Le producteur répond sur Facebook
Décidément, l’univers culturel prête désormais le flanc à toutes les critiques. L’univers vidéo-ludique semble être sorti du simple loisir pour devenir un phénomène sociétal. Après les polémiques sur Wolfenstein ou encore Far Cry, c’est désormais l’anime Castlevania, disponible sur Netflix qui est au cœur d’une polémique.
Le méchant de la première saison est en effet un évêque et d’une façon générale, l’Eglise n’est pas montrée sous son meilleur jour avec des prêtres corrompus et même assassins. Face à la critique, le producteur de la série Adi Shankar a donc décidé de réagir sur Facebook.
“Je ne suis pas chrétien moi-même, mais j’ai de nombreux amis proches qui le sont. L’idée n’était pas de se montrer pro-chrétien ou anti-chrétien. Le but était de montrer un monde qui ne se résume pas à un combat du bien contre le mal. Il y a une nuance. Cette nuance qu’on distingue à travers l’Archevêque et ses sbires peut être résumée par les mots de Jésus-Christ lui-même : « Ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux”. ”
Castlevania, une série tirée d’un jeu vidéo
Pour rappel, la série Castlevana est issue d’un jeu vidéo, dont la licence est née en 1986 et a bercé des générations des joueurs. Malgré des derniers opus en demi-teinte, elle compte une base de fans suffisamment forte pour avoir convaincu Netflix d’en faire sa première adaptation d’un jeu vidéo.
Une première saison de Castlevania composée de 4 épisodes est déjà disponible sur la plateforme de vidéo à la demande. Une seconde est déjà programmée à l’horizon 2018.
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