Remplacer la fiche d’appel ?
C’est une affaire qui a agité les réseaux sociaux une bonne partie du week-end. Elle devrait désormais trouver son prolongement physique dans le collège-lycée Rocroy Saint-Vincent de Paul à Paris. La direction de l’établissement a en effet dévoilé le nouveau règlement qui prendra effet dans quelques semaines lors de la rentrée. Lorsqu’ils seront dans l’établissement, les élèves devront y avoir un porte-clés connecté Bluetooth en permanence. L’objectif ? “S’assurer de la présence de chacun d’eux en classe, sur les installations sportives, au CDI et lors des sorties mais aussi au cours des exercices de sécurité” comme on peut le lire sur le document partagé par une élève sur Twitter.
https://twitter.com/realouco/status/1020296530228666368
L’école est un établissement privé sous contrat situé dans le Xe arrondissement de Paris. Officiellement, l’objectif semble surtout être de s’éviter la corvée que peut représenter l’appel des élèves le matin dans chaque classe, mais autant dire que la méthode ne passe pas bien du tout.
Imposé sans consultation
L’élève qui partage l’histoire résume d’ailleurs très bien un sentiment qui semble largement répandu : “Ils veulent installer un système de tracking électronique dans mon lycée“. Et il est vrai que plusieurs aspects peuvent poser problème, notamment le non respect de la vie privée des élèves ou encore le fait que ni les parents, ni les enfants n’aient été consultés. De plus, porter le badge ne semble pas optionnel puisqu’une “sanction appropriée” est au programme.
Dans le détail, en cas d’absence des élèves, les parents sont prévenus automatiquement par SMS au bout de 10 minutes. Sa créatrice le considère comme une solution pour lutter contre l’absentéisme. Cette mesure risque de ne pas se faire que des amis si ce porte-clés est généralisé dans le pays, (ce qui est très peu probable). Une pétition déjà signée par plusieurs milliers de personnes demande le retrait du dispositif.
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.