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Un bison futé pour les files d’attente : Turba

Jaimeattendre.com a été lancé par Emmanuel Alquier et Jocelyn Richard en octobre 2009 après être passé devant un tableau d’horaires de La Poste. Après leurs premiers succès, ils ont décidés d’augmenter leurs effectifs et de transformer l’astuce en une double entreprise B2C et B2B suite à une levée de fonds de 200 000€ et en la renommant : Turba.

Jaimeattendre.com a été lancé par Emmanuel Alquier; Jocelyn Richard et Joffrey Jaffreux en octobre 2009 après être passé devant un tableau d’horaires de La Poste. Après leurs premiers succès, ils ont décidé d’augmenter leurs effectifs et de transformer l’astuce en une double entreprise B2C et B2B suite à une levée de fonds de 200 000€ et en la renommant : Turba.


L’idée venant à la base du succès de jaimeattendre.com, Emmanuel, Jocelyn et Joffrey ont décidé de scinder leur activité en deux volets : la B2C avec jaimeattendre et la B2B avec Turba. Tout ça, évidemment, après avoir réussi avec succès à lever 200 000€ auprès de 9 business angels. Le pari est risqué mais multiplier ses sources de revenus est toujours une bonne chose.

La mission de Turba est double : permettre au grand public de ne pas perdre son temps (au téléphone, dans les files d’attente, etc.) et réduire les coûts des consommateurs en lissant les flux d’appels et de visiteurs reçus par les organismes présents sur Turba autant qu’augmenter la satisfaction de leurs usagers. L’idée est en elle-même toute simple – ce qui est souvent le cas dans des niches comme celle-ci.

Le service est gratuit pour les visiteurs et tire son profit des entreprises qui veulent épargner du temps et de l’argent dans leurs services téléphoniques et de fréquentations. Ces derniers peuvent même changer leurs horaires directement dans le back office et ça plait. Turba quantifiera aussi le nombre de personnes réorientées vers la bonne plage horaire avec la mise en place d’un bouton à activer pour recevoir un e-mail d’alerte aux heures creuses.

Ils incitent encore les internautes à utiliser davantage les avatars d’aide en ligne. Il y a aussi un panneau d’administration qui permet de mettre à jour des tableaux d’affluence et assure leur diffusion instantanée auprès du public que ce soit depuis la page contact de l’entreprise ou à travers un réseau de sites partenaires toujours en cours de développement.

Turba table sur la publicité et l’affiliation pour les revenus de sa branche B2C (contre la vente de son logiciel en SaaS pour la partie B2B avec des abonnements mensuels) et on a pu constater l’efficacité de multiplier ses sources de revenus dans son business model pour la viabilité des entreprises. Elle veut par exemple proposer des ventes de tickets en ligne. Un partenariat avec PagesJaunes pourrait encore être envisageable pour améliorer sa visibilité.

N’oublions pas de préciser qu’elle est passée par l’incubateur HEC et que ces 200 000 euros vont probablement énormément dynamiser l’entreprise : à surveiller donc et on est content de voir que ce genre de services arrive en France (pour les lecteurs américains, s’il y en a, vous aurez sûrement déjà entendu parler de GetHuman (gethuman.com)) !

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Les files d’attentes sont une vraie plaie pour notre société. Non pas qu’il faille toujours avoir tout immédiatement…

    Attendre, c’est prendre le temps. Le temps de penser. Le temps de regarder. Le temps d’imaginer. Etc.

    Mais parfois, quand les files d’attentes s’allongent, qu’il faut plus de 45 minutes pour avoir un renseignement ou faire un achat rapide, pour avoir une interraction de 40 secondes ave une personne… l’attente devient interminable et agaçante !

    La technologie au service de l’homme. Quelle belle idée que Turba !!

  2. Malin comme site, notamment pour les expos, et plutôt pratique d’utilisation. Par contre, je pense que le service doit obligatoirement être couplé avec des infos plus complètes sur les lieux et événements. Pour les musées, l’affluence dépend aussi beaucoup des événements temporaires.

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