnol (CSIC) vient de publier une étude très intéressante à ce sujet. Les chercheurs ont en effet pu établir que deux substances présentes dans la salive des vers de cire (larves des papillons de nuit, dits fausse teigne de la cire, et que les scientifiques appellent Galleria mellonella et Achroia grisella) permettent de décomposer le polyéthylène, un des plastiques les plus couramment utilisé.

Les scientifiques, qui s’appuient sur de précédents travaux publiés en 2017, ont noté que ces enzymes pouvaient agir sur la matière en quelques heures seulement sans qu’aucun traitement préalable ne soit nécessaire.

Pour passer l’action, une des pistes envisagées serait de produire synthétiquement ces substances présentes chez les vers. Mais il y a un bémol selon Federica Bertocchini, la chercheuse qui a dirigé ce travail scientifique. En effet, l’utilisation de milliards de vers de cire pour réaliser cette mission risque de générer du dioxyde de carbone lorsqu’ils métabolisent le le polyéthylène.

Ces résultats n’en restent pas moins intéressants pour la suite. Citée par NBC News, l’auteure précise en effet : « Le plastique reste longtemps dans l’environnement. Il finit par se décomposer en petites particules, devenant ainsi la source de micro et nano particules de plastique. Ces particules de plastique ont été trouvées partout, de l’Antarctique à la pluie et à l’eau du robinet, ce qui ne cause pas seulement des problèmes environnementaux évidents mais constitue un problème croissant pour la santé humaine ».

Quand le plastique est converti en kérosène

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des pistes sont évoquées pour résoudre ce problème de la pollution pastique. Nous vous parlions par exemple l’an dernier de cette technologie développée par des chercheurs de l’université de l’État de Washington. L’idée est de convertir les plastiques en ingrédients pour la fabrication de carburéacteur pour avions. Les scientifiques affirment parvenir à convertir 90 % du plastique en kérosène.

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