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Pour le ministre de la Transition numérique, ChatGPT ne doit pas être interdit

Jean-Noël Barrot, ministre de la Transition numérique, s’oppose fermement à une interdiction de ChatGPT. Il est plus favorable à une régulation.

  • Jean-Noël Barrot, ministre de la Transition numérique, ne voit pas l’interdiction de ChatGPT d’un bon oeil
  • Selon lui, les avantages de l’intelligence artificielle (IA) dépassent les inconvénients potentiels
  • Il préfèrerait réguler et éduquer sur l’utilisation des IA

Faut-il interdire ChatGPT, Bing Chat et autre Bard ? Pour Jean-Noël Barrot, le ministre de la Transition numérique, la réponse est « non ». Dans une interview accordée aux Echos, le ministre a pris position en faveur de cette technologie, s’opposant à l’idée d’une interdiction alors que deux plaintes contre ChatGPT ont été déposées par la CNIL cette semaine. La raison ? Selon M. Barrot, les avantages de ChatGPT dépassent largement les risques potentiels.

Réguler plutôt qu’interdire

L’intelligence artificielle offre des possibilités de développement et de progrès sans précédent dans divers domaines, tels que la recherche scientifique, l’éducation, la santé ou encore l’économie, explique le ministre. Ainsi, plutôt que d’interdire une technologie aussi prometteuse, il préconise de mettre en place une régulation adaptée et de promouvoir l’éducation autour de l’utilisation des IA. Il explique :

Nous ne devons pas fermer les portes aux opportunités offertes par des technologies comme ChatGPT. Au contraire, nous devons travailler ensemble pour établir des régulations adaptées et favoriser l’éducation autour de l’utilisation des intelligences artificielles.

Le ministre souligne également l’importance de la collaboration entre les différents acteurs du monde de l’IA, notamment les entreprises, les chercheurs et les gouvernements. Cette coopération permettrait de mieux comprendre les enjeux éthiques, économiques et environnementaux liés à ces technologies et d’adapter les législations en conséquence.

“Un effort concerté entre les différentes parties prenantes est essentiel pour aborder les défis et les opportunités que présentent les intelligences artificielles”, ajoute Jean-Noël Barrot.

Le gouvernement français se veut donc un acteur majeur dans la promotion et la régulation des intelligences artificielles, et ce, dans l’intérêt général. Dans cette optique, il est essentiel de trouver un équilibre entre innovation et protection des utilisateurs.

Car les risques existent. L’IA annonce des bouleversements sociétaux inimaginables tant en termes de sécurité, d’information ou encore d’emploi. En l’absence d’encadrement, tout est possible, même le pire.

Jean-Noël Barrot appelle donc à une approche pragmatique et responsable face à l’essor de l’intelligence artificielle. Il invite les parties prenantes à travailler ensemble pour tirer le meilleur parti de ChatGPT et des autres IA, tout en veillant à garantir la sécurité et le respect de la vie privée des citoyens.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Pour “réguler” efficacement une application aussi complexe, il faut faire partie des développeurs/créateurs/mainteneurs.
    Tout le reste n’est que du vent dont les pilotes de l’appli se moquent bien.

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