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De nouvelles révélations accablent Facebook

La firme de Mark Zuckerberg connaît un automne très difficile.

Décidément, Facebook a bien du mal à s’extirper de la polémique. En début de mois, Frances Haugen, une ancienne employée du géant de la Tech, devenue lanceuse d’alerte, a expliqué que l’entreprise privilégiait ses profits au détriment du bien-être de ses utilisateurs. Elle a notamment dévoilé, en s’appuyant sur des documents internes, qu’Instagram pouvait être toxique pour les adolescentes, ou que le changement d’algorithme intervenu en 2018 a amplifié la diffusion de la désinformation.

« La responsabilité de l’insurrection revient à ceux qui ont enfreint la loi »

Depuis, les révélations se poursuivent et les médias américains ont diffusé ce vendredi une série d’informations basées sur ces documents. Ainsi, le New York Times révèle qu’un analyste de l’entreprise a noté que 10 % des contenus politiques consultés par les internautes américains sur le service étaient des messages de fausses informations affirmant que l’élection était truquée.

C’est assez gênant pour Facebook dans la mesure où cette fake news, savamment entretenue par Donald Trump et son entourage, a entraîné l’intrusion violente dans le Congrès américain le 6 janvier dernier.

De son côté, NBC est revenu sur une étude baptisée « Le voyage de Carol vers QAnon ». Il s’agit d’une utilisatrice fictive, conservatrice de Caroline du Nord. Le chercheur qui l’a a créé souhaitait connaître le rôle de Facebook dans la polarisation de ses utilisateurs. Il n’a pas été déçu. Peu après son inscription à l’été 2019, Carole Smith a en effet été surexposée à des contenus extrémistes et conspirationnistes de la mouvance QAnon. L’an dernier, le réseau social a toutefois fait le ménage et a choisi de bannir le mouvement complotiste.

Lourdement mis en cause, Facebook a répondu par le biais d’un communiqué. Guy Rosen, le vice-président chargé de l’intégrité civique, se défend et précise que l’entreprise fait des efforts pour soutenir le processus démocratique. Il souligne aussi le fait que « la responsabilité de l’insurrection revient à ceux qui ont enfreint la loi et à ceux qui les y ont incités ».

Reste à savoir si cette version va satisfaire le grand public et les élus américains qui semblent très remontés contre le géant de la Tech.

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Par : Facebook, Inc.
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