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Une semaine avec la Nouvelle Surface Pro de Microsoft [sponso]

Gérer “un blog qui est devenu un média qui reste un blog” comme Presse-citron est une activité aussi intense que multi-tâche. La Microsoft Surface Pro est-elle compatible avec tous les aspects de la fonction ? Réponse dans ce test.

Microsoft m’a proposé un drôle de défi : mettre de côté mes outils de travail (et de divertissement) habituels – à savoir mon fidèle laptop et mon puissant PC de bureau avec ses deux écrans de 20 pouces – pour utiliser si possible exclusivement pendant une semaine la dernière version de son PC deux-en-un, la Surface Pro cinquième génération.

Un défi pas si compliqué que cela quand on a déjà l’habitude de travailler depuis de nombreuses années dans un environnement Windows, mais qui nécessite quand même quelques efforts d’adaptation, notamment à la taille de l’écran, légèrement plus petit que celui de mon laptop (12,3 pouces au lieu de 13 pouces) et à la réactivité des commandes tactiles, que ce soit celle de l’écran ou surtout celle du trackpad recouvert d’une fine couche de verre, intégré dans le clavier.

Le modèle qui m’a été fourni est une version “toutes options” puisqu’en plus de la “tablette”, j’ai droit à trois superbes claviers alcantara de cinq coloris différents : gris clair, noir, turquoise, et les nouvelles teintes Bordeaux et Cobalt. A cela s’ajoutent trois accessoires : une souris “pliable”, un stylet et une drôle de molette à poser sur l’écran, j’y reviendrai plus tard.

Prise en main et premières impressions

Je connais les Surface de longue date puisque j’avais eu la chance de les découvrir en avant-première sous forme de prototypes il y a quelques années, puis d’en utiliser différentes versions au fil du temps. Je ne suis donc pas dépaysé avec cette cinquième mouture, qui présente toujours les mêmes caractéristiques avec notamment cette impression de qualité et de robustesse qui se dégage de l’ensemble, malgré une épaisseur de 8,5 mm. Rien n’a visiblement changé non plus du côté de l’attache aimantée entre l’écran et le Clavier Type Cover protégeant l’écran une fois replié, ce qui permet un assemblage instantané avec ce “clic” qui est devenu une sorte de standard, ni en ce qui concerne le pied multi-position faisant office de trépied à l’arrière de la machine.

Je suis généralement assez exigeant sur la qualité et l’ergonomie d’un clavier, car mon activité me conduit à écrire beaucoup, tout le temps et en toutes situations. Dans ce contexte, s’adapter à un clavier différent n’est jamais chose aisée. En l’occurrence, ici, aucun temps d’adaptation, le clavier “Signature Edition Type Cover” (ouf) correspond en tous points à ceux que j’utilise habituellement, et il est même plus “rapide” dans la mesure où les touches sont plus sensibles et un peu plus larges. Très bon point, d’ailleurs j’écris cet article avec, et ça roule avec beaucoup de fluidité et moins de fautes de frappe que d’habitude. L’ensemble écran plus clavier est étonnamment léger, plus que dans mes souvenirs, ce qui se confirmerait par un poids plume de 766 grammes grâce au châssis en magnesium. Un véritable atout quand on se déplace beaucoup et qu’on trimballe son laptop absolument partout avec soi.

L’écran, de 12,3 pouces de diagonale et seulement 8,5 mm d’épaisseur, offre une image de très bonne qualité de par sa luminosité et sa résolution de 2736 x 1824, soit 267ppp, avec un ratio de 3:2. L’affichage est très bien calibré avec des couleurs vives mais pas saturées, et la luminosité permet de l’utiliser en extérieur sans pour autant se déclencher une migraine au bout de quelques minutes.

L’écran PixelSense tactile est réactif et fluide, et l’utilisation en mode tablette dans ces conditions s’avère de plus en plus pratique et agréable.

La nouvelle Microsoft Surface Pro à l’épreuve du quotidien

Les deux principaux critères pour juger de la qualité de ce type d’outil au quotidiens sont pour moi d’une part la portabilité, ou la transportabilité, à savoir cette capacité à se faufiler partout sans encombrer et sans peser, et d’autre part la possibilité de l’utiliser n’importe-où quelque soient les conditions, la place disponible etc. Avec la Surface j’avais le souvenir d’un engin qui n’était pas toujours très facile à utiliser sur les genoux ou sur une surface molle et non plane (comme un lit lorsque vous êtes à l’hôtel par exemple). La nouvelle Surface Pro améliore l’expérience du fait de son poids moindre et du pied dont l’angle d’inclinaison me parait plus grand.

