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La trottinette électrique, un faux-ami environnemental

Vous n’avez pas forcément envie de lire cette étude sur la trottinette électrique. Mais soyons honnêtes, on s’en doutait déjà un peu…

On en voit partout. Pour peu que vous habitiez dans une grande métropole, il est probable qu’une trottinette électrique entre dans votre champ de vision au moins une dizaine de fois dans la journée. On l’aime où on la déteste, peu importe. La plupart de ses utilisateurs défendent avant tout un mode de transport alternatif, écologique, plus moderne, plus intégré à la ville 2.0. Plus besoin d’attendre un bus, il suffit de lancer son smartphone et de sauter sur une trottinette électrique. Le problème ? L’addition environnementale serait aussi au rendez-vous.

La trottinette électrique pollue plus qu’un bus

C’est une étude de l’université de Caroline du Nord qui vient mettre un coup de pied dans le miroir aux alouettes de la trottinette électrique. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, elles sont beaucoup moins positives pour l’environnement. Bien sûr, au moment de l’usage, il n’y a pas ou très peu d’émission de CO2. Mais, en ce qui concerne le processus de fabrication ou de transport, le résultat est très différent.

Pour mener l’étude, les chercheurs ont analysé l’ensemble du cycle de production / vie de la trottinette électrique : production des matériaux, fabrication, expédition, distribution, cycles de recharge… Bilan ? Par passager et kilomètres parcouru, les trottinettes électriques ont un impact plus élevé sur l’environnement qu’un bus à forte fréquentation. Mieux vaut aussi prendre un vélo classique ou un vélo électrique. Surtout, on sait, grâce à un sondage cité dans l’étude, que la trottinette électrique se substitue au vélo ou bien à la marche à pied dans plus de 50% des cas. La solution pourrait venir d’une législation plus contraignante pour les entreprises créant les trottinettes électriques.

Vous pouvez rester positif en comparant votre trottinette électrique à une voiture. Dans ce cas-là, vous gagnez encore haut la main.

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12 commentaires
12 commentaires
  1. Completement abruti comme étude.
    Les vélos électriques sont fabriqués au même endroit que les trotinettes (Chine)
    -> Autant de pollution pour le transport et la fabrication et tous les autres processes (production des matériaux, fabrication, expédition, distribution, cycles de recharge…)

    On peut aussi parler des voitures électriques et des moyens d’extraction des matériaux en chine pour fabriquer les batteries qui pourrissent l’écologie locale….
    On peut aussi parler de la provenance de l’electricité utilisée pour recharger tout ça… nucléaire, centrale à charbon (Cordemais, Le Havre, Meyreuil, Saint-Avold et Carling)….

    1. @maitresagesse, savez que vous que la durée de vie d’une trottinette en location est de 2 mois en moyenne.

      A mettre dans l’équation.

      1. Le coût de fabrication du bus est il pris en compte ? On dirait qu’on compare la fabrication d’une trottinette avec la pollution sur route d’un bus, je comprends pas. Et il n’est pas précisé de quelle trottinette il s’agit (libre service ?). Avec la mienne à titre personnel j’ai effectué plus de 3000 km dans Paris sans polluer notre air déjà bien degueulasse. L’empreinte carbone n’a-t-elle pas été compensée ? Prendre en refere’ ce les trottinettes libre service que les gens vandalisent n’est pas très fair.

    2. Je pense que lire la source de l’article (10 pages) apportera des explications à tout cela et, peut être que d’un coup l’étude sera moins “abrutie”.

      Vous pourrez au moins lire dans la conclusion que “[…] l’utilisation de l’automobile pour la collecte de scooters électriques dans le but de les recharger à un impact significatif[…] “. Je n’ai pas encore vu de service de vélos partagés qui ait mis en branle autant de personne pour les recharger le soir venu…

      D’ailleurs, l’article sur presse citron laisse penser que l’étude porte sur toutes les trottinettes électriques alors que le titre de l’étude est clair : “The environmental impacts of shared dockless electric scooters” (on parle donc bien des cas de partage).

      Peut-être faudrait-il revoir le contenu même de l’article de presse citron pour qu’il soit plus proche de l’article et de son objectif.

      1. quand j’écris scooters électriques, il faut comprendre trottinette électrique… j’ai bêtement réécrit le terme anglais sans le traduire pour le coup…

  2. Il est vrai que, quelque soit le mode de transport, il y a forcément pollution. Plus ou moins importante, mais pollution quand même. Par contre, ce qui m’intéresse plus, c’est la sécurité. Quid de tests comparatifs de freinage entre trottinettes et vélos, par exemple ? Ce serait quand même intéressant d’avoir une vision claire sur le sujet. Habituellement, quand on achète un véhicule, quel qu’il soit, la sécurité est un critère important et incontournable. S’agissant de trottinettes, je n’ai pas l’impression que cet aspect soit mis en avant dans les présentations de ces engins.

    1. C’est bizarre de comparer l’impact écologique d’un mode de déplacement ponctuel (ici on parle des trottinettes électriques en libre service) à un bus rempli…
      Je penses que les gens qui louent une trottinette tous les jours pour aller bosser sont rares, ou je me trompe ?

      Ce serait pas plus pertinent de comparer une trottinette électrique personnelle (qui ne nécessite pas d’être ramassée par une camionnette tous les soirs) à tous les modes de transports motorisés existants ?

  3. Encore une fois une généralité, cette étude est sûrement vrai pour les trottinettes en accès libre car les gens font n’importe quoi avec. Qu’elles ont une durée de vie très courte du coup et que pour les recharger on fait intervenir un camion pour les rapatrier.
    Par contre ça m’étonnerai que cette étude soit valable par rapport à une trottinette qui appartient à un particulier.

  4. Comparer un mode de transport individuel prévu pour le dernier km et un mode de transport collectif “à forte fréquentation” c’est n’importe quoi. Déjà on se doute que l’on part sur un taux de remplissage optimiste de la ligne de bus pour le comparatif. Ensuite on prend le pire cas des trotinettes électriques en libre services qui sont vouées à l’échec ! La mobilité individuelle partagée ça ne peut pas marcher avec autant d’incivilité. Une trotinette électrique utilisée en remplacement d’une voiture individuelle (ce qui serait tout à fait crédible dès lors que l’on cherche réellement à limiter le nombre de voitures en ville !), couplée ou non avec le réseau de transports collectifs (avantage de la compacité sur le vélo, sauf si pliant, et encore), voilà ce qui devrait être l’objectif !! Pas être utilisée pour le fun en remplacement de la marche ni être rechargée par des juicers en camionnettes diesel…

  5. Bonjour. On ne parle que de location . Je vais depuis 3 mois au boulot en trottinette personnelle. J’ai fait plus de 130km par semaine. Et avant j’avais un vieux diesel. Alors il fait arrêter de dire n’importe quoi quand on ne connait pas son sujet on change de métier.

  6. Article totalement abscons.
    Joli sophisme en passant ???
    L’impact environnemental d’une trottinette électrique est comparable à celui d’un vélo électrique.
    Évidemment s’il on ne considère que les véhicules en location, comme dans toutes les pseudos études lobbyistes ou bobo-pseudo-intello, celà devient juste puisque que l’on ne prend en considération qu’une partie pour arranger ce raisonnement.
    Les propriétaires de Trott n’ont ni le même comportement ni la même utilisation que les loueurs.
    Maintenant, faut bien vivre et vendre des articles hein ???
    Il est bien plus facile de s’attaquer aux Trott qu’aux véhicules professionnels, bateaux, avions, camions, qui eux polluent des milliers de fois plus que tous les véhicules individuels au monde.
    CQFD affaire classée.

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