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Test Dying Light : un bon retour en enfer sur Switch ?

Découvrez dès maintenant notre test de Dying Light Platinum Edition sur Nintendo Switch ! Un bon moyen de patienter en attendant la suite ?

Sorti en 2015 sur PC, PS4 et Xbox One, Dying Light s’offre une seconde jeunesse sur Nintendo Switch dans une Platinum Edition regroupant l’intégralité des (nombreux) DLC du jeu. C’est l’occasion de retourner en mission spéciale dans la ville d’Harran pour trouver le remède miracle sur une pandémie qui transforme les habitants en zombies. C’est également bonne opportunité pour se remettre dans le bain en attendant l’arrivée de Dying Light 2 en février prochain.

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Bon retour dans la ville d’Harran

Dying Light vous plonge dans la peau de Kyle Crane, un agent du GRE (une organisation humanitaire en lien avec le Ministère de la Défense turque). Vous êtes envoyé dans la ville d’Harran pour enquêter sur un étrange phénomène. Un mystérieux virus dérivé de la rage se propage et transforme les habitants en zombies. La situation est tellement catastrophique que la Turquie a placé la ville sous quarantaine.

Les tensions montent et nous sommes au bord de l’incident diplomatique. Le gouvernement songe à raser la ville afin de mettre un terme définitif à l’épidémie. Pourtant, un dernier espoir demeure. Un groupe de scientifiques aurait trouvé les premières pistes autour d’un remède permettant d’éradiquer le mal qui frappe Harran. Malheureusement, le dossier secret fut volé par un certain Rais.

Votre objectif sera donc de retrouver ces dossiers afin de trouver un vaccin et sauver la vie de nombreux civils innocents qui essaient de survivre tant bien que mal.

Enquêter le jour, survivre la nuit

Test Dying Light Switch
© Presse-citron.net

Dying Light est un jeu d’action et de survie à la première personne. Tout l’intérêt du titre repose sur ses phases de parkours ainsi que ses cycles jour/nuit. Le jour, vous allez devoir avancer dans votre enquête et découvrir la ville. Sécuriser des zones à l’abri des zombies, trouver des planques, des points de vue, faire connaissance avec les différentes factions qui tentent de survivre et qui ne sont pas toujours amicales. La nuit, c’est un tout autre jeu qui s’offre à vous.

L’ambiance de Dying Light est vraiment unique. Six ans après avoir passé plus d’une centaine d’heures sur le jeu, nous ressentons encore ce petit effet de stresse au moment de sortir la nuit. Si le jour vous pouvez vous balader assez tranquillement dans la ville d’Harran, qu’il est assez simple de slalomer entre les zombies qui ne sont pas très réactifs ou menaçants, les choses se gâtent au coucher du soleil. Des créatures bien plus dangereuses, agressives et rapides remontent à la surface. Une grande partie de la ville est coupée de l’électricité, les rues sont sombres. Clairement, nous ne sommes vraiment pas sereins quand il faut quitter les zones sécurisées pour réaliser une mission suicide.

Test Dying Light Switch
© Presse-citron.net

Dying Light offre toujours un gameplay très plaisant et efficace. Il est assez simple de prendre le jeu en main, même sur Switch. Vous pouvez sauter et escalader avec la gâchette R, vous sprintez avec le joystick gauche, c’est fluide et les vibrations des joy-cons sont très plaisantes.

Au fil de votre quête, vous allez pouvoir améliorer votre personnage en gagnant de l’expérience à force d’escalader tous types d’objets et de bâtiments, en tuant des ennemis et en réussissant des missions. Cette version Switch reste identique dans son cheminement et son contenu de base par rapport aux premières versions PS4, Xbox One et PC de 2015.

La survie sur Switch, ça donne quoi ?

Test Dying Light Switch
© Presse-citron.net

Comme évoqué un peu plus haut, cette version Switch s’en sort relativement bien côté gameplay. Que ce soit en mode portable, avec une manette pro ou avec les joy-con détachés, Dying Light se prend bien en main. Les vibrations HD des joy-cons sont agréables.

Test Dying Light Switch
© Presse-citron.net

Côté contenu, cette Platinum Edition aura de quoi vous occuper un très long moment. Comptez une centaine d’heures pour en venir à bout du jeu de base (à 100 %) et avec toutes les extensions, dont The Following, le DLC qui ajoute une map supplémentaire. Cette définitive edition vous propose un total de 26 DLC (4 extensions et 22 packs) qui vous permettront de passer de nombreuses heures à explorer Harran.

Le principal défaut de cette version concerne la Switch en elle même. Clairement, la console est en difficulté pour faire tourner le titre comme il se doit. Dying Light Platinum Edition ne sera jamais aussi beau et propre que la version de base en 2015 sur PS4, One et PC.

Test Dying Light Switch
© Presse-citron.net

En mode portable, le jeu est vraiment très limite graphiquement avec de l’alliasing assez prononcé. Mention spéciale pour les personnages ayant un petit peu de pilosité. La barbe et la moustache des PNJ ne cessent d’apparaître et disparaître en pleine cinématique, il en est de même avec les finitions des cheveux qui sont très pixelisées. La distance d’affichage limite la casse avec un effet « brouillard » qui rend l’horizon flou. Les textures ne sont pas nettes. Ce n’est pas une catastrophe, mais cela pique tout de même un peu les yeux.

Étonnement, nous n’avons pas rencontré de gros soucis concernant la fluidité du titre. Même en mode portable, Dying Light tourne plutôt bien et ne gâche pas l’expérience même lors des séances de parkours assez intenses. Le jeu est certes moins stable pendant les cycles nocturnes, mais là encore, il n’y a rien d’alarmant.

Mon avis sur Dying Light Platinum Edition

Test Dying Light Switch
© Presse-citron.net

Sans doute l’un de mes coups de cœur de l’année 2015 (avec un platine PS4 et plus de 120h de jeu), c’est un plaisir de retrouver Dying Light sur Switch afin de pouvoir y jouer partout. Nous replongeons tout de suite l’ambiance unique du titre, son gameplay efficace et son contenu gargantuesque. Proposé au prix de 49,99€, c’est une très belle opportunité pour ceux qui n’ont pas eu la chance de faire le titre à sa sortie sur PS4, One et PC. Ou pour les fans qui souhaitent se replonger dans l’univers en attendant la sortie de Dying Light 2 le 4 février 2022. Seule ombre au tableau, la partie technique qui est décevante à cause d’une Switch qui commence a sérieusement accusé le poids des années. Le jeu reste stable techniquement, mais il est dépassé graphiquement avec un jeu bridé en 720p et 30FPS en mode portable. Sans être catastrophique, cette version Switch de 2021 arrive bien en dessous des versions PS4/One de 2015. Un peu frustrant pour un si bon titre.

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Dying Light Platinum Edition

49,99€
8

Note globale

8.0/10

On aime

  • Un gameplay toujours aussi plaisant et efficace
  • L'ambiancL'ambiance toujours à la hauteur. La nuit est toujours terrifiante
  • Le contenu très généreux de cette Platinum Edition

On aime moins

  • Techniquement très dépassé. Graphiquement, cette version Switch est en dessous que les versions PS4/One de 2015.
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