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Startups : les pépites françaises s’installent dans le top 50 européen

La French Tech est en forme, notamment sur le paysage fintech.

Voilà une très bonne nouvelle pour les jeunes pousses françaises. Un récent rapport publié par la banque d’affaires britannique GP Bullhound vient de dévoiler un classement des cinquante startups ayant levé plus de 20 millions de dollars depuis 2014 et avec le plus grand potentiel pour devenir des entreprises de plusieurs milliards de dollars les trois prochaines années.

En plus de retrouver la néo-banque française Qonto parmi les trois startups au potentiel de devenir un “Titan”, le paysage de la French Tech s’est donné une place de choix. Les jeunes pousses de l’hexagone sont très bien représentées, alors que la France profite d’un important travail dans les métiers de la fintech ainsi que des services en SaaS (Software as a Service).

Dans son rapport, GP Bullhound expliquait que durant les six dernières années, les investisseurs se sont montrés beaucoup plus disponibles. Conséquence d’un terrain plus propice, en deux ans, le nombre de jeunes pousses ayant atteint le milliard de dollars de capitalisation a augmenté de 2,5 fois.

Top 50 Startups UE
© GP Bullhound

Les startups françaises à l’honneur

À en croire la banque d’affaires, le classement publié cette semaine est le fruit d’un tri parmi plus de 700 startups. Mis à part Qonto, on retrouve des entreprises comme Alan et Payfit. Alan est plus spécifiquement une startup de l’assurtech, et fut la première société indépendante à obtenir un agrément d’assureur auprès de l’ACPR, après un calme plat de 30 ans.

La France s’installe aussi dans les métiers des services SaaS. On peut trouver Algolia, une jeune pousse qui s’est érigée sur le marché américain, et qui propose un produit de recherche sur le web développé par une équipe déjà forte de 320 salariés basés à San Francisco.

Le classement recense aussi le développeur et éditeur de jeux vidéo Voodoo, né en 2013, et qui s’est spécialisé sur des programmes pour les smartphones. En 2016, trois ans après son lancement, la startup dépassait le million d’euros de chiffre d’affaires.

Nous pourrions parler de plusieurs autres grands noms, comme BackMarket, la plateforme de mise en relation entre les clients et des vendeurs de produits électroniques reconditionnés. La jeune pousse s’est très bien développée au sein de l’hexagone, et le secteur du e-commerce est également représenté par ManoMano, dans le domaine du bricolage et du jardinage.

Station F, eFounders… la French Tech optimiste

De façon plus générale, la fintech et les services en SaaS continuent de rester les métiers prometteurs parmi les 50 startups européennes avec le plus fort potentiel. Ils représentent respectivement 32 et 22 % de parts des différents domaines d’activité. Les startups françaises représentent 26 % du classement, derrière le Royaume-Uni avec l’Irlande, à 32 %.

Au lendemain d’une crise sans précédent, les acteurs de la French Tech ont montré leur optimisme ces dernières semaines. Il y a sept jours, la directrice de l’incubateur parisien Station F s’est exprimée sur la question, en affirmant que les jeunes pousses françaises s’étaient montrées plus solides que nos voisins allemands pendant la crise. Le « Startup studio » eFounders, géré par Thibaud Elzière, rapportait quant à lui que ses entreprises avaient réussi à lever pas moins de 130 millions d’euros depuis janvier.

Enfin, l’Observatoire de la fintech a rendu son rapport semestriel il y a quelques heures. Parmi ses pages, on y découvre la « nette augmentation » de la croissance des fintech françaises, notamment entraîné par les tours de table de Qonto et Swile, ainsi que les investissements des BATX, comme le géant chinois Tencent.

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