Son titre ressemble à un hommage aux 1% dénoncés par Occupy Wall Street. Son histoire rappelle Hunger Games. “3%“, la nouvelle production de Netflix, présente un univers dystopique dans lequel les pauvres doivent lutter les uns contre les autres pour espérer accéder à la richesse. Une série perturbante qui s’inscrit dans le nouvel axe de développement de Netflix : la production locale.
Lutter pour rejoindre l’élite
Et si demain vous deviez lutter pour avoir une chance de devenir riche ? Adieu ascenseur social, bienvenue dans l’arène. Dans “3%”, la majorité de la population s’entasse dans des taudis. Seule chance de s’en sortir ? Participer au “Process”, des épreuves physiques et psychologiques. Les vainqueurs auront le droit de rejoindre une île isolée où vivent les plus riches.
Aux origines de ce show, on trouve une mini-série du même nom, composée de trois épisodes, créée par Pedro Aquilera. La version Netflix, annoncée il y a plus d’un an et demi, se dévoile en 8 épisodes. Au casting, on ne compte aucune grande star mais des acteurs qui pourraient bientôt l’être grâce aux 86 millions d’abonnés de la plateforme de vidéo à la demande. Parmi eux, on citera surtout Bianca Comparato, Michel Gomes ou Rodolfo Valente.
Les nouvelles productions locales
Le réalisateur César Charlone (La Cité des Hommes) nous plonge dans un univers à la fois très noir et futuriste mais qui par instants, ne nous semble pas si loin que ça. Nul doute que les activistes du mouvement “Occupy Wall Street” qui dénonçaient les privilèges des 1% les plus riches, n’y voient comme une confirmation du danger qui pèse sur la société.
La série fait partie de la nouvelle logique de production de Netflix. Après “Marseille”, produite en France, “Crown” produite en Angleterre, “3%” est aussi complètement produite au Brésil. En 2017, vous pourrez aussi découvrir sur la plateforme, “Dark”, une série allemande et “Cables gris”, une production espagnole.
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