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Cazoo : le géant des voitures d’occasion débarque en France

L’entreprise britannique connaît une croissance stratosphérique depuis son lancement il y a trois ans.

C’est un nom qui n’est pas encore très familier du grand public mais qui pourrait vite le devenir. Depuis son lancement en 2018, Cazoo, l’entreprise britannique spécialisée dans la vente de voitures d’occasion en ligne, n’en finit plus de grandir. Elle vient d’ailleurs d’annoncer son arrivée en Allemagne et en France cette semaine.

Dans un communiqué relayé par Le Figaro, la société ne cache pas ses ambitions. L’idée est bien « d’élargir son catalogue à des milliers de voitures à travers l’Europe, au fur et à mesure de son expansion dans les mois à venir ».

La vente de voitures d’occasion en ligne est un marché très concurrentiel

L’achat d’une voiture d’occasion en ligne peut parfois faire peur à certains consommateurs. Pour tenter de convaincre le plus grand nombre de sauter le pas, Cazoo propose justement la remise en état des voitures, puis leur livraison en 72 heures chrono.

Les clients peuvent ensuite essayer le véhicule pendant une semaine. S’ils ne sont pas satisfaits, ils peuvent alors le rendre gratuitement. Cette méthode fonctionne plutôt bien. En deux ans, plus de 45 000 voitures ont ainsi été vendues au Royaume-Uni. Cela se traduit également en terme d’emplois et Cazoo emploie 3800 personnes dans toute l’Europe, précisent nos confrères.

La société évolue sur un marché assez concurrentiel et en plein essor. Comme le rappellent Les Échos, plusieurs startups devenues licornes ont levé des milliards d’euros depuis le début d’année. Pour autant ces dernières peinent parfois à dégager des bénéfices mais elles font le pari que ce marché sera à terme extrêmement porteur.

Outre Cazoo, le quotidien économique cite ainsi Auto1, CarNext, ou encore les Français d’AramisAuto. Toutes rêvent d’égaler le succès de l’entreprise américaine Carvana qui s’est lancée en 2012 et qui est aujourd’hui valorisée à plus de 50 milliards de dollars à Wall Street.

Si les investisseurs continuent de faire confiance à ces entreprises malgré des résultats pour l’heure assez modestes, c’est surtout car leur potentiel de marge est très impressionnant à terme. Les experts estiment en effet que ces sociétés pourraient récupérer jusqu’à 2000 euros par véhicule vendu.

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