Dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’indignation est à son comble dans les pays occidentaux. Les grandes entreprises telles que Samsung, Apple, Epic Games, Netflix, Spotify, NVIDIA, Intel, ou encore AMD ont annoncé bruyamment leur décision de quitter le pays de Vladimir Poutine.
Un ralentissement discret des activités
La loi sur la désinformation censée permettre de lutter contre les fausses nouvelles, mais qui impose en réalité une forme de censure, est aussi un coup dur pour les géants du web, et des services tels que Instagram, Facebook, Twitter, ou encore YouTube sont fermés. On sait toutefois que les Russes contournent assez aisément ces décisions en utilisant des VPN.
Depuis le début du conflit, on parle en revanche très peu des grandes entreprises technologiques chinoises. Si l’on se fie aux déclarations du régime, l’Empire du milieu continue de soutenir le Kremlin et elles n’ont donc théoriquement aucune légitimité pour ralentir leurs activités en Russie.
C’est pourtant bel et bien ce qui se produit si l’on en croît les informations du Wall Street Journal. Nos confrères rapportent en effet que des sociétés telles que Lenovo ou encore Xiaomi limitent leurs expéditions vers la Russie. Il ne faut voir dans ces décisions aucun aspect politique mais il s’agit plutôt des conséquences de la guerre.
Les lourdes sanctions internationales imposées au pays de Vladimir Poutine gênent en effet considérablement les transactions financières, selon les sources du média américain. Quoi qu’il en soit, cette stratégie se doit d’être discrète selon les consignes du gouvernement chinois qui demande à ces sociétés technologiques de « ne pas se soumettre à la coercition extérieure et de ne pas faire de déclarations extérieures inappropriées ».
C’est une mauvaise nouvelle de plus pour la Russie qui doit aussi gérer une exode de ses talents tech. Si ce problème de la fuite des cerveaux vous intéresse, vous pouvez d’ailleurs relire notre article à ce sujet.
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