Si les attaques DDoS étaient en baisse au cours de l’année 2018, celle-ci semble amorcer leur grand retour, comme le montre la nouvelle étude réalisée par Kaspersky Lab.
Pour rappel, les DDoS, ou attaques par déni de service, consiste à submerger un service pour le rendre indisponible. La majorité du temps, il s’agit là de saturer la bande passante du serveur ou d’épuiser les ressources du système afin que l’infrastructure ne puisse plus répondre au trafic légitime et affiche une erreur.
Des DDoS qui durent plus longtemps
En effet, la société spécialisée dans la sécurité informatique atteste que les DDoS sont de plus en plus fréquentes depuis le début de l’année en cours, ce qui n’était pas le cas l’an dernier. Si ce type d’attaques est assez fréquent, les chercheurs avaient supposé que les cybercriminels se tournaient vers d’autres types d’attaques, dont le cryptomining.
Néanmoins, le nombre de DDoS bloquées par le système de Kaspersky Lab affiche une augmentation de 84% sur le premier trimestre 2019 par rapport à la même période l’an dernier. Ce sont les attaques en question les plus longues, soit plus d’une heure, qui seraient particulièrement en hausse, si bien que celles-ci ont doublé tandis que leur durée moyenne a augmenté de 487%.
Alexey Kiselev, responsable du développement commercial de l’équipe Kaspersky DDoS Protection, déclare à ce sujet : « Le marché des attaques DDoS est en train de changer. De nouveaux services de DDoS semblent avoir remplacé ceux qui avaient été fermés par les forces de l’ordre. Au fur et à mesure que les organisations mettent en œuvre des contre-mesures de base, les attaquants les ciblent avec des attaques de longue durée. Il est difficile de dire si le nombre d’attaques continuera d’augmenter, mais leur complexité ne montre aucun signe de ralentissement ».
Il y a environ un an, c’est une attaque DDoS de grande ampleur qui avait rendu le site web GitHub inaccessible pendant plus de 10 minutes, un événement qui n’avait jamais eu lieu auparavant. Au plus fort de l’attaque, les serveurs de la plateforme ont reçu jusqu’à 1,3 terabyte de données par seconde, ce qui représente un pic historique et jamais vu pour le service.
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