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Test Asus Vivobook 13 Slate : le PC hybride idéal pour les étudiants ?

Un PC portable sous Windows 11 et une tablette à l’écran OLED de 13,3 pouces, le tout pour moins de 700 euros. Asus aurait-il trouver la formule idéale pour séduire les jeunes nomades ?

Disponible depuis le début d’année, le Vivobook 13 Slate tente de résoudre le problème principal des utilisateurs au budget contenu. À savoir, se résoudre à choisir entre productivité et loisir. En effet, pour ce prix, si l’on souhaite profiter d’une tablette performante, il faut bien souvent opter pour un Chromebook. Bien que le système d’exploitation de ces machines soit polyvalent, il ne convient pas à tout le monde.

Et si finalement, le choix se porte sur un PC Windows entrée de gamme, alors l’ardoise numérique pour se détendre ne dépassera généralement pas les 10 pouces. Du coup, avec son écran OLED Full HD de 13,3 pouces, son clavier détachable, son stylet et son prix maximum de 699 euros, le Vivobook 13 Slate fait presque figure d’OVNI.

Est-il pour autant capable de tenir sa double promesse ? Autrement dit, pouvoir nous faire travailler efficacement tout en nous divertissant convenablement. La réponse après plusieurs semaines d’utilisation.

Prix et disponibilité du Vivobook 13 Slate

Pour vous attacher les services du Vivobook 13 Slate, vous aurez le choix entre trois configurations, mais un seul coloris, le noir.

Pour 499 euros, vous disposerez de 4Go de RAM,  de 128 Go de stockage eMMC et de sa béquille. Pour la deuxième, comptez 599 euros, pour profiter en plus du clavier détachable. Enfin, pour 699 euros, vous pourrez profiter cette fois de 8 Go de RAM, de 128 Go de stockage SSD, des deux accessoires précités, ainsi que du stylet Asus Pen 2.0.

Logiquement, nous vous conseillons d’opter pour le bundle le plus cher. En effet, si vous optez pour le premier, vous disposerez d’une tablette sous Windows 11 relativement chère. Une drôle d’idée.

Et si vous choisissez la formule intermédiaire, le stockage eMMC risque vite de montrer ses limites si vous souhaitez un produit polyvalent. Croyez-nous, la troisième option est la plus sage. Et en plus, vous aurez le droit à un étui de transport fort pratique, comme vous allez pouvoir le voir par la suite.

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Un écran OLED pour ce tarif, ça n’a pas de prix

Depuis quelque temps, et pour notre plus grand bonheur, Asus a fait de l’OLED son cheval de bataille. Vivobook 16X et S15 , Zenbook 13 et Pro Duo 15… L’ensemble des dernières nouveautés du catalogue du constructeur embarque en effet cette technologie d’affichage. Avec sa dalle de 13,3 pouces Full HD (1920×1080), le Vivobook 13 Slate ne déroge donc pas à cette règle. Tactile et certifié HDR True Black 500, cet écran propose des noirs profonds et des couleurs chatoyantes avec un rendu très fidèle à la réalité.

Un écran OLED somptueux

Que ceux qui préfèrent une colorimétrie plus saturée se rassurent, il est possible de passer en mode « Vif » ou de la régler manuellement. Visionner un film dans l’obscurité dans son canapé, écrire des mails en extérieur sur une terrasse, naviguer sur les réseaux sociaux dans son lit… Toutes les activités sont un pur régal pour nos mirettes que ce soit au format PC ou tablette. D’autant que les quatre haut-parleurs, situés sur les tranches gauche et droite, proposent un son puissant et une spatialisation vraiment agréable.

Pour chipoter, nous avons remarqué que la luminosité était parfois un peu juste en plein soleil, il nous a suffit alors d’activer le mode HDR pour régler le problème. Pour finir, notons également que l’affichage en 16/9 est un peu déstabilisant au début lorsqu’on utilise le Vivobook 13 Slate à la verticale en format tablette. En à peine deux semaines, on s’y habitue sans problème.

3 accessoires pour sublimer cette tablette

Avec ses lignes franches et son châssis soigné, la tablette respire la solidité avant même qu’on ne la prenne en main. Une fois que c’est fait, il faut bien avouer que l’ardoise est imposante, 31 x 19 x 0,79 cm, pour 795 grammes, du coup il nous a fallu un temps d’adaptation afin de bien pouvoir la manipuler sans avoir peur de la faire tomber. À l’arrière, on retrouve un revêtement noir anodisé du plus effet. Cet ensemble n’est dérangé que par un long rectangle gris, teinté de minimalistes inscriptions vertes.

Un dos de qualité

Pour utiliser cette dalle avec plus de confort, il convient de lui ajouter notre premier accessoire : le support d’inclinaison détachable. Ce dernier se fixe, rapidement et très facilement, grâce à des aimants situés sur le haut du dos et propose une inclinaison allant jusqu’à 170 degrés. Cette largesse nous a permis de regarder des films à 90 degrés et de jouer à des jeux à 20 degrés, le tout confortablement.

Pour transformer cet ensemble en PC, il suffit de lui adjoindre son clavier via un connecteur. L’opération s’est toujours déroulée sans accroc et de manière fluide. De même, nous avons pu utilisé pendant deux mois, à intervalles réguliers, ce clavier lors de nos journées de travail et il faut avouer qu’il tient vraiment bien la route. Un poil incurvées, les touches sont d’une taille idéale pour de longues sessions d’écriture et l’espacement est idoine. Le confort de frappe est au rendez-vous et le pavé tactile relativement large, 12,8 pour 6,4 cm. Seul (gros) regret, ce clavier n’est pas rétro-éclairé.

