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Le trou dans la couche d’ozone pourrait se fermer d’ici 50 ans

Un rapport de l’ONU note une progression de l’ozone dans l’atmosphère. Un symbole d’espoir dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La couche d’ozone est une fine barrière de gaz qui protège la Terre des rayons du Soleil. À cause de la récente activité humaine, un trou a pris place au niveau du pôle Sud entraînant des cancers de la peau par millions.

Le protocole de Montréal

Signé en 1987, le protocole de Montréal met fin à l’utilisation des chlorofluorocarbures (CFC), des particules « mangeuses d’ozone ». Il fait suite à la découverte en 1985 d’un trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique par la NASA. Initialement ratifiés par 24 nations, 197 pays ont aujourd’hui entériné le protocole de Montréal.

Mais selon un nouveau rapport des Nations Unies, la situation n’est pas aussi catastrophique qu’elle en a l’air. En effet, grâce aux efforts en faveur de la lutte pour le climat, le trou dans la couche d’ozone pourrait se refermer complètement d’ici 43 ans.

Une nouvelle encourageante pour la planète

Paul Newman, co-président de cette étude s’est félicité de la récente évolution des choses. Mais les scientifiques restent très prudents, car le moindre changement dans l’activité humaine pourrait avoir de graves conséquences. Si la couche d’ozone, épaisse d’une trentaine de kilomètres, commence à se réparer, elle demeure très fragile.

Le rapport, présenté ce lundi devant la convention de l’American Meteorological Society à Denver aux États-Unis, dépeint une lente progression de l’ozone et un retour à la normale au niveau des années 2040 dans l’hémisphère nord et 2065 pour le pôle Sud.

Dans un communiqué, le professeur Petteri Taalas, secrétaire général de l’organisation mondiale de météorologie, voit ce rapport comme un signe d’espoir. Selon lui, « ce succès dans l’élimination des actifs chimiques montre ce qui peut et doit être fait — de toute urgence — pour limiter l’augmentation de la température. »

Comment le trou dans la couche d’ozone s’est-il formé ?

Le trou a été découvert pour la première fois dans les années 70 par un consortium de scientifiques. Rapidement, ils mettent en évidence l’action du chlore et du brome, deux produits massivement utilisés dans l’agriculture intensive.

Ces deux gaz ont atteint leur taux record dans l’atmosphère durant les années 90. Depuis, les premiers effets du protocole de Montréal se font ressentir et les taux sont en baisse constante. Le trou a eu des conséquences terribles dès le début des années 2000 pour les personnes vivant à proximité.

En Océanie notamment, il est responsable de deux millions de cancers de la peau tous les ans. En plus des dangers directs pour la santé, ce manque d’ozone a un impact considérable sur le réchauffement climatique.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Il n’y a aucune comparaison possible entre le trou de la couche produite par des composés “humains” depuis interdits mondialement et totalement, donc, du ressort de l’homme et le réchauffement climatique dû en partie à l’homme mais aussi au… réchauffement climatique lui même – cas des libérations de méthane du permafrost par exemple… Et c’est quoi le, je cite ” impact considérable sur le réchauffement climatique” ? Jamais entendu parlé… Petit mélange de pinceaux entre les ultra violets et les infra rouge ?

    Et vu le comportement de certains pays, une prise en compte mondiale de la part humaine est utopique et si la part “naturelle” s’emballe, on pourra faire ce que l’on peut/veut à grand coups d’interdiction du thermique par exemple en Europe, telle une frontière française mémorable en 1986 ou une ligne Maginot un peu plus tôt, on sera quand même débordé…

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