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À Nice, Amazon va soutenir les jeunes scénaristes de demain

Le géant de la Tech confirme sa présence dans la création audiovisuelle française.

Permettre à de jeunes scénaristes de talent de créer, développer et perfectionner leur premier long métrage en bénéficiant des conseils d’auteurs et de scénaristes français déjà établis. Tel est l’objectif du “Victorine Narrative Lab” lancé par Amazon Prime Video à Nice. Pour l’occasion, la plateforme  s’est associée à la municipalité et à l’école nationale supérieure Louis-Lumière.

La loi impose désormais aux plateformes de financer la création tricolore

Dans le détail, on a appris que cette formation se tiendra entre janvier et mai 2022 aux studios de la Victorine situés dans la ville du sud-est de la France. À la fin de cette opération, la plateforme de streaming disposera des droits de premier regard sur les scénarios rédigés et pourra potentiellement adapter le projet d’un auteur. Si vous êtes intéresses, un appel à projet devrait prochainement être lancé.

Citée par Variety, Georgia Brown, responsable des Amazon Originals européens chez Amazon Studios, est revenue sur ce projet : « Soutenir la richesse et la créativité incroyables des scénaristes et reconnaître le travail acharné et le talent des communautés créatives est au cœur de la stratégie d’Amazon Studios en Europe », explique-t-elle.

La satisfaction est également de mise du côté de Christian Estrosi, le maire de Nice, qui explique : « Ce programme offre une opportunité incroyable aux écrivains en herbe qui pourront imaginer, ici à Nice, des histoires qui façonneront le cinéma de demain. »

Le média américain précise par ailleurs qu’Amazon Prime Video investit désormais dans des productions tricolores à l’image de son premier long métrage original « Le Bal des Folles » réalisé par Mélanie Laurent.

Il faut dire que le géant de la Tech n’a pas vraiment le choix. Ainsi, le gouvernement français a récemment publié un décret qui demande aux services de streaming de financer la création française. Concrètement, ils doivent investir 20% de leur chiffres d’affaires réalisé en France dans ces créations. Le taux passe même à 25 % dans le cas où les plateformes diffusent des films sortis en salles il y a moins de 12 mois.

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