Pour parfaire l’expérience, l’Asus Pen 2.0 est ce genre de petit détail qui fait au quotidien la différence. Très pratique et réactif, il nous a servi de souris d’appoint grâce son bouton « clic droit ».

Bien qu’il puisse se ranger sur la droite de la dalle, cela ne suffira pas à le recharger, pour ce faire il faudra le brancher en USB-C. En soi ce n’est pas un problème, puisque son autonomie annoncée est de 140 heures.

Oui pour les étudiants, non pour les créatifs

Prix attractif, qualité de fabrication sérieuse, superbe écran OLED… Il fallait bien qu’Asus fasse une concession quelque part. Avec ses 8 Go de RAM et son processeur Intel Pentium N6000, le Vivobook 13 Slate offre des performances, disons, modestes. Que comprendre par là ? Pour de la bureautique simple, de la prise de note, de la navigation et du jeu 2D ou 3D très peu gourmand, il remplira son rôle sans problème.

Il faudra tout de même veiller à ne pas trop lui en demander en multitâches et à ne pas laisser plus d’une vingtaine d’onglets ouverts en même temps, au risque de subir quelques ralentissements. L’utilisation de logiciels plus poussés n’est pas déconseillé, c’est une idée à bannir, sauf si vous souhaitez que la latence ne devienne son plus bel habit de lumière.

De plus, avec une mémoire maximale de 128 Go, il est logiquement impossible de faire l’impasse sur un support de stockage externe. Du côté de la connectique, c’est également le minimum syndicale. Deux ports USB-C 3,2 Gen 2 pour la recharge, une prise mini-jack et un lecteur de carte microSD. En format tablette, l’expérience Windows 11 est intéressante, mais le Microsoft Store est encore léger en matière d’applications, vivement que celles d’Android viennent lui prêter main forte.

Autonomie, une bonne ou une petite journée

Avec sa batterie Li-Po 3 cellules de 50W, le Vivobook 13 Slate est endurant dans une utilisation purement bureautique, avec de la navigation web basique et une luminosité à 70%. Dans cette configuration, il a toujours tenu une bonne grosse journée de travail, soit un peu plus de 8 heures.

Le soir, nous avons dû le brancher pour profiter encore un peu de lui. D’autres jours, nous nous sommes permis de le titiller un peu plus, un peu de Netflix durant la pause déjeuner, un onglet Spotify actif une bonne partie de l’après-midi et deux grosses réunions en visio.

Résultat, il a fallu le rapprocher de la prise beaucoup plus tôt. Sans être mauvaise, son autonomie ne lui permet pas de s’affranchir de son chargeur dès que l’on passe le pas de notre porte. Heureusement pour lui, l’alimentation de 65W est plutôt véloce, nous avons chronométré en moyenne 45 minutes pour le faire passer de 0 à 65%.

Sans nomadisme, la polyvalence n’est rien

C’est presque une nécessité, sinon ils perdent une grande partie de leur attrait. Les produits polyvalents s’apprécient vraiment lorsqu’ils épousent le nomadisme. Est-ce le cas ici ? Pour cela, intéressons-nous aux poids de tous les accessoires. Tout à l’heure, nous avons vu que la tablette seule pesait (déjà) 789 grammes. Il faut donc y ajouter le clavier, 340 g, la béquille, 268 g,  ainsi que le chargeur, 221 g, qui s’avère heureusement plutôt léger.

Au total, pour transporter tout ce joli petit monde, il faudra déambuler avec 1,6 kg. C’est tout à fait convenable pour un produit de 13,3 pouces. Le nomadisme est ici assuré.

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Notre avis après le test du Asus Vivobook 13 Slate

Avec ce PC/tablette, Asus est clairement venu chasser sur les terres de la Surface Go 3. Bien que la petite dernière de Microsoft semble offrir des performances un poil au-dessus, grâce à son Core i3, elle ne propose qu’une dalle LCD de 10,5 pouces et affiche un prix légèrement supérieur, environ 750 euros. Avec son superbe écran OLED, sa qualité de fabrication et son autonomie correcte, le Vivobook 13 Slate devient du coup bien plus qu’un faire-valoir.

Navigation web, streaming vidéo sur Netflix ou Twitch, un peu de jeu vidéo basique, des appels en visio. Pour un ado, qui ne pratique pas le gaming et qui a un budget non extensible, le Vivobook 13 Slate sera amplement suffisant.

À l’aise pour de la bureautique classique ou sur Cloud, c’est également un bon produit pour un étudiant en fac ou en école de commerce ou plus simplement pour une personne ayant besoin d’un PC facilement transportable. Si vous ne rentrez pas dans ces cases, passez votre chemin. On ne peut pas être plus clair.

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Autonomie et recharge

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Rapport techno-prix

8.5/10

On aime

  • Un superbe écran OLED
  • Un clavier confortable
  • Une bonne polyvalence
  • Facilement transportable

On aime moins

  • Des performances limitées à de la bureautique
  • Autonomie un peu juste
  • Un format tablette qui demande un temps d'adaptation
  • Un faible espace de stockage
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