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Ces chercheurs ont mis au point un détecteur de sarcasme

Il s’agit d’un véritable défi pour les grands plateformes dans leurs stratégies de modération.

Il n’est pas toujours évident de repérer lorsqu’un interlocuteur est en train de tenir des propos sarcastiques. En face à face toutefois, certains indices tels que des gestes, ou des expressions faciales peuvent servir d’indicateurs. Dans un commentaire posté sur les réseaux sociaux en revanche, il n’est pas simple d’y voir clair.

C’est à ce challenge de taille que se sont attaqués des chercheurs de l’Université de Floride centrale en développant leur propre détecteur de sarcasme pour les textes postés sur les plateformes. Concrètement, les scientifiques ont nourri leur modèle informatique de mots repères et de séquences qui étaient selon eux le plus susceptibles de contenir des déclarations ironiques.

Un autre système obtient 86 % de réussite

L’outil est donc en capacité de faire la distinction entre un vrai discours haineux et une simple plaisanterie entre deux amis en ligne. Nous ne disposons pas d’un taux de réussite précis pour cette intelligence artificielle, mais les résultats seraient suffisamment convaincants.

Avec le temps, les algorithmes sont de mieux en mieux armés pour détecter le sarcasme, même si leur niveau reste inférieur à celui d’un modérateur humain. On peut en tout cas imaginer que les grands réseaux sociaux s’intéresseront de près à l’ensemble de ces travaux.

Ces chercheurs ne sont pas les premiers à travailler sur ce sujet majeur. Nous vous parlions notamment en novembre dernier de cette IA capable de repérer les propos sarcastiques. Des scientifiques chinois ont développé ce système en s’appuyant sur les données de Twitter. Elle prend notamment appui sur les hashtags présents qui permettent de mieux évaluer l’état d’esprit de l’internaute et le ton qu’il veut donner à son message.

S’il s’avère que le texte parle d’un sujet et que l’image dit tout l’inverse, l’outil va alors penser qu’il s’agit d’ironie. Les résultats semblent là aussi très bons et le modèle de détection atteint ainsi 86 %, contre 83 % pour un autre système baptisé HFM qui avait été présenté en 2019.

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1 commentaire
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  1. Déjà que les humains arrivent difficilement à détecter le sarcasme sur les réseaux asociaux, alors je vois mal comment une IA (paramétrée par des humains, donc héritant de leurs défauts) pourrait y arriver.

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