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Les premières tentatives de livraisons d’organes par drone sont un succès

Des tests ont démontré que l’on pouvait transporter des organes destinés à une transplantation par des drones. Il n’est cependant pas certain que ce mode de transport soit autorisé dans le futur.

L’Université du Maryland travaille depuis des années sur un projet de livraison d’organes pour la transplantation avec des drones. Les premiers tests sont concluants mais l’avenir est incertain pour ce mode de transport.

Réussite des essais de livraison d’organes par drone

Lors des transplantations d’organes, le temps entre le prélèvement et la transplantation est primordial. Très souvent, donneur et receveur ne se trouvent pas au même endroit physique. Pour parcourir les distances entre donneur et receveur, des scientifiques ont pensé aux drones, plus rapides qu’une ambulance, un avion ou un taxi. Après trois ans de recherche, les premiers essais sont concluants. Il n’est cependant pas dit que ce mode de transport novateur soit utilisé dans le futur.

Il aura fallut 3 ans de recherche et la customisation d’un drone de type DJI M600 de la start-up chinoise EHang pour pouvoir réaliser les premiers essais. Le drone chinois est conçu pour le transport de personnes. Le modèle utilisé a été modifié pour y attacher un compartiment réfrigéré qui ne maltraite pas les organes. Les chercheurs de l’Université américaine ont ensuite attendu de trouver un rein suffisamment en bonne santé pour mener des essais, mais toutefois pas assez pour pouvoir être transplanté.

14 missions test ont été ainsi menées sur des missions différentes et des distances variées pour évaluer la qualité du transport. Un capteur biométrique était embarqué à bord. Une biopsie a été menée sur le rein utilisé avant et après les essais. Ceux-ci ont été jugés concluants. Le rein n’a pas été endommagé malgré les manœuvres et malgré la chaleur des moteurs et les courants d’air des pales.

Pas certain que le transport d’organes par drone soit retenu

Malgré le succès de ces essais et le peu de temps mis par le drone à effectuer ses livraisons, il n’est pas certain que ce type de transport soit autorisé à l’avenir. En cause, les lois concernant le survol de zones habitées.

D’autre part, d’autres essais et des études seront nécessaires pour certifier que le transport par drone n’altère pas les organes devant être transplantés. Si l’étude parvient à le prouver et qu’un accord ou une dérogation soit trouvé avec les autorités aériennes alors ce mode de transport pourrait se généraliser sur de courtes distances.

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