Le vernis de la légalité pour justifier la censure
Privé d’expression dans les médias russes et même emprisonné depuis quelques jours pour des manifestations illégales en janvier, l’opposant à Vladimir Poutine espérait sans doute pouvoir trouver un espace de liberté sur Internet, plus particulièrement sur YouTube dans ce cas. Mais, il a eu le droit à une censure en bonne et due forme de ses vidéos par la plateforme.
Celle-ci n’a fait que répondre à une demande des autorités russes se plaignant que ces vidéos violaient le silence médiatique obligatoire avant l’élection. Une législation qui existe aussi en France mais qui ressemble tout de même beaucoup à un usage de l’arsenal législatif pour appliquer la censure.
Le problème de Google avec les autocraties
A plus forte raison quand on sait que les vidéos ne parlaient pas spécifiquement du vote mais des manifestations, en incitant les habitants à descendre dans la rue. Ce que plusieurs milliers ont d’ailleurs fait dans le pays. Plus de 800 personnes auraient au final été interpellées.
Pour Google, la justification est facile. L’entreprise de Mountain View se réfugie derrière l’obligation de se conformer aux législations locales. Une obligation qui semble beaucoup plus optionnelle quand il s’agit de payer les taxes et impôts. Dans le cas de la Russie, il s’agit aussi tout simplement de survivre pour Google.
En avril dernier, Moscou avait déjà monté le ton en bloquant des adresses IP de Google qui auraient permis de contourner le blocage de Telegram dans le pays. Chine et Russie, deux pays différents mais un même combat pour Google…
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bonjour,
le sens de cette phrase me semble équivoque :
Alexei Navalny, le seul véritable opposant qui demeure vraiment aux ordres de Vladimir Poutine
Qu’en pensez-vous ?
Cordialement,