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JobFact, pour en savoir plus sur votre prochain employeur

Quand vous postulez pour un emploi, le descriptif de poste et l’entretien avec le recruteur c’est bien mais souvent cela ne suffit pas. Un peu comme…

Quand vous postulez pour un emploi, le descriptif de poste et l’entretien avec le recruteur c’est bien mais souvent cela ne suffit pas. Un peu comme avec l’appartement-témoin, tout est beau et bien à sa place, mais la réalité est souvent toute autre une fois installé dans les murs.

Le meilleur moyen d’en savoir un peu plus sur les coulisses d’un job et d’une entreprise est encore d’en parler avec ceux qui y travaillent, ce qui est loin d’être évident quand on ne connait personne.


JobFact est là pour ça : présenté comme la première communauté anonyme où les employés parlent aux employés, JobFact est un nouveau site qui vous donne la possibilité de publier un avis sur votre employeur actuel ou passé, et de lire ceux de autres. Au-delà de l’avis personnel, vous pouvez également dévoiler d’autres éléments, comme le salaire, afin de confronter votre expérience et voir si par hasard vous n’êtes pas moins bien considéré que votre voisin de machine à café, à poste équivalent.

Tout cela anonymement, mais encadré, modéré, et validé par l’équipe de JobFact.

Pour entrer dans la communauté JobFact, vous devez d’abord poster une évaluation et/ou un salaire sur votre employeur actuel ou le précédent. Une fois cet avis validé et publié, vous êtes enregistré comme membre de JobFact. La méthode offre l’avantage d’éviter le spam et le bruit inutile mais elle comporte un inconvénient : si vous êtes travailleur indépendant ou étudiant, et donc sans expérience préalable (ou trop ancienne), vous ne pouvez postuler à entrer dans la communauté JobFact, et de fait vous n’accédez pas non plus à l’ensemble des services de ce dernier. D’autre part, si JobFact aura certainement une utilité pour les grandes entreprises, qu’en sera-t-il pour l’avaluation d’un job dans une PME régionale ?

Autre effet induit : JobFact risque de devenir rapidement un observatoire de la concurrence, utilisé par les entreprises pour surveiller non seulement leur réputation, mais également celle de leurs compétiteurs.

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22 commentaires
22 commentaires
  1. Oui c’est un service un peu border line. La modération de ce genre de service ne doit pas être une partie de plaisir. Je sens que ce site va vite rejoindre la liste des sites bloqués dans les grandes entreprises ;o)

  2. Juste une toute petite précision: ils ont pensé aux étudiants! Il faut juste être ou avoir été stagiaire et leur écrire depuis la boite mail fournie par son établissement scolaire.
    Heureusement, parce qu’en ces temps de crise, les stages se prolongent encore plus que d’habitude…

  3. J’ai vu la vidéo et bon je trouve ça moyen de profiter d’une manif syndicale, ou ya des gens qui souffrent vraiment, des gens du prive, licencies, peu indemnise…
    pour y faire ouvertement la pub de son site.

  4. Etudiant ou sans emploie, il n’est pas difficile d’avoir un compte validé puisque l’inscription est anonyme et que de ce fait il n’y a pas de véritable contrôle possible sur la situation professionnelle du postulant.

  5. Dans le même esprit un site dédié uniquement aux stages avait vu le jour, il y a quelques années. Il était alors possible de donner un nombre d’étoiles et de partager son expérience. Par contre, impossible de le retrouver. Donc soit il a fermé soit je vais me payer un cours de recherche sur internet.

  6. ce sont pas des champions du monde du smtp par contre: 450 4.1.8 : Sender address rejected: Domain not found

    la moindre des choses serait de pouvoir recevoir le mail pour valider son compte et ils l’envoient avec un expéditeur dont le domaine n’existe pas…

  7. Ce qu’on a trouvé super intéressant dans ce lancement, c’est la com’.
    Démarrée avec l’envoi personnalisé aux blogueurs (combien on était ?) d’un courrier avec grand sourire sur fond vert imprimé sur un foulard (foulard ? torchon ?), relayé par un mail explicatif et tout le matériel (texte, vidéo…) nécessaire.
    L’avenir nous dira si ce site marche, l’idée est bonne certes (partage d’infos, transparence, etc.) mais difficile à mettre en oeuvre car tentant pour les malveillants. En tout cas, chapeau pour la pub.

  8. Bonjour,
    Suite à vos post, je vous informe du dernier né des sites d’évaluations d’entreprises : http://www.meetingjob.fr
    Pourquoi le dernier né ? Tout d’abord, car il a été nécessaire de concevoir une étude de faisabilité juridique. Ce qui est plutôt long mais indispensable pour durer. Ensuite, effectivement pour que ce type d’outil soit utile, il est nécessaire d’à minima s’assurer que les évaluations sont objectives à travers l’identification …sinon quel intérêt et quelle crédibilité ? Enfin il faut un questionnaire simple et exhaustif pour vraiment cerner l’entreprise. Et pour finir pas de commentaires pour risquer d’identifier les membres et surtout éviter les risques de diffamations. Il convient donc mieux de parler de confidentialité, cad que le site ne publie ou ne diffuse jamais les noms des membres, (ce serait une ineptie mais en plus le site est déclaré à la CNIL et se doit donc de respecter certaines règles éthiques)
    à votre disposition si vous souhaitez d’autres éclaircissements,

  9. Commentaire suite * la conclusion “Autre effet induit : JobFact risque de devenir rapidement un observatoire de la concurrence, utilisé par les entreprises pour surveiller non seulement leur réputation, mais également celle de leurs compétiteurs.”
    Ce n’est pas tant un risque dans la mesure où cela correspond à une attente. Le Benchmarking des rémunérations par exemple est l’une des préoccupations majeures des DRH et RRH. Dans les espaces dédiés au Networking RH nota ANDRH cette pratique non institutionnalisée existe pourtant. La volonté des RH est aussi de pouvoir s’aligner au marché tout en tentant de trouver sa spécificité (Marketing RH) pour attirer et fidéliser ses Clients internes (= les salariés. En fait, la limite de JobFact sur ce point réside surtout dans le fait que les contributeurs indiquent un salaire et non une rémunération. Or, nous savons aujourd’hui que le salaire n’est qu’une partie de la rémunération.

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