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On a joué à… DiRT Rally 2.0, le top (du top) du rallye virtuel ?

Un peu moins de 3 ans après un premier opus assez impeccable, DiRT Rally est de retour en version 2.0 sur PS4, Xbox One et PC.

Hier encore, on avait 20 ans…

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Il y a un peu plus de 20 ans déjà, Codemasters lançait sur nos PSOne un certain Colin McRae Rally, qui reste pour beaucoup aujourd’hui LE jeu de rallye référence (de l’époque). En 2015, ce même Codemasters décidait de se (re)pencher sérieusement sur la discipline, avec un DiRT Rally monumental, bien qu’un peu austère. Aujourd’hui, c’est un certain DiRT Rally 2.0 qui est proposé aux pilotes virtuels, et après un DiRT 4 “bien mais pas top“, on craignait un peu pour ce second opus. Après plusieurs heures passées sur le jeu, le constat est on ne peut plus positif. Ouf !

En effet, à l’instar du premier épisode, DiRT Rally 2.0 est un “vrai” jeu de rallye, avec un pilotage qui nécessite un minimum de précision et de réglages. Pas de “rewind” ici, il faudra donc être vigilant tout au long des spéciales, y compris dans les derniers mètres, pour éviter ce crash éliminatoire (forcément source d’une rage extrême) après de longues minutes passées dans la boue… Car oui, DiRT Rally 2.0 propose un total de 6 rallyes, chacun offrant son lot de spéciales (de jour, de nuit, sous la pluie…). Certaines d’entre elles vont d’ailleurs nécessiter plus de dix minutes de concentration absolue, avec la possibilité de régler la difficulté sur “Hardcore” (ce que l’on conseille), ce qui permettra de ressentir l’usure de son bolide, avec bien sûr une réelle conséquence sur la direction lors d’un choc par exemple, ou même le risque de crevaison. Acu joueur de choisir la dureté des gommes en début de spéciale, et d’opter (ou non) pour une ou plusieurs roues de secours, quitte à alourdir son bolide. Excellent.

DiRT Rally 2_0

Le plein de bolides… mais pas de neige

Côté contenu, ce DiRT Rally 2.0 propose de nombreux véhicules, répartis en une dizaine de groupes (H1, B, R2, Rally GT…). On y retrouve ainsi ces bonnes vieilles Alpine A110, Fiat Abarth, Renault 5 Turbo, Peugeot 205 T16, mais aussi l’emblématique trio Subaru Impreza/Lancia Delta HF/Mitsubishi Lancer, sans compter l’indomptable BMW M3 Evo, ou encore les VW Golf Polo GTI R5, la Ford Fiesta R5, la Citroën C3 R5… Bref, pas mal de jolis bolides à piloter, chacun disposant évidemment d’une conduite spécifique, en fonction de sa puissance, de son poids et de sa transmission.

DiRT Rally 2_0
Oui, la Subaru Impreza de 1995 est bien de la partie !

On l’a dit, le jeu propose (en rallye) un total de 6 destinations, ce qui est un peu chiche, mais d’autres lieux (notamment Monte-Carlo) seront proposés bientôt en DLC. On aurait préféré profiter d’emblée d’un jeu “complet”, avec au moins quelques spéciales sur la neige, mais il faudra pour cela passer par la case “Season Pass”… Un peu dommage quand même.

DiRT Rally 2_0

Les menus restent assez sobres, avec la possibilité de participer à des “Epreuves” via Mon Ecurie, en mode Rallye comme en mode WRX (avec un staff à gérer, des crédits à gagner pour acheter de nouveaux bolides et améliorer son garage), sans oublier le Contre la Montre ou encore la possibilité de façonner ses propres championnats. Via le mode Jeu Libre, on peut participer à des Championnats de Rallyes Historiques, mais aussi à un championnat WRX, incluant les vrais pilotes de la discipline. Le tout reste assez épuré, sans la moindre voix-off ou autre DJ censé ambiancer les menus, et c’est tant mieux. On se focalise ici sur le pilotage, sur les réglages (nombreux) de son bolide, sur la gestion (basique) de son staff.

