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Cette startup française lève 80M € pour nous débarrasser des piles boutons

La startup ITEN veut atteindre une production de plusieurs centaines de millions de micro batteries par an.

Comme nous l’évoquions dans un précédent article, l’écosystème des startups françaises ne connaît pas la crise, puisque les levées de fonds se poursuivent. Et parmi les pépites qui ont récemment fait parler d’elles, il y a ITEN. Ce mois d’octobre, celle-ci a annoncé une importante levée de fonds afin de produire ses micro batteries à très grande échelle.

Transition écologique oblige, on parle plus souvent de batteries aujourd’hui. Mais alors que d’autres projets se penchent sur la recharge des véhicules, ou sur des batteries capables d’alimenter toute une ville, ITEN produit des micro batteries avec une épaisseur comparable à celle de deux cheveux.

La fin des piles boutons ?

Dans sa ligne de mire, il y a les piles boutons. En effet, ITEN veut remplacer ces piles par ses microbatteries rechargeables et plus écolo. Comme l’expliquait Fabien Gaben, PDG et fondateur d’ITEN, dans une interview accordée à BFM Business, le secteur high tech a tout miniaturisé, sauf ces piles boutons, qui sont toujours utilisées comme source d’énergie de secours sur certains produits électroniques.

Ce que la startup française propose, c’est une batterie Li-ion céramique avec une densité de puissance mille fois supérieure, mais une taille réduite. Ces micro batteries peuvent être soudées directement sur les circuits, et ne sont pas jetables, contrairement aux piles boutons.

Outre le fait que ce nouveau type de batterie peut remplacer les piles boutons, celui-ci ouvre aussi la voie à la création de nouvelles expériences, comme des étiquettes connectées. Ces nano batteries conviendraient également aux lentilles de contact connectées, grâce à la miniaturisation.

80 millions d’euros pour produire un nouveau type de batterie

Comme évoqué plus haut, la startup, basée à Dardilly, vient d’annoncer une importante levée de fonds : de 80 millions d’euros auprès de Bpifrance, du Groupe SEB, ainsi que EREN Groupe, Habert Dassault Finances et Innovacom.

Avec ces fonds, ITEN va créer ses usines françaises. L’objectif est de produire plusieurs centaines de millions de micro batteries par an.

Pour produire ces batteries, la startup a dû tout développer de A à Z, que ce soit le développement des nanomatériaux, ou la fabrication des équipements. « Après plus de 8 ans de R&D, nous disposons de plus de 200 brevets dans le monde, notre technologie est aboutie et nous serons en mesure de fournir tous les industriels, même ceux utilisant les composants électroniques les plus exigeants, comme par exemple les fabricants d’équipements médicaux dont les produits doivent être stérilisés à 150 degrés », a déclaré Fabien Gaben, PDG et fondateur d’ITEN, dans un communiqué.

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