Bitcoin, Ether… vous allez détester ce qui se profile d’ici la fin de l’année

Les turbulences des cours des crypto semblent encore loin d’être réglées. Selon plusieurs analystes cités par BFMTV, malgré une chute des cours déjà impressionnante, la correction sur le marché des crypto est loin d’être terminée. Avec en ligne de mire un risque de décrochage inquiétant.

Ainsi, par exemple, le cabinet 22v prévoit une baisse encore plus violente des cours de l’Ether et du Bitcoin qui ont perdu autour de 60% de leur valeur depuis leur dernier plus haut. A terme, l’Ether qui oscille actuellement autour de 2000 €, pourrait être amené à perdre 80% de sa valeur au cours des prochains mois – pour tomber autour de 400 euros.

Le cours du Bitcoin et de l’Ether n’a pas achevé sa descente aux enfers

De quoi jeter le froid sur les plus convaincus qui continuent de “buy the dip” c’est à dire d’acheter malgré la baisse en espérant un retournement à plus ou moins long terme du marché. L’analyste Jean Roque estime de son côté que l’Ether ne donne aucun signe de pouvoir re-dépasser la barre des 2000 dollars dans un futur proche, et conseille justement la prudence – en attendant des jours meilleurs.

Même son de cloche pour le Bitcoin, qui, néanmoins, en raison, entre autres, de la nature plus limitée et verrouillée de l’offre de tokens devrait un peu plus tempérer ces risques. Néanmoins la firme Fairlead estime que le cours du Bitcoin ne repartira pas à la hausse avant une nouvelle chute plus ou moins progressive de l’ordre de 40%.

Au moment où nous écrivons ces lignes, 1 BTC = 28 722,41 €. En d’autres termes le cours du Bitcoin n’aura vraiment touché le fond de la piscine que lorsqu’il tournera autour de 17 230 € l’unité. Bien sûr il faut tempérer ces affirmations. Après tout elles ne sont que des prédictions informées, et il n’y a encore pas si longtemps on s’attendait à un cours du Bitcoin autour de 100 000 dollars.

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Néanmoins entre le contexte international compliqué (guerre en Ukraine, puces…), la sortie et les résurgences des confinements liés au COVID-19, la remontée des taux directeurs… beaucoup de signaux laissent effectivement penser que l’on peut dire sans trop se mouiller que l’ensemble de l’année 2022 (et peut être même 2023) seront synonymes de piètres performances sur le marché.

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