On peut faire beaucoup de reproches à Terminator : Dark Fate. Le dernier film de la célèbre saga pêche tout d’abord d’un point de vue qualitatif, il faut le reconnaître. Selon les chiffres, c’est tout simplement le pire de toute l’histoire de Terminator du côté du box-office et des revenus. Alors qu’il a coûté entre 250 et 270 millions selon les estimations, il n’a récolté à l’heure actuelle que 250 millions dans le monde. Une goutte d’eau. En France, il n’aurait même pas encore atteint le 1 million d’entrées. Bref, c’est un échec majeur. Mais le film se veut plus moderne, notamment avec trois actrices principales. Linda Hamilton qui reprend son rôle de Sarah Connor, Mackenzie Davis et Natalia Reyes se partagent l’affiche. Mais cet engagement ne serait pas encore suffisant si on en croit le réalisateur Tim Miller.
Terminator : Dark Fate et le manque d’auteure
On ignore si son objectif est de se trouver des excuses après l’échec de l’opus, mais le réalisateur a expliqué que l’équipe créative aurait dû accorder plus de place aux femmes au niveau de l’écriture. Il faut dire qu’on trouve de l’autre côté pas mois de six auteurs masculins : James Cameron, David Goyer, Justin Rhodes, Charles H. Eglee, Josh Friedman et Billy Ray.
A l’époque de l’annonce, le rôle majeur accordé aux femmes dans cet opus était vu comme un bond en avant, certains médias louant cette place à part, cet engagement. Linda Hamilton avait d’ailleurs joué sur cet aspect, défendant la place des femmes d’un certain âge dans le cinéma d’action. Si on ne peut que louer ces intentions, Tim Miller pointe en creux que la diversité est nécessaire au niveau de l’écriture, notamment pour écrire des rôles masculins. Reste à savoir si l’inévitable septième opus de la saga apprendra de ses erreurs.
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Terminator: Genisys avait un auteur masculin et un auteur féminin (Laeta Kalogridis)
et on ne peut pas dire que cela lui ait réussi. Pour Monsieur Miller, si Terminator: Dark fate est un échec, c’est de la faute de tout le monde sauf de la sienne.
Je n’ai pas vu le film, mais y a-t-il Terminator dans celui-ci ?
Parce qu’un film Terminator sans Terminator (notre fameux Arnold S.), ce n’est plus tout à fait Terminator.
Après, on pourra toujours trouver toutes sortes d’excuses, mais Terminator sans Schwartzy,il manque quelque chose.
J’espère que c’est de l’humour… rassurez moi !
Ça doit être ça oui.. et surtout pas le fait qu’on tente de faire passer sans aucune subtilité et de la façon la plus grossière possible un message progressiste et politiquement dans le vent avant même de chercher à faire du Terminator. C’est plus facile de se trouver d’autres excuses que d’admettre qu’il y a un problème à Hollywood.