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Cette nouvelle batterie écoresponsable utilise des algues !

En utilisant des algues, des chercheurs ont trouvé un moyen de remplacer les batteries lithium par des batteries basées sur du sodium, plus performantes et plus écologiques.

Est-ce bientôt la fin des batteries basées sur du lithium ? Si les batteries utilisant cet élément chimique offrent des performances satisfaisantes, celui-ci est rare et coûteux. Aussi, la communauté scientifique explore des alternatives qui permettraient de baisser les coûts, tout en minimisant l’impact sur la planète et sur les populations.

Parmi ces alternatives, il y a les batteries sodium-métal. En effet, le sodium est abondant. Son exploitation pourrait être plus durable et il pourrait même améliorer les performances des batteries.

Mais aujourd’hui, les batteries sodium-métal ne peuvent pas encore remplacer les batteries lithium en raison d’un problème technique qui empêche sa commercialisation.

Le sodium a un gros inconvénient

Ce problème, ce sont les dendrites, des formations tentaculaires qui apparaissent lorsque la batterie est utilisée et qui percent la membrane séparant les deux électrodes. Lorsque cela arrive, il peut y avoir un court-circuit.

La bonne nouvelle, c’est que des chercheurs de l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, annoncent avoir découvert un moyen d’utiliser des batteries sodium-métal sans risquer de percer cette membrane. En collaboration avec l’Imperial College and University College London, ceux-ci ont développé un nouveau séparateur à base d’algues brunes qui empêche la pénétration des cristaux formés par le sodium.

“Nous avons montré que des matériaux à base d’algues peuvent rendre le séparateur très résistant et éviter qu’il ne soit percé par des structures métalliques en sodium”, explique Jing Wang, l’une des auteurs de la publication scientifique.

Une batterie qui dure plus longtemps

Et cette batterie ne permet pas seulement d’utiliser une alternative au lithium, elle aurait également une meilleure capacité de stockage et une durée de vie plus longue. Selon un article de New Atlas, l’équipe a testé cette nouvelle batterie à base d’algues et les résultats ont été “sans précédent”. En effet, outre le fait qu’il n’y a pas eu de problème au niveau du séparateur, malgré l’utilisation du sodium, la batterie a conservé une haute densité d’énergie après 1 000 cycles (charge/décharge).

Désormais, l’équipe derrière cette découverte étudie la production, et envisage aussi d’utiliser la même technique sur d’autres types de batteries. En tout cas, pour Amaka Onyianta, créatrice du matériau à base d’algues, c’est déjà une victoire pour la planète.

“[…] nous n’aurions pas à compter sur des matériaux rares tels que le lithium, qui est souvent extrait de manière contraire à l’éthique et utilise une grande quantité de ressources naturelles, telles que l’eau, pour l’extraire”, a-t-elle indiqué.

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