L’autonomie des voitures électriques rattrape doucement celle des meilleures voitures thermiques en la matière. Mais cela pourrait vite changer avec des batteries qui tiennent la charge plus de 1 millions de kilomètres. Dit autrement : à ce compte, ce serait la fin de la recharge des voitures électriques. En 2022, même si la recharge rapide fait des progrès, le réseau adapté met du temps à se déployer, ce qui peut susciter chez les personnes tentées par l’électrique encore de l’anxiété. Mais les progrès sont rapides, et des technologies qui pourraient nous paraître incroyables en 2022 pourraient voir le jour plus vite qu’on ne pourrait le penser.
L’une de ces technologies, ce sont les batteries quantiques : elles pourraient changer la donne, de la voiture aux smartphones, en passant par les objets connectés et les objectifs d’émission carbone. Les batteries restent l’objet de recherches intenses. L’industrie maîtrise déjà assez bien plusieurs types de chimie, et les constructeurs de voitures électriques savent, en 2022, délivrer suffisamment de puissance et d’autonomie pour des véhicules dont les performances dépassent souvent celles de la plupart des voitures essence et diesel.
Les batteries quantiques pourraient tout changer
C’est la “super-absorption”, nouveau concept, qui rend la théorisation de batteries quantiques possible. Les chercheurs de l’Université d’Adelaide et plusieurs équipes internationales viennent en effet démontrer la faisabilité de ce nouveau concept comme méthode de stockage d’énergie. Dans leur papier, publié dans Science Advances, ils ont conçu une démonstration en gravant des microcavités sur un wafer de silicium de différentes tailles contenant un nombre différent de molécules organiques spécialement conçues. Chacune de ces cavités a été ensuite chargée avec un laser. Un effet étonnant est alors apparu :
“La couche active de la microcavité contient des matériaux semiconducteurs organique qui stockent l’énergie. L’idée à l’a base de l’effet de super-absorption des batteries quantiques est que les molécules agissent collectivement au travers d’une propriété connue comme la superposition quantique. A mesure que la taille des microcavités et le nombre de molécules augmentent, le temps de charge diminue”. Autrement dit, une plus la capacité d’une batterie fondée serait importante, moins le temps de charge serait long.
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En théorie, il serait possible grâce à cette technologie de produire des batteries tellement denses énergiquement que les voitures du futur pourraient rouler presque indéfiniment sans passer par la case recharge. Bien sûr, il faut tout de même ajouter un petit grain de sel. Pour l’heure cette technologie futuriste a encore beaucoup d’étapes à franchir pour se retrouver dans un véhicule. Il y a donc fort à parier que votre première ou prochaine voiture électrique utilisera une batterie “classique” au lithium. Mais beaucoup de choses peuvent se passer dans les 10 prochaines années…
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