A noter la présence de la licence officielle WRX, permettant notamment de se glisser dans la Peugeot 208 de Sébastien Loeb. A ce sujet, si ce même mode WRX était absolument injouable (à mon sens) dans Project CARS 2, il est assez bluffant de plaisir et d’intensité dans ce DiRT Rally 2.0. Précisons au passage que ce second opus fait l’impasse sur le mode “Hillclimb”, pourtant présent dans DiRT Rally premier du nom.

DiRT Rally 2_0
De base, DiRT Rally 2.0 ne propose presque que des rallyes sur graviers/terre. La neige arrivera plus tard, via divers DLC.

Sur la piste, DiRT Rally 2.0 est toujours aussi jouissif, avec des sensations assez extraordinaires, notamment sur terre et gravier. L’impression de vitesse est elle aussi monstrueuse, avec un transfert des masses parfaitement rendu. Alors certes, les premières courses sont assez compliquées, parfois un peu frustrantes, mais quel plaisir par la suite de parvenir à dompter ce mélange de virages rapides et d’épingles, en soulageant juste ce qu’il faut l’accélérateur.

En revanche, difficile de passer sous silence le co-pilote, certes très précis dans ses indications, mais dont le ton manque cruellement d’entrain… Dommage car Stéphane Prévot (qui est un vrai co-pilote de rallye) est pourtant assez irréprochable dans ce domaine dans “la vraie vie“. Le stress des exams sans doute…

DiRT Rally 2_0

Un délice pour les oreilles et les yeux ?

Outre la précision du pilotage et les vraies différences de sensations selon la surface de la piste, DiRT Rally 2.0 brille également par un sound design assez incroyable. Il suffit de jouer au casque ou via un (bon) home-cinéma pour apprécier toute la qualité des sonorités moteurs, mais aussi de tous les nombreux bruits audibles à bord, comme le sifflement des freins, les graviers, les explosions de l’échappement, les passages de rapport… Bref, pour les oreilles, ce DiRT Rally 2.0 est un vrai petit bijou (sauf au niveau du copilote…).

Pour les yeux, le constat est un chouia plus mitigé. En effet, si les différents effets (nuages de poussières, soleil, boue…) sont splendides, et offrent un côté presque photo-réaliste à certaines courses (notamment en WRX), certains tracés se montrent parfois beaucoup plus ternes, et même assez avares en détail. A cela s’ajoute un effet de flou parfois assez prononcé (y compris sur PS4 Pro), et quelques textures étrangement pauvres. Cela permet néanmoins à DiRT Rally 2.0 d’afficher un affichage impeccable en 60 fps, mais on oscille constamment entre des courses assez “wow” et d’autres assez “bof“, visuellement parlant.

Mon avis concernant DiRT Rally 2.0

Après un DiRT Rally excellent en 2015, Codemasters rempile en 2019 avec un épisode 2.0 encore plus abouti. La conduite est encore plus précise (au volant comme à la manette), l’impression de vitesse dantesque, les réglages nombreux, les véhicules aussi, et c’est un vrai régal, mâtiné de purs moments de frissons parfois, que d’enchaîner les virages, les glisses, les rochers effleurés, et les freinages tardifs à bord des différents bolides proposés ici. On pourra toujours pester face à une interface un peu austère ou un mode Carrière qui aurait pu être un peu plus dynamique, ou encore face à une section graphique en dents de scie, mais c’est surtout l’absence (dans le jeu de base) de certains rallyes emblématiques (Suède, Monte-Carlo…) qui est déplorable. Cela n’empêche pas DiRT Rally 2.0 de s’imposer comme un incontournable pour qui apprécie toute l’intensité du rallye, mais aussi du rallycross, avec un mode WRX tout aussi excellent.

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