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Fast and Furious : comment la franchise a-t-elle acquis un tel succès ?

Quand on regarde un peu en arrière, l’incroyable succès de Fast and Furious reste très surprenant et surtout imprévisible au vu des débuts.

La saga Fast and Furious continue de se déployer. Alors que le neuvième épisode va arriver dans les cinémas durant l’été, Vin Diesel parle désormais ouvertement d’un spin-off 100 % féminin. Après la réussite relative de l’épisode avec Dwayne Johnson et Jason Statham ou encore la série animée sur Netflix, la rumeur voudrait désormais qu’à la façon d’un Harry Potter, l’ambition soit de réaliser deux films pour terminer la saga avec l’épisode 10 (qui serait donc un 10 et 10 bis). Pourtant, quand on repense aux débuts de l’aventure en 2001, on n’aurait pas vraiment placé un kopeck sur les aventures de Vin Diesel et ses amis adeptes de tuning.

Fast and Furious, passion voiture

Souvenez-vous du premier épisode avec le défunt Paul Walker. A l’époque, on parle d’un film somme toute prévisible, avec un flic censé infiltrer une équipe de braqueurs amateurs de belle voiture. Le résultat s’avère acceptable, mais sans plus, surnageant au box-office grâce aux acteurs principaux. Les deux suites, (2 Fast 2 Furious et The Fast and The Furious : Tokyo Drift) n’ont pas vraiment relevé le niveau, mais ont été des succès relatifs au box-office. C’est là aussi que la bascule s’est effectuée.

A partir de l’épisode 4, pour toucher un public toujours plus large, Fast and Furious est sorti de l’ambition initiale qui tournait autour des courses de voiture, devenant une saga de films d’actions, avec des voitures. Surtout, l’ambition a rapidement été mise sur la démesure. A la façon d’un Michael Bay dans Transformers, Justin Lin s’est dit que l’adage “plus c’est gros, plus ça passe”, avait du potentiel. Cela concerne aussi bien les acteurs (Dwayne Johnson notamment), que les scènes qui ont commencé à intégrer des avions ou des tanks de combat. L’histoire en elle-même passe rapidement au second plan, tant l’ambition est de miser sur deux piliers : la démesure visuelle et un casting récurrent qui permet aux fans de s’attacher à leurs caractère favoris. La qualité dans tout ça ? Oubliée au milieu des vrombissements de moteurs.

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