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Microsoft aurait conçu un outil pour détecter les pédophiles en ligne

L’idée de Microsoft ? Pouvoir détecter, dans les chats et messageries, les techniques d’approche des pédophiles.

Il y a quelques mois encore, un gigantesque réseaux de pédophiles était démantelé, menant à 337 arrestations à travers 38 pays. Face à ces terribles situations, la solution est bien sûr judiciaire, mais aussi technologique. Plusieurs entreprises high-tech tentent de jouer un rôle dans la lutte contre la pédophilie sur Internet. Microsoft vient de présenter un nouvel outil destiné à identifier les prédateurs sexuels sur Internet. Explications.

Microsoft s’attaque aux modes de fonctionnement des pédophiles

En ligne, quand un pédophile potentiel identifie un enfant qui pourrait, selon lui, être une victime, il n’avance pas à visage découvert en lui faisant d’entrée de jeu des propositions à caractère sexuel. À la place, il tente souvent de devenir son ami, d’installer une sorte de relation entre les deux. Une préparation, décrite dans la langue de Shakespeare sous le terme de “grooming”. Mais, selon Microsoft, c’est ce processus qui pourrait être détecté de façon automatique.

Concrètement, l’entreprise de Satya Nadella a mis au point un outil qui analyse les discussions sur les chats de messagerie et le met désormais à disposition gratuitement, des entreprises qui veulent l’exploiter.

Ce outil, développé sous le nom de code “Projet Artemis” s’inscrit dans une logique plus grande des acteurs de la tech, lancée en 2018. Pour cet outil en particulier, Microsoft s’est appuyé sur des outils maison, concrètement une technologie brevetée qui avait déjà été mise en place, avec le même objectif, sur la plateforme Xbox.

L’outil ne peut bien sûr pas automatiquement dire s’il s’agit d’un pédophile. A la place, il indique une note de 1 à 10, sur la probabilité qu’il y ait effectivement un “grooming”. Ensuite, c’est à l’entreprise d’estimer à partir de quel niveau, il est nécessaire de mettre en place des alertes. L’outil a nécessité 14 mois de développement du côté de Microsoft. Reste désormais à savoir si des entreprises vont s’en servir.

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