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Accusé d’espionnage, un ex-employé remet la faute sur Apple

Gérard Williams, ancien employé d’Apple, assure que la société américaine a eu accès à ses messages privés après que celle-ci ait annoncé des poursuites pour espionnage.

Apple lance des poursuites contre Gérard Williams, un de ses anciens employés qui travaillait sur les puces de la marque dédiée à ses appareils mobiles. L’entreprise américaine a déposé sa plainte devant le tribunal d’État de San Jose. Elle assure que l’homme travaillait déjà sur son projet de startup alors qu’il travaillait encore chez Apple. Pour la firme, cela démontre qu’il a espionné l’entreprise et s’est servi de certaines informations pour son propre projet.

Gérard Williams a quitté Apple en février avant de lancer Nuvia, une jeune pousse dont l’activité est dédiée à la conception de processeurs pour les data centers. La société américaine assure qu’un accord de confidentialité empêchait son ancien « architecte en chef » de lancer des activités commerciales « concurrentielles ou directement liées aux activités ou aux produits d’Apple ». L’homme aurait également caché à Apple le fait qu’il prévoyait de quitter l’entreprise pour son propre projet, le tout en tentant d’emmener avec lui d’autres salariés.

Le dépôt de plainte indique que Williams prévoyait qu’Apple rachète la société Nuvia par la suite, ce à quoi la firme répond : « Malheureusement, plutôt que d’exploiter la technologie sur laquelle il travaillait pour Apple, Williams s’est secrètement demandé comment il pourrait profiter de l’occasion pour exploiter cette technologie d’Apple ».

L’employé d’Apple se défend en accusant la firme de violation de la vie privée

Sauf que l’ancien employé d’Apple accuse Apple d’une « intrusion stupéfiante et inquiétante dans la vie privée » —et dans ses messages. Pour lui, il n’a donc pas eu d’autres choix que celui de monter sa propre entreprise. Il est indiqué à ce sujet : « Apple n’a fourni aucune indication selon laquelle l’un de ses employés aurait consenti à l’enregistrement électronique de ses messages texte. En effet, la plainte est entièrement dépourvue d’allégations de consentement ou de faits à l’appui d’une inférence de consentement ».

Il est aussi précisé : « Ainsi, à première vue, la collecte par Apple des messages textuels de ses employés contrevient à la loi californienne, et les messages ne peuvent être considérés comme des preuves ».

Une audience aura lieu le 21 janvier prochain.

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