La puissance et la capacité à faire tourner toutes les applications que l’on utilise dans le cadre d’une journée mixant outils de productivité et d’info-divertissement est un autre critère. Avec souvent plusieurs onglets de navigateurs et logiciels gourmands en ressources ouverts (Firefox, Chrome, WordPress, divers sites bien lourds, Photoshop, Premiere, YouTube, Slack, Trello, Google Drive) ou qui tournent en tâche de fond, il vaut mieux être bien équipé si l’on veut éviter que la machine rame et fasse baisser la productivité. De ce point de vue également, la nouvelle Surface Pro est bien armée avec son processeur Intel Core i5 de septième génération 2,60 GHz cadencé à 2712 MHz et ses 8 Go de RAM, ce qui lui confère les performances d’un ordinateur haut de gamme. Le modèle testé embarque un SSD de 256 Go (236 en réalité car l’OS et diverses intégrations prennent un peu de place), mais la gamme va de 128 Go à 1 To. Aucun problème de puissance donc, et même ou bourrinant salement sans chercher à optimiser, on sent qu’il en a de toute façon sous le pied. Aucun doute, nous avons affaire à un vrai PC, et non pas une tablette améliorée qui rendrait les armes dès qu’on la pousserait un peu dans ses retranchements.

Côté connectique on retrouve ce qui caractérise généralement ce type de machine, à savoir l’essentiel, sans plus, du fait qu’il n’est pas possible de retrouver la même connectique sur un format 12,3 pouces que sur un format 13,5 pouces. Ainsi la nouvelle Surface Pro n’est pas si mal pourvue dans sa catégorie de format puisqu’elle possède un port USB 3.0, un mini Displayport, un slot micro SDXC, une prise jack (quand même !). Pour la charge on retrouve le slot propriétaire habituel, donc pas d’USB ou USB-C par exemple. C’est un peu juste si vous avez plusieurs périphériques différents à connecter, auquel cas il vous faudra investir dans une station d’accueil, ce qui gonflera la facture et votre sac de transport.

Dernier critère, et non des moindres, l’autonomie de la batterie. Microsoft annonce jusqu’à 13,5 heures de lecture vidéo pour exactement mon modèle de test, avec le processeur Core i5, 256 Go de SSD et 8 Go de RAM. Je vous avoue très humblement ne pas avoir eu le loisir de reproduire ce test mais en usage “normal”, à savoir internet, WiFi, un peu de retouche photo, bureautique, email, réseaux sociaux, la Surface a tenu aisément une journée de travail d’environ huit heures.

Les accessoires en option avec la Surface Pro

Le Stylet Surface

Quel progrès par rapport aux toutes premières versions ! Le stylet s’utilise immédiatement, sans paramétrages compliqués ni appairage fastidieux. Il suffit de toucher une fois l’écran de la Surface avec et il est reconnu pour un usage instantané. La prise de notes est parfaitement intuitive et naturelle, notamment en mode tablette, pour peu que l’on ait bien calé la Surface sur son avant-bras. Les usages sont nombreux, de l’annotation, y compris sur des images, au dessin et à la pure création graphique. On notera également que le nouveau stylet Surface offre désormais 4 096 points de pression (alors que la version précédente en proposait seulement 1 024) et qu’il est sensible à l’inclinaison, ce qui peut être utile pour faire des ombrages. Enfin, pour les esthètes, sachez qu’il est disponible en cinq couleurs : platine, noir, bordeaux, bleu cobalt et turquoise.

La station d’accueil Surface Connect

Afin de remédier à la connectivité limitée mentionnée précédemment, Microsoft propose une station d’accueil qui règle radicalement le question puisqu’il propose un Port Gigabit Ethernet, une sortie audio, deux Mini DisplayPort et quatre Ports USB 3.0. L’intérêt de la station d’accueil réside entre autres dans le fait de pouvoir la laisser au bureau pour bénéficier de plus de connectivité comme par exemple dans le cas d’un branchement à un second écran.

La souris Surface Arc Mouse

C’est la bonne surprise de ce combo. Lorsqu’on utilise un PC ultra-plat et compact comme la Surface, on rechigne parfois à emporter une souris à cause de son encombrement. D’un autre côté, les souris ultra-plates ne sont pas très ergonomiques. Microsoft a réglé la question en proposant une souris qui réunit le meilleur des deux : encombrement mini et excellente ergonomie. Comment ? En concevant une souris “pliable” ou déformable qui s’adapte à la courbure naturelle de la main, le tout dans une peau qui masque tout mécanisme. A l’usage, c’est juste idéal, et c’est le genre de détail qui facilite grandement la vie au quotidien. Là aussi on a le choix des coloris puisque la souris  est disponible en quatre couleurs : platine, bordeaux, bleu cobalt et turquoise.

Surface Dial

Drôle d’objet que ce Surface Dial. Avant tout destiné aux graphistes et aux métiers de création autour du design, il s’agit d’un cylindre rotatif métallique à retour haptique qui se pose sur l’écran tactile de la tablette, offrant des menus contextuels circulaires permettant d’interagir avec certaines fonctions et applications, comme Corel Draw ou la suite Office.

Malheureusement, n’ayant pas eu le loisir d’installer ces dernières durant ma courte période de test, je n’ai pas pu tester le Surface Dial, mais si vous voulez avoir une idée de ce qu’il est possible de faire avec, je vous invite à vous reporter à cette page et à regarder cette vidéo.

https://www.youtube.com/watch?v=r6q5tGDNZPQ

En conclusion

La nouvelle Microsoft Surface Pro est-elle un vrai PC de travail, autonome et complet ? Oui, sans aucune hésitation. Est-il possible d’en faire son compagnon quotidien pour les activités professionnelles de bureautique, internet et création graphique ? Idem, a fortiori avec les accessoires proposés en option. La machine est puissante, réactive et agréable à utiliser. Seule la connectique et la taille de l’écran pourront peut-être faire hésiter certains à franchir le pas, mais la grande majorité des professionnels rompus au nomadisme et habitués à travailler dans n’importe-quel contexte sera très probablement conquise.

Prix de la Microsoft Surface Pro et de ses accessoires

  • le prix de la nouvelle Surface Pro est à partir de 949,00€ en temps normal, mais à 806,65€ pendant la promotion actuelle
  • le clavier Signature Edition Type Cover est à 179,99€
  • le stylet Surface est à 109,99€ en temps normal, ou 87,99€ pendant la promotion actuelle
  • le Surface Dial est à 109,99 € en temps normal, ou 87,99€ pendant la promotion actuelle
  • le Dock Surface Connect : 229,99 €

La Nouvelle Surface Pro est disponible en promotion chez Amazon.

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6 commentaires
6 commentaires
  1. Je comprend mal la difference avec la version 4 dont je dispose sinon que j’ai payé plus cher que annoncé ici

    Détails de commande Commandé le 2 août 2016 (2 articles)
    Microsoft Surface Pro 4 Ecran tactile 12,3″ (Intel Core i5 6ème génération, 8 Go de RAM, SSD 256 Go, Windows 10 Pro) + Stylet surface inclus
    Microsoft
    Vendu par : Amazon EU S.a.r.L.

    est ce que le contact avec le secteur est plus pratique ou est ce le meme ?

    1. La différence réside dans la génération du processeur. Cette Surface embarque la 7ème génération et n’a plus de ventilateur sur la version core i5. Du coup, aucun bruit à l’utilisation puisqu’il n’y a plus de ventilateur et une autonomie un peu meilleure que l’ancienne version.
      A noter que le stylet n’est plus inclus, il faut donc l’ajouter au prix.
      Le contact secteur est exactement le même.

  2. J’ai acheté une Surface il y a quelques mois sur Amazon.
    Je l’utilise de manière professionnelle,
    – écran au top, design aussi…
    Cependant voila les 2 gros points noirs pour moi :
    – clavier Type Cover (SFPro4) cher et surtout il se déconnecte très régulièrement… on est obligé de le ‘dé-plugger’ et de le ‘re-plugger’… impossible de trouver une solution pour l’instant
    – gestion du multi écran catastrophique (sans même parler de la gestion des bureaux virtuels sur plusieurs écrans…) les polices ne s’adaptent pas selon les programmes, parfois les fenêtres apparaissent hors des écrans, on agrandit une fenêtre en la dockant en haut elle s’étend sur les 2 écrans mais avec des résolutions différentes… et j’en passe…

    Donc, pour une tablette qui s’appelle Surface Pro, l’idée est bonne mais malheureusement, il reste du boulot…
    Au passage, le ventilateur bien que peu bruyant, s’enclenche presque tout le temps au bout de 5 minutes….

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