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Le Québec interdit à certains conducteurs d’allumer leur voiture sans alcootest

Depuis lundi, les conducteurs surpris à deux reprises en train de conduire en état d’ébriété devront souffler dans un alcootest pour utiliser leur voiture.

Selon le ministère des Transports du Québec, de 2013 à 2017, les collisions liées à l’alcool ont tué en moyenne 100 personnes par an. Pour tenter de faire baisser ce nombre, une nouvelle mesure est entrée en vigueur depuis lundi, et vise l’alcoolémie au volant.

Concrètement, le nouveau règlement ajouté au code de la route spécifie qu’à compter du 25 novembre dernier, chaque conducteur possédant deux infractions pour état d’ébriété sur la route devra posséder un véhicule équipé d’un dispositif où il n’est pas possible de mettre en marche le moteur, sans souffler initialement dans un alcootest.

La mesure la plus stricte à ce jour

Pour le MADD Canada (Mothers Against Drunk Driving), la branche canadienne de l’organisation à but non lucratif luttant contre les mauvaises conduites (alcool, drogue) des automobilistes, cette nouvelle mesure et « la plus stricte, non seulement au Canada, mais dans le monde entier », au sujet de la lutte pour la sécurité routière. L’organisation a félicité la province du Québec pour ce changement apporté dans la loi.

Il faut dire que cette nouvelle mesure possède une sentence irrévocable pour les conducteurs répondant à ses critères. Ils devront « à vie » utiliser le dispositif d’allumage avec alcootest, et le non-respect de l’obligation entraînera une suspension de leur licence pendant 3 mois, une amende de 1 500 $ ainsi qu’une immobilisation du véhicule à la fourrière pendant une durée minimale de 3 mois.

« Bien que la sécurité routière s’améliore au Québec, les accidents causés par la conduite en état d’ébriété causent encore trop de décès chaque année », a déclaré jeudi le ministre des Transports, François Bonnardel, dans un communiqué.

Attention en cas de prêt de voiture

Malgré tout, il est important de rappeler pour nos amis québécois que les automobilistes ayant enfreint la loi à plus que deux reprises ne seront pas les seuls à devoir faire attention. En effet, si vous prêtez vous-même votre véhicule à un automobiliste, il sera important de vérifier son historique en matière de contravention, si votre voiture ne dispose pas du dispositif d’alcootest exigé.

« Les autres automobilistes peuvent aussi revérifier le permis de quelqu’un avant de lui prêter sa voiture », a déclaré Theresa-Anne Kramer, porte-parole de MADD Montréal. Mais cette vérification sur les serveurs de l’État est malheureusement facturée. Pour vérifier une licence, le coût sera d’1,75 dollar canadien.

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