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Il rançonnait les internautes sur des sites pour adultes, il doit rembourser 320.000 euros et vendre sa Rolex

Un hacker malveillant s’est fait prendre la main dans le sac. Il doit maintenant rembourser ses victimes s’il ne veut pas faire quelques années de prison supplémentaires.

Quand on se targue de faire chanter les gens sur internet, mieux vaut s’assurer une couverture en béton armé. C’est ce qu’a appris à ses dépens un certain Zain Qaiser, un jeune homme âgé de 25 ans, qui a été condamné à six ans de prison en avril après avoir admis faire partie d’un groupe cybercriminel russophone.

Le pirate informatique, qui sévissait à partir de l’Essex en Angleterre, a été emprisonné après avoir empoché des millions de livres en utilisant une méthode de chantage à l’encontre de personnes qui visitaient des sites pornographiques. La méthode ? Utiliser les espaces publicitaires sur des sites de pornographie légale pour infecter les appareils des victimes avec des logiciels malveillants qui montraient aux utilisateurs un écran usurpant l’identité des services de police de leur pays, exigeant qu’ils paient une amende de 270 à 900 $ (227 £ à 760 £). Les gens sont bien naïfs, cela dit.

La Rolex ou deux ans de prison en bonus

Il a en outre été condamné à rembourser plus de 270.000 Livres Sterling (320.000 euros) sur la base d’une évaluation de ses avoirs disponibles, et à vendre sa Rolex qui est actuellement détenue par la NCA, pour obtenir une partie du remboursement, selon l’audience de confiscation qui s’est tenue la semaine dernière devant la Crown Court de Kingston. Il faut dire que l’escroquerie avait une certaine envergure puisque les victimes du hacker étaient réparties dans plus de vingt pays.

Entretemps, Zain Qaiser a dépensé tout son argent mal acquis sur des séjours dans des hôtels haut de gamme, des prostituées, des jeux de hasard, des drogues et des articles de luxe, dont une montre Rolex à 5 000 £. La routine, en quelque sorte.

S’il ne rembourse pas l’argent dans un délai de trois mois, deux autres années de prison viendront s’ajouter à sa peine et il restera responsable de l’argent.

Zain Qaiser n’en n’est pas à sa première incartade puisqu’il avait déjà été arrêté pour la première fois en juillet 2014 et inculpé en février 2017. En 2018, le jeune malfrat des internets a admis 11 infractions, dont le chantage, la fraude, le blanchiment d’argent et l’utilisation abusive de l’ordinateur.

La National Crime Agency (NCA) l’a décrit comme le cas le plus grave de cybercriminalité sur lequel elle ait jamais enquêté.

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