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Selon une étude, les conditions de travail dans l’industrie du jeu vidéo s’améliorent

Les salariés se montrent globalement plus heureux dans leur entreprise qu’il y a deux ans, même si tous les problèmes n’ont pas été résolus.

Et si l’industrie vidéoludique était en train de changer ? C’est en tout cas la conclusion que l’on pourrait tirer d’un sondage mené par le groupe professionnel des développeurs de jeux : l’International Game Developers Association.

Selon cette enquête réalisée auprès de 1100 de ses membres, les conditions de travail se sont bien améliorées au cours des deux dernières années. Il faut dire que l’on partait d’assez loin et nous évoquions récemment cette culture du « crunch » qui amène parfois les salariés à travailler jusqu’à 100h par semaine lors de la phase finale de développement d’un jeu.

Travailler moins pour gagner plus

Dans le détail, on apprend que les employés apprécient de voir les entreprises reconnaître les problèmes rencontrés et qu’elles tentent d’y répondre. Cette prise en compte génère donc plus de satisfaction.

Au cours des deux dernières années, on a ainsi assisté à une diminution du recours aux heures supplémentaires forcées, sans doute en raison de l’attention portée à ce problème. Les menaces de syndicalisation ont également forcé certaines compagnies à revoir leurs pratiques.

Les revenus sont aussi en hausse, ce qui est là encore une bonne nouvelle pour les développeurs. 65 % des répondants déclarent gagner plus de 50 000 dollars par an contre 54 % en 2017. On note par ailleurs que 35 % des salariés ont déclaré avoir des enfants soit 6 points de plus qu’en 2017. Il semble donc plus facile qu’auparavant de conjuguer vie professionnelle et vie familiale.

Certains facteurs constituent cependant toujours une source d’inquiétude chez les travailleurs de l’industrie. Les politiques anti-discrimination mises en place par les entreprises sont notamment encore insuffisantes. 49 % des salariés déclarent ressentir un manque de diversité sur leur lieu de travail, c’est plus qu’en 2017 où ce chiffre s’établissait à 38 %. Les salariés notent également une hausse du racisme chez les joueurs : 72 % le ressentent comme un des problèmes majeurs auquel l’industrie doit faire face contre 57 % deux ans plus tôt